"Les Etats-Unis travaillent intensément pour créer les conditions qui permettront aux parties de négocier pour parvenir à un règlement définitif", a déclaré le chef de la diplomatie européenne à Bahreïn, rapporte l'agence Reuters, où elle assiste à une conférence sur la sécurité. Elle semblait répondre ainsi aux propos tenus la veille par le principal négociateur palestinien, Saëb Erekat, qui avait estimé que les pourparlers directs entre les deux parties s'étaient "effondrés". "Il est temps que l'administration américaine dise au monde entier qu'Israël est responsable de l'effondrement du processus de paix", a déclaré Saëb Erekat à Reuters. "Israël a choisi les colonies, pas la paix." Les Etats-Unis tentent en vain depuis plusieurs semaines de relancer des négociations entre le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Les deux hommes ont eu trois séries de discussions directes en septembre mais les Palestiniens se sont retirés des négociations au bout de trois semaines lorsqu'Israël a levé les restrictions aux constructions dans les colonies de Cisjordanie. Les Etats-Unis ont discuté avec Israël d'une série de mesures incitatives afin d'encourager un nouveau gel des constructions et de permettre une reprise des négociations. L'Etat juif a cependant annoncé mercredi un projet de construction de 625 nouveaux logements à Pisgat Zeev. "Ce signal israélien montre qu'ils ne souhaitent pas un quelconque accord pour reprendre les négociations et n'y sont pas prêts", a déclaré Nabil Abou Rdaïnah, porte-parole d'Abbas. Pisgat Zeev se trouve dans une partie de la Cisjordanie qu'Israël a annexée à la municipalité de Jérusalem après la Guerre des six-jours, en 1967. Cette annexion et celle de la partie orientale de Jérusalem n'ont pas été reconnues par la communauté internationale. Israël considère Pisgat Zeev et d'autres quartiers qu'il a construits depuis 1967 à Jérusalem et à la périphérie comme faisant partie intégrante de sa capitale. Les Palestiniens les considèrent comme des colonies, une opinion partagée par l'Union européenne. "Il semble qu'il s'agisse d'un message des Israéliens aux Palestiniens et aux Américains disant qu'ils refusent tout accord de reprise des négociations", a déclaré Abou Rdaïnah en évoquant les projets de construction à Pisgat Zeev. Saëb Erekat a invité les Etats-Unis à reconnaître un Etat palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza avec Jérusalem-Est pour capitale pour "préserver la solution à deux Etats". Lors d'une rencontre avec son homologue bahreïni, Clinton a réaffirmé vendredi la volonté des Etats-Unis de relancer le dialogue direct, mais elle n'a pas été en mesure d'en préciser les modalités. Clinton a invité les Etats arabes à intensifier leur soutien au processus, notamment en aidant financièrement l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. "Elle construit les institutions nécessaires pour un Etat viable, indépendant qui soit susceptible de procurer la sécurité, la loi et l'ordre ainsi que les services essentiels au peuple palestinien", a ajouté Clinton. Les Etats arabes soutenant l'Autorité palestinienne ont accru leur aide à l'Autorité autonome d'Abbas mais les Etats-Unis et l'Union européenne restent de loin ses principaux bailleurs de fonds. "Les Etats-Unis travaillent intensément pour créer les conditions qui permettront aux parties de négocier pour parvenir à un règlement définitif", a déclaré le chef de la diplomatie européenne à Bahreïn, rapporte l'agence Reuters, où elle assiste à une conférence sur la sécurité. Elle semblait répondre ainsi aux propos tenus la veille par le principal négociateur palestinien, Saëb Erekat, qui avait estimé que les pourparlers directs entre les deux parties s'étaient "effondrés". "Il est temps que l'administration américaine dise au monde entier qu'Israël est responsable de l'effondrement du processus de paix", a déclaré Saëb Erekat à Reuters. "Israël a choisi les colonies, pas la paix." Les Etats-Unis tentent en vain depuis plusieurs semaines de relancer des négociations entre le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Les deux hommes ont eu trois séries de discussions directes en septembre mais les Palestiniens se sont retirés des négociations au bout de trois semaines lorsqu'Israël a levé les restrictions aux constructions dans les colonies de Cisjordanie. Les Etats-Unis ont discuté avec Israël d'une série de mesures incitatives afin d'encourager un nouveau gel des constructions et de permettre une reprise des négociations. L'Etat juif a cependant annoncé mercredi un projet de construction de 625 nouveaux logements à Pisgat Zeev. "Ce signal israélien montre qu'ils ne souhaitent pas un quelconque accord pour reprendre les négociations et n'y sont pas prêts", a déclaré Nabil Abou Rdaïnah, porte-parole d'Abbas. Pisgat Zeev se trouve dans une partie de la Cisjordanie qu'Israël a annexée à la municipalité de Jérusalem après la Guerre des six-jours, en 1967. Cette annexion et celle de la partie orientale de Jérusalem n'ont pas été reconnues par la communauté internationale. Israël considère Pisgat Zeev et d'autres quartiers qu'il a construits depuis 1967 à Jérusalem et à la périphérie comme faisant partie intégrante de sa capitale. Les Palestiniens les considèrent comme des colonies, une opinion partagée par l'Union européenne. "Il semble qu'il s'agisse d'un message des Israéliens aux Palestiniens et aux Américains disant qu'ils refusent tout accord de reprise des négociations", a déclaré Abou Rdaïnah en évoquant les projets de construction à Pisgat Zeev. Saëb Erekat a invité les Etats-Unis à reconnaître un Etat palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza avec Jérusalem-Est pour capitale pour "préserver la solution à deux Etats". Lors d'une rencontre avec son homologue bahreïni, Clinton a réaffirmé vendredi la volonté des Etats-Unis de relancer le dialogue direct, mais elle n'a pas été en mesure d'en préciser les modalités. Clinton a invité les Etats arabes à intensifier leur soutien au processus, notamment en aidant financièrement l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. "Elle construit les institutions nécessaires pour un Etat viable, indépendant qui soit susceptible de procurer la sécurité, la loi et l'ordre ainsi que les services essentiels au peuple palestinien", a ajouté Clinton. Les Etats arabes soutenant l'Autorité palestinienne ont accru leur aide à l'Autorité autonome d'Abbas mais les Etats-Unis et l'Union européenne restent de loin ses principaux bailleurs de fonds.