Les enfants abandonnés sont de plus en plus nombreux. Selon des statistiques officieuses, le chiffre des enfants nés hors mariage ne cesse de croître en Algérie. On parle de plus de 75 mille enfants abandonnés ces 10 dernières années, un chiffre qui peut, selon des acteurs du mouvement associatif, être beaucoup plus important quand on sait que nombreuses sont les familles et les femmes qui n'osent pas parler de ces enfants souvent illégitimes. Les enfants abandonnés sont de plus en plus nombreux. Selon des statistiques officieuses, le chiffre des enfants nés hors mariage ne cesse de croître en Algérie. On parle de plus de 75 mille enfants abandonnés ces 10 dernières années, un chiffre qui peut, selon des acteurs du mouvement associatif, être beaucoup plus important quand on sait que nombreuses sont les familles et les femmes qui n'osent pas parler de ces enfants souvent illégitimes. Le sujet reste donc «tabou» par peur de représailles, du regard de la famille, des voisins et de toute la société. Une association bônoise a décidé de briser le silence en volant au secours de celles et ceux qui ont le courage d'assumer «leur erreur». Une association qui «combat pour avoir sa légitimité», nous dira Amel Berahal, présidente de la jeune association «Un enfant c'est une vie», qui défend l'enfant abandonné, mais aussi ces mamans célibataires qui ont choisi de «sacrifier» leurs vies, leurs familles pour garder leur enfant né hors mariage. Créée en 2005 à Annaba, l'association attend toujours son agrément pour bien défendre cette bonne cause, le droit à une vie digne loin de tout préjugé pour un enfant qui n'a pas choisi de naître sous X et une maman qui, pour mille et une raisons, s'est retrouvée un jour seule avec un enfant «illégitim». Rencontrée dans l'un de ces centres d'accueil dans la capitale qui travaillent pour aider cette frange de la société assez fragilisée par les regards injustes d'une société qui ne cesse de pénaliser la victime, la présidente de cette association semblait décidée «d'apporter quelque chose à ces malheureuses femmes qui, pour la plupart, ont été de simples victimes d'injustice de la vie en elle-même», nous dira Mme Berahal. «Je suis sociologue de formation et j'ai très longtemps fréquenté les association d'aides aux femmes battues et aux jeunes filles maltraitées par leurs pères, leurs frères et même de simples parents à elles et j'ai rencontré des centaines de filles et de femmes devenues mamans célibataires à cause de cette injustice de la gent masculine qui, malheureusement, n'assume pas ses erreurs». L'association «Un enfant, c'est une vie» active depuis maintenant plus de cinq ans pour assurer un minimum de soutien à ces mamans et leurs enfants pour vivre dignement. «Nous travaillons depuis que l'idée de cette association m'est venue dans le but d'assister matériellement et moralement des centaines de jeunes femmes célibataires et leur apprendre à se débrouiller toutes seules et assumer cette erreur qui n'est pas uniquement la leur », ajoute la directrice. Des milliers de femmes et mamans célibataires ont fait preuve de courage et de responsabilité et ont préféré galérer dans l'éducation de leurs enfants plutôt que les laisser dehors livrés à eux-mêmes. Les membres de cette association, qui sont maintenant plus de 27 personnes entre cadres et étudiantes, activent dans l'espoir «d'arracher quelques droits à ces femmes dont le principal est la reconnaissance de cette catégorie par la société et de trouver des solutions fiables à ces enfants qui n'ont pas demandé à venir au monde et auxquels ont veut faire porter le fardeau de la « honte», pour mener une vie normale comme tout autre enfant légitime», explique Mlle Kilani, membre de cette association et sociologue de formation. Plusieurs actions ont été menées par l'association pour justement présenter ces femmes mal jugées par la société en organisant des communications et des journées d'études pour parler des enfants abandonnés. D'autres actions encore telles la collecte d'aides financières et des offres d'emploi à des centaines de femmes pour qu'elles puissent se prendre en charge sans avoir à tendre la main ou retourner vers la débauche pour certaines qui, justement, ont eu des enfants illégitimes suite à leur intégration à ce milieu malsain. Plusieurs journées de sensibilisation, aussi, ont été présidées par la dite association dans les centres d'accueil et dans plusieurs wilayas en collaboration avec d'autres associations pour convaincre des femmes, notamment celles déjà divorcées ou veuves, à ne pas abandonner leurs enfants illégitimes. Pour les mamans célibataires qui ont eu un enfant pour la première fois et qui ne peuvent le garder, l'association les oriente et les incite à ne jamais couper le contact avec leurs enfants placés dans une pouponnière et ensuite dans un orphelinat et venir souvent les voir jusqu'à ce que, peut-être un jour, elles pourront les récupérer. Des collaboration avec les ONG, ont, selon la responsable de cette association, «pu fournir beaucoup d'aides aux