Le tribunal criminel près la Cour d'Alger a repris hier l'examen de l'affaire du naufrage du cargo Bechar impliquant six personnes, dont l'ex-P-dg de la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN), Koudil Ali. Selon l'arrêt de renvoi, les chefs d'accusation retenus contre l'ex P-dg de la CNAN, le directeur de l'équipement et des techniques, le directeur technique des navires, l'inspecteur technique du navire Bechar, le directeur d'équipement des navires et l'ingénieur technique chargé du suivi des navires, sont «la mise à la disposition du capitaine d'un navire en mauvais état et insuffisamment équipé et la navigation d'un navire dont la validité du titre de sécurité avait expiré». Le naufrage du navire, survenu en novembre 2004, avait fait 18 morts parmi l'équipage. Les mis en cause ont expliqué ce naufrage par les mauvaises conditions météorologiques de ce jour-là. Le tribunal criminel avait entamé l'examen de cette affaire en octobre dernier mais avait reporté le procès en raison de l'absence de la défense de deux prévenus, ce qui a contraint le président du tribunal, M. Benkharchi Omar, d'ordonner la désignation d'avocats d'office. Le tribunal criminel d'Alger avait déjà jugé cette affaire le 17 mai 2006 et avait, alors, condamné cinq parmi les principaux mis en cause à 15 ans de réclusion. Quant au 6e prévenu, l'ingénieur technique chargé du suivi des navires, il avait écopé d'une peine d'une année de prison avec sursis. La séance de l'après-midi du procès sera consacrée à l'audition des six accusés et de témoins. Le tribunal criminel près la Cour d'Alger a repris hier l'examen de l'affaire du naufrage du cargo Bechar impliquant six personnes, dont l'ex-P-dg de la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN), Koudil Ali. Selon l'arrêt de renvoi, les chefs d'accusation retenus contre l'ex P-dg de la CNAN, le directeur de l'équipement et des techniques, le directeur technique des navires, l'inspecteur technique du navire Bechar, le directeur d'équipement des navires et l'ingénieur technique chargé du suivi des navires, sont «la mise à la disposition du capitaine d'un navire en mauvais état et insuffisamment équipé et la navigation d'un navire dont la validité du titre de sécurité avait expiré». Le naufrage du navire, survenu en novembre 2004, avait fait 18 morts parmi l'équipage. Les mis en cause ont expliqué ce naufrage par les mauvaises conditions météorologiques de ce jour-là. Le tribunal criminel avait entamé l'examen de cette affaire en octobre dernier mais avait reporté le procès en raison de l'absence de la défense de deux prévenus, ce qui a contraint le président du tribunal, M. Benkharchi Omar, d'ordonner la désignation d'avocats d'office. Le tribunal criminel d'Alger avait déjà jugé cette affaire le 17 mai 2006 et avait, alors, condamné cinq parmi les principaux mis en cause à 15 ans de réclusion. Quant au 6e prévenu, l'ingénieur technique chargé du suivi des navires, il avait écopé d'une peine d'une année de prison avec sursis. La séance de l'après-midi du procès sera consacrée à l'audition des six accusés et de témoins.