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Faut-il avoir peur des WC ?
Hygiène pratique
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 12 - 2010

On a tous et toutes des craintes irrépressibles. L'angoisse de la saleté est communément répandue. Particulièrement, le dégoût des toilettes publiques serait quasi unanime chez les femmes. Peur justifiée ou irraisonnée ?
On a tous et toutes des craintes irrépressibles. L'angoisse de la saleté est communément répandue. Particulièrement, le dégoût des toilettes publiques serait quasi unanime chez les femmes. Peur justifiée ou irraisonnée ?
La frayeur des microbes est communément répandue
Nul doute que le producteur Howard Hughes (couvé par une mère maniaque d'hygiène) ou que le pianiste Glenn Gould, tous deux terrorisés par les microbes, souffraient de névrose obsessionnelle. Vis-à-vis des toilettes publiques, cette frayeur atteint son comble chez les femmes. Il faut reconnaître que personne n'a inventé le modèle qui leur permettrait d'uriner debout. Sans être «toc... quées» pour autant, 60 % d'entre elles redoutent les wc publiques et ne les utilisent pas, selon divers sondages. Dommage de se priver d'un lieu qu'on dit d'aisances. Et que risque-t-on vraiment à s'y poser ?
Se poser sur une surface inerte est-il dangereux ?
Beaucoup de femmes ont le même réflexe : se tenir juste au-dessus de la lunette, les cuisses à l'horizontale. Excellent pour les muscles quadriceps, mais fatigant. Il y a celles qui vident le rouleau de papier sur la cuvette pour éviter le contact. Celles qui se retiennent. En vérité, on aurait bien tort de ne pas s'installer paisiblement sur les water-closets (du français, petit endroit clos), car on ne risque rien sur cette surface inerte où les microbes n'ont aucun intérêt à se multiplier. Car les microbes et les virus ne vous sautent pas dessus comme ça. Dans la partie inférieure du corps, ils grouillent, les microbes. Des milliards dans le tube digestif qui s'en vont prendre l'air au niveau de l'anus. Rien que de très normal. Si on était stériles, on serait attaqués par les bactéries environnantes. Nos germes sont aussi notre défense. Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, et l'on devrait pouvoir lire paisiblement dans n'importe quel cabinet, s'il n'y avait tout de même un hic.
Les mains sales : des risques prouvés
On ne se lave pas assez les mains ! Notamment après être sorti des toilettes. Or, la main est le véhicule privilégié de la transmission de tous les microbes.
On sort du petit coin puis on se met à table... Les microbes passent des mains sur les aliments que nous mettons à la bouche. Dans un livre devenu célèbre, On s'en lave les mains (Editions Flammarion) le docteur Frédéric Saldmann nous mettait en garde. Enfants et adultes ne se lavent plus les mains avant de passer à table. Un oubli qui peut conduire à des maladies intestinales graves. Les germes issus du tube digestif sont dangereux, staphylocoques, salmonelles et autres shigelles, sans oublier le vibrion cholérique. Ces germes résistent plusieurs heures, sauf «si on se lave correctement les mains !», insiste le docteur Saldmann.
Les mains, plus sales que le siège des toilettes !
Affreux : en serrant la main d'une personne sortant des toilettes sans s'être lavé les mains, vous risquez une fois sur trois de retrouver des germes fécaux de cette personne dans votre bouche. Des médecins d'un laboratoire ont mené plusieurs enquêtes auprès de personnes ayant serré la main d'un individu sortant des toilettes sans s'être rincé les mains. Trois personnes sur quatre avaient recueilli les bactéries sur leurs mains, notamment Escherichia coli, bactérie fécale.
L'expérience a été renouvelée, les germes fécaux vont des mains sur les lèvres... Des études sur des centaines d'étudiants ont donné les mêmes résultats aux Etats-Unis. On n'est pas toc... qués mais prudents ! La préoccupation liée à l'hygiène est normale. On nous apprend au plus jeune âge des règles strictes. La honte des toilettes reste encore un tabou, le langage occulte le lieu ! On demande à la maîtresse de maison les lavabos... La pub vante les vertus antiseptiques des lessives, l'industrie crée des vêtements anti-microbes, tandis que paradoxalement, on oublie de se laver les mains. La peur, ancestrale, utile, est un phénomène de survie. C'est son exagération qui confine à la maladie. Si l'on n'a pas envie de s'asseoir sur les toilettes publiques, qu'on se rassure : cela ne mérite pas une psychothérapie. Autant choisir des lavatories propres quand même !