femmes et mamans célibataires en matière d'argent et aussi en matière d'appui psychologique», une chose qui a positivement changé le comportement de ces femmes qui ont de plus en plus confiance en elles et arrivent désormais à assumer leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants. L'objectif de l'association de défense des mamans célibataires, des enfants abandonnés et des enfants né sous X, est d'aider ce qui en ont besoin C.K. Le sujet reste donc «tabou» par peur de représailles, du regard de la famille, des voisins et de toute la société. Une association bônoise a décidé de briser le silence en volant au secours de celles et ceux qui ont le courage d'assumer «leur erreur». Une association qui «combat pour avoir sa légitimité», nous dira Amel Berahal, présidente de la jeune association «Un enfant c'est une vie», qui défend l'enfant abandonné, mais aussi ces mamans célibataires qui ont choisi de «sacrifier» leurs vies, leurs familles pour garder leur enfant né hors mariage. Créée en 2005 à Annaba, l'association attend toujours son agrément pour bien défendre cette bonne cause, le droit à une vie digne loin de tout préjugé pour un enfant qui n'a pas choisi de naître sous X et une maman qui, pour mille et une raisons, s'est retrouvée un jour seule avec un enfant «illégitim». Rencontrée dans l'un de ces centres d'accueil dans la capitale qui travaillent pour aider cette frange de la société assez fragilisée par les regards injustes d'une société qui ne cesse de pénaliser la victime, la présidente de cette association semblait décidée «d'apporter quelque chose à ces malheureuses femmes qui, pour la plupart, ont été de simples victimes d'injustice de la vie en elle-même», nous dira Mme Berahal. «Je suis sociologue de formation et j'ai très longtemps fréquenté les association d'aides aux femmes battues et aux jeunes filles maltraitées par leurs pères, leurs frères et même de simples parents à elles et j'ai rencontré des centaines de filles et de femmes devenues mamans célibataires à cause de cette injustice de la gent masculine qui, malheureusement, n'assume pas ses erreurs». L'association «Un enfant, c'est une vie» active depuis maintenant plus de cinq ans pour assurer un minimum de soutien à ces mamans et leurs enfants pour vivre dignement. «Nous travaillons depuis que l'idée de cette association m'est venue dans le but d'assister matériellement et moralement des centaines de jeunes femmes célibataires et leur apprendre à se débrouiller toutes seules et assumer cette erreur qui n'est pas uniquement la leur », ajoute la directrice. Des milliers de femmes et mamans célibataires ont fait preuve de courage et de responsabilité et ont préféré galérer dans l'éducation de leurs enfants plutôt que les laisser dehors livrés à eux-mêmes. Les membres de cette association, qui sont maintenant plus de 27 personnes entre cadres et étudiantes, activent dans l'espoir «d'arracher quelques droits à ces femmes dont le principal est la reconnaissance de cette catégorie par la société et de trouver des solutions fiables à ces enfants qui n'ont pas demandé à venir au monde et auxquels ont veut faire porter le fardeau de la « honte», pour mener une vie normale comme tout autre enfant légitime», explique Mlle Kilani, membre de cette association et sociologue de formation. Plusieurs actions ont été menées par l'association pour justement présenter ces femmes mal jugées par la société en organisant des communications et des journées d'études pour parler des enfants abandonnés. D'autres actions encore telles la collecte d'aides financières et des offres d'emploi à des centaines de femmes pour qu'elles puissent se prendre en charge sans avoir à tendre la main ou retourner vers la débauche pour certaines qui, justement, ont eu des enfants illégitimes suite à leur intégration à ce milieu malsain. Plusieurs journées de sensibilisation, aussi, ont été présidées par la dite association dans les centres d'accueil et dans plusieurs wilayas en collaboration avec d'autres associations pour convaincre des femmes, notamment celles déjà divorcées ou veuves, à ne pas abandonner leurs enfants illégitimes. Pour les mamans célibataires qui ont eu un enfant pour la première fois et qui ne peuvent le garder, l'association les oriente et les incite à ne jamais couper le contact avec leurs enfants placés dans une pouponnière et ensuite dans un orphelinat et venir souvent les voir jusqu'à ce que, peut-être un jour, elles pourront les récupérer. Des collaboration avec les ONG, ont, selon la responsable de cette association, «pu fournir beaucoup d'aides aux femmes et mamans célibataires en matière d'argent et aussi en matière d'appui psychologique», une chose qui a positivement changé le comportement de ces femmes qui ont de plus en plus confiance en elles et arrivent désormais à assumer leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants. L'objectif de l'association de défense des mamans célibataires, des enfants abandonnés et des enfants né sous X, est d'aider ce qui en ont besoin C.K.