La monnaie européenne s'est établie hier à l'ouverture des marchés à moins de 1,33 dollar pour la première fois depuis deux mois, plombée par les inquiétudes liées à une éventuelle contagion de la crise budgétaire irlandaise à d'autres pays de la zone euro. La monnaie unique européenne est tombée à 1,3285 dollar, son niveau le plus faible depuis le 22 septembre, avant de se hisser de nouveau juste au-dessus du seuil de 1,33 dollar. Résignée à demander l'aide financière des pays de la zone euro, le gouvernement irlandais devait annoncer hier les détails d'un plan de mesures drastiques visant à diviser par dix un déficit public astronomique d'ici à 2014. L'agence d'évaluation financière Standard and Poor's a abaissé, hier, de deux crans la note de dette à long terme de l'Irlande, à "A" contre "AA-" auparavant, invoquant la probabilité que le gouvernement irlandais doive emprunter davantage qu'estimé précédemment. «L'abaissement de notation reflète notre opinion selon laquelle le gouvernement irlandais va devoir supporter des coûts additionnels en relation avec les injections de capital dans le système bancaire irlandais en difficulté», a noté S&P dans un communiqué. Des experts de l'UE et du FMI mettaient au point à Dublin les détails d'un vaste plan de sauvetage à l'Irlande, qui pourrait atteindre jusqu'à 90 milliards d'euros, mais la situation s'est encore compliquée avec une crise politique s'ajoutant à la crise financière. Signe des inquiétudes des investisseurs sur la capacité du pays à rétablir ses finances, les taux de rendement des obligations d'Etat irlandaises à dix ans se tendaient fortement hier, tout comme ceux du Portugal et de l'Espagne, tous deux considérés par le marché comme les prochains candidats à un éventuel sauvetage, notaient des analystes. Par ailleurs, le dollar lui baisse par rapport au yen à 83,13 contre 83,16 yens à New York la veille. La monnaie européenne s'est établie hier à l'ouverture des marchés à moins de 1,33 dollar pour la première fois depuis deux mois, plombée par les inquiétudes liées à une éventuelle contagion de la crise budgétaire irlandaise à d'autres pays de la zone euro. La monnaie unique européenne est tombée à 1,3285 dollar, son niveau le plus faible depuis le 22 septembre, avant de se hisser de nouveau juste au-dessus du seuil de 1,33 dollar. Résignée à demander l'aide financière des pays de la zone euro, le gouvernement irlandais devait annoncer hier les détails d'un plan de mesures drastiques visant à diviser par dix un déficit public astronomique d'ici à 2014. L'agence d'évaluation financière Standard and Poor's a abaissé, hier, de deux crans la note de dette à long terme de l'Irlande, à "A" contre "AA-" auparavant, invoquant la probabilité que le gouvernement irlandais doive emprunter davantage qu'estimé précédemment. «L'abaissement de notation reflète notre opinion selon laquelle le gouvernement irlandais va devoir supporter des coûts additionnels en relation avec les injections de capital dans le système bancaire irlandais en difficulté», a noté S&P dans un communiqué. Des experts de l'UE et du FMI mettaient au point à Dublin les détails d'un vaste plan de sauvetage à l'Irlande, qui pourrait atteindre jusqu'à 90 milliards d'euros, mais la situation s'est encore compliquée avec une crise politique s'ajoutant à la crise financière. Signe des inquiétudes des investisseurs sur la capacité du pays à rétablir ses finances, les taux de rendement des obligations d'Etat irlandaises à dix ans se tendaient fortement hier, tout comme ceux du Portugal et de l'Espagne, tous deux considérés par le marché comme les prochains candidats à un éventuel sauvetage, notaient des analystes. Par ailleurs, le dollar lui baisse par rapport au yen à 83,13 contre 83,16 yens à New York la veille.