La frayeur des microbes est communément répandue
Nul doute que le producteur Howard Hughes (couvé par une mère maniaque d'hygiène) ou que le pianiste Glenn Gould, tous deux terrorisés par les microbes, souffraient de névrose obsessionnelle. Vis-à-vis des toilettes publiques, cette frayeur atteint son comble chez les femmes. Il faut reconnaître que personne n'a inventé le modèle qui leur permettrait d'uriner debout. Sans être «toc... quées» pour autant, 60 % d'entre elles redoutent les wc publiques et ne les utilisent pas, selon divers sondages. Dommage de se priver d'un lieu qu'on dit d'aisances. Et que risque-t-on vraiment à s'y poser ?
Se poser sur une surface inerte est-il dangereux ?
Beaucoup de femmes ont le même réflexe : se tenir juste au-dessus de la lunette, les cuisses à l'horizontale. Excellent pour les muscles quadriceps, mais fatigant. Il y a celles qui vident le rouleau de papier sur la cuvette pour éviter le contact. Celles qui se retiennent. En vérité, on aurait bien tort de ne pas s'installer paisiblement sur les water-closets (du français, petit endroit clos), car on ne risque rien sur cette surface inerte où les microbes n'ont aucun intérêt à se multiplier. Car les microbes et les virus ne vous sautent pas dessus comme ça. Dans la partie inférieure du corps, ils grouillent, les microbes. Des milliards dans le tube digestif qui s'en vont prendre l'air au niveau de l'anus. Rien que de très normal. Si on était stériles, on serait attaqués par les bactéries environnantes. Nos germes sont aussi notre défense. Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, et l'on devrait pouvoir lire paisiblement dans n'importe quel cabinet, s'il n'y avait tout de même un hic.
Les mains sales : des risques prouvés
On ne se lave pas assez les mains ! Notamment après être sorti des toilettes. Or, la main est le véhicule privilégié de la transmission de tous les microbes.
On sort du petit coin puis on se met à table... Les microbes passent des mains sur les aliments que nous mettons à la bouche. Dans un livre devenu célèbre, On s'en lave les mains (Editions Flammarion) le docteur Frédéric Saldmann nous mettait en garde. Enfants et adultes ne se lavent plus les mains avant de passer à table. Un oubli qui peut conduire à des maladies intestinales graves. Les germes issus du tube digestif sont dangereux, staphylocoques, salmonelles et autres shigelles, sans oublier le vibrion cholérique. Ces germes résistent plusieurs heures, sauf «si on se lave correctement les mains !», insiste le docteur Saldmann.
Les mains, plus sales que le siège des toilettes !
Affreux : en serrant la main d'une personne sortant des toilettes sans s'être lavé les mains, vous risquez une fois sur trois de retrouver des germes fécaux de cette personne dans votre bouche. Des médecins d'un laboratoire ont mené plusieurs enquêtes auprès de personnes ayant serré la main d'un individu sortant des toilettes sans s'être rincé les mains. Trois personnes sur quatre avaient recueilli les bactéries sur leurs mains, notamment Escherichia coli, bactérie fécale.
L'expérience a été renouvelée, les germes fécaux vont des mains sur les lèvres... Des études sur des centaines d'étudiants ont donné les mêmes résultats aux Etats-Unis. On n'est pas toc... qués mais prudents ! La préoccupation liée à l'hygiène est normale. On nous apprend au plus jeune âge des règles strictes. La honte des toilettes reste encore un tabou, le langage occulte le lieu ! On demande à la maîtresse de maison les lavabos... La pub vante les vertus antiseptiques des lessives, l'industrie crée des vêtements anti-microbes, tandis que paradoxalement, on oublie de se laver les mains. La peur, ancestrale, utile, est un phénomène de survie. C'est son exagération qui confine à la maladie. Si l'on n'a pas envie de s'asseoir sur les toilettes publiques, qu'on se rassure : cela ne mérite pas une psychothérapie. Autant choisir des lavatories propres quand même !


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