De plus en plus grave est la situation des femmes algériennes aujourd'hui, des femmes battues, humiliées et même tuées par leurs maris. Les chiffres officiels- qui pourtant restent encore très loin de la réalité, parlent de plusieurs milliers de femmes battues par année. Une situation alarmante à laquelle il faudrait aujourd'hui faire face. Il est temps de donner la parole à la femme et parler de ce phénomène qui déstabilise la famille algérienne et détruit petit à petit la société. Il est temps de dénoncer ces actes terroristes que pratique le mari aujourd'hui en toute liberté sur sa femme au vu et au su de tout le monde, puisqu'elle ne peut être protégée par les services de sécurité qui n'ont pas le droit d'intervenir puisque c'est «privé». Il est temps que l'Etat prenne des dispositifs pour protéger cette femme, tuée deux fois ; parce que la violence conjugale –cette forme de violence parmi tant d'autres à l'égard du sexe dit faible- n'est toujours pas condamnée par la loi et parce que la société elle-même normalise cette pratique. Il faut savoir qu'y a encore des femmes qui paient de leur vie à cause de la violence et du silence de l'entourage. Il est temps de rendre visible cette réalité tragique qui frappe notre société depuis de nombreuses années. Une réalité encore cachée et taboue qui fait pourtant éteindre des vies humaines dans un parfait silence. Il est temps de multiplier les centres d'écoute et d'accueil à ces milliers de femmes qui ont peur et honte de confronter une société qui condamne la victime au lieu de condamner le criminel. Il faut aujourd'hui passer à l'ouverture d'unités de victimologie dans toutes les infrastructures de santé pour accueillir ces femmes, du moins celles qui oseront parler de leurs expérience et sortir de leur silence. Il ne faut aujourd'hui aussi pas attendre que la femme victime de violence, notamment conjugale, déclare, mais il faut plutôt passer à la recherche systématique lors de n'importe quelle consultation médicale, sachant qu'à l'étranger, par exemple, et en mettant en place cette recherche systématique, 12% à 43% du nombre de femmes victimes de violence ont été découvertes lors des consultations. Il faut aussi que l'Etat prennent toutes les mesures nécessaires pour protéger la femme et l'enfant notamment en révisant et renforçant le système juridique en introduisant des loi qui dénoncent toute forme de violence notamment conjugale et mettre fin aux dysfonctionnement du personnel de la santé devant des cas de violence ainsi que les services de sécurité qui ne peuvent aujourd'hui pas agir et intervenir en cas d'appel de secours d'une femme violentée par son mari. De plus en plus grave est la situation des femmes algériennes aujourd'hui, des femmes battues, humiliées et même tuées par leurs maris. Les chiffres officiels- qui pourtant restent encore très loin de la réalité, parlent de plusieurs milliers de femmes battues par année. Une situation alarmante à laquelle il faudrait aujourd'hui faire face. Il est temps de donner la parole à la femme et parler de ce phénomène qui déstabilise la famille algérienne et détruit petit à petit la société. Il est temps de dénoncer ces actes terroristes que pratique le mari aujourd'hui en toute liberté sur sa femme au vu et au su de tout le monde, puisqu'elle ne peut être protégée par les services de sécurité qui n'ont pas le droit d'intervenir puisque c'est «privé». Il est temps que l'Etat prenne des dispositifs pour protéger cette femme, tuée deux fois ; parce que la violence conjugale –cette forme de violence parmi tant d'autres à l'égard du sexe dit faible- n'est toujours pas condamnée par la loi et parce que la société elle-même normalise cette pratique. Il faut savoir qu'y a encore des femmes qui paient de leur vie à cause de la violence et du silence de l'entourage. Il est temps de rendre visible cette réalité tragique qui frappe notre société depuis de nombreuses années. Une réalité encore cachée et taboue qui fait pourtant éteindre des vies humaines dans un parfait silence. Il est temps de multiplier les centres d'écoute et d'accueil à ces milliers de femmes qui ont peur et honte de confronter une société qui condamne la victime au lieu de condamner le criminel. Il faut aujourd'hui passer à l'ouverture d'unités de victimologie dans toutes les infrastructures de santé pour accueillir ces femmes, du moins celles qui oseront parler de leurs expérience et sortir de leur silence. Il ne faut aujourd'hui aussi pas attendre que la femme victime de violence, notamment conjugale, déclare, mais il faut plutôt passer à la recherche systématique lors de n'importe quelle consultation médicale, sachant qu'à l'étranger, par exemple, et en mettant en place cette recherche systématique, 12% à 43% du nombre de femmes victimes de violence ont été découvertes lors des consultations. Il faut aussi que l'Etat prennent toutes les mesures nécessaires pour protéger la femme et l'enfant notamment en révisant et renforçant le système juridique en introduisant des loi qui dénoncent toute forme de violence notamment conjugale et mettre fin aux dysfonctionnement du personnel de la santé devant des cas de violence ainsi que les services de sécurité qui ne peuvent aujourd'hui pas agir et intervenir en cas d'appel de secours d'une femme violentée par son mari.