Quinze personnes ont été lynchées dans le sud-ouest d'Haïti depuis les deux dernières semaines car elles sont accusées d'avoir propagé l'épidémie de choléra, rapporte Fox News. Les victimes ont été battues à mort puis brûlées par ceux qui les accusent d'avoir répandu du poison dans les sources d'eau locales, précise la chaîne de télévision américaine. Les autorités ont du mal à enquêter sur ces meurtres et ces accusations d'empoisonnement car les habitants ne coopèrent pas, persuadés qu'il s'agit d'une affaire de magie noire, a expliqué Kesner Numa procureur de Jérémie, chef-lieu du département de Grand'Anse, au site Haïti Libre.Selon un nouveau bilan communiqué mardi, l'épidémie de choléra qui sévit depuis la mi-octobre a fait 1.751 morts. Par ailleurs, l'Onu a haussé le ton jeudi, menaçant de se retirer du pays. Le pays attend toujours la publication des résultats du premier tour des élections contestées du 28 novembre. Environ 2.000 personnes ont manifesté jeudi à Port-au-Prince pour demander la tenue de nouvelles élections, considérant que le scrutin de dimanche a fait l'objet de fraudes. Les manifestants ont agité des cartons rouges pour demander le départ du président René Préval et de son protégé, Jude Célestin. Les observateurs pensent qu'aucun candidat n'obtiendra la majorité absolue dès le premier tour. Un deuxième tour serait alors organisé le 16 janvier. Quinze personnes ont été lynchées dans le sud-ouest d'Haïti depuis les deux dernières semaines car elles sont accusées d'avoir propagé l'épidémie de choléra, rapporte Fox News. Les victimes ont été battues à mort puis brûlées par ceux qui les accusent d'avoir répandu du poison dans les sources d'eau locales, précise la chaîne de télévision américaine. Les autorités ont du mal à enquêter sur ces meurtres et ces accusations d'empoisonnement car les habitants ne coopèrent pas, persuadés qu'il s'agit d'une affaire de magie noire, a expliqué Kesner Numa procureur de Jérémie, chef-lieu du département de Grand'Anse, au site Haïti Libre.Selon un nouveau bilan communiqué mardi, l'épidémie de choléra qui sévit depuis la mi-octobre a fait 1.751 morts. Par ailleurs, l'Onu a haussé le ton jeudi, menaçant de se retirer du pays. Le pays attend toujours la publication des résultats du premier tour des élections contestées du 28 novembre. Environ 2.000 personnes ont manifesté jeudi à Port-au-Prince pour demander la tenue de nouvelles élections, considérant que le scrutin de dimanche a fait l'objet de fraudes. Les manifestants ont agité des cartons rouges pour demander le départ du président René Préval et de son protégé, Jude Célestin. Les observateurs pensent qu'aucun candidat n'obtiendra la majorité absolue dès le premier tour. Un deuxième tour serait alors organisé le 16 janvier.