Le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé hier un durcissement dans l'octroi de visas aux étrangers. Le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé hier un durcissement dans l'octroi de visas aux étrangers. Cette décision, a-t-il indiqué, vise à « faire baisser l'immigration illégale ». Un discours qui tourne le dos à la volonté des autorités françaises qui avaient affiché une volonté de simplifier l'octroi de visas, Une volonté affirmée par la voix du consul général d'Alger qui disait, « œuvrer à réduire les contraintes liées à l'octroi des visas » mais aussi « à faciliter la procédure ». Une volonté aussi qu'a réitérée Michèle Alliot Marie alors ministre de la Justice et garde des Sceaux lors de sa récente visite en Algérie avant de passer aux commandes de la diplomatie française lors du miniremaniement ministériel Mais le ministre de l'Intérieur vient de faire un véritable pied-de-nez aux discours antérieurs et revient à sa politique des quotas qui tient tant à cœur à son ami de toujours Nicolas Sarkozy. Pour preuve il va réunir dans les tout prochains jours les quinze préfets « qui n'ont pas atteint leurs objectifs » avec les consuls pour fixer « ses » priorités dans l'attribution des visas. Il leur demandera d' « être plus vigilants dans la délivrance des visas de court séjour » qui dit-il dans une déclaration au quotidien Le Figaro, « ne doivent pas être des passeports pour la clandestinité » Le ministre français est catégorique à la limite du sarcasme : « L'immigration illégale doit baisser et elle baissera ». Entendons par cette déclaration, que le sacro-saint locataire de la place Beauvau à Paris compte entamer la nouvelle année en donnant un tour de vis supplémentaire à l'épineux dossier des visas. Pour lui, « L'Europe n'est pas une passoire », mais laisse entrouverte une petite porte en « souhaitant poursuivre le dialogue avec les pays sources » c'est pour lui « le moyen de maîtriser l'immigration notamment avec le Maghreb et l'Afrique subsaharienne » et voilà que le pavé est jeté. « La France » dira Brice Hortefeux « a le droit de choisir qui elle veut et qui elle peut accueillir sur son territoire ». Les visas pour les Maghrébins vont être délivrés au compte-gouttes. Les refus eux sont légion et donnés sans aucune explication. Les recours demeurent quant à eux lettre morte. Si l'on se rappelle des propos de Brice Hortefeux lors de l'université d'été de l'UMP à Seignosse en 2009 celui-ci avait déclaré en parlant d'un jeune militant UMP d'origine maghrébine : « Lorsqu'il y en a un, ça va, c'est lorsqu'il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. » Un dérapage qui lui a valu une amende dérisoire de 750 euros. Une injure tout de même qui stigmatise les Arabes comme étant source de problèmes. Donc des Arabes il n'en faut pas beaucoup en France parce que le ministre de l'Intérieur tient à la cohésion sociale et au respect des valeurs démocratiques de la France. Une France qui veut cependant à tout prix relancer le partenariat économique et donner un peu de tonus à l'amitié franco-algérienne qui est mise à mal quand on sait que Paris veut réviser les accords de 1968 sur l'immigration dans le cadre de sa nouvelle politique migratoire. Alger est hostile à la révision de ces accords souhaités par le gouvernement Fillon qui veut aligner les Algériens sur le régime général appliqué aux autres étrangers vivant en France sans parler de la régularisation des sans-papiers, une manière d'exercer des pressions afin d'amener l'Algérie à accepter la révision des accords bilatéraux en matière d'immigration. Des dossiers certes qui fâchent et qui certainement altéreront les relations entre les deux pays malgré un dégel amorcé, à en croire le ballet d'hommes politiques français en Algérie, le dernier en date envoyé par le Président français, en l'occurrence Jean-Pierre Raffarin nommé le Monsieur Algérie. Cette décision, a-t-il indiqué, vise à « faire baisser l'immigration illégale ». Un discours qui tourne le dos à la volonté des autorités françaises qui avaient affiché une volonté de simplifier l'octroi de visas, Une volonté affirmée par la voix du consul général d'Alger qui disait, « œuvrer à réduire les contraintes liées à l'octroi des visas » mais aussi « à faciliter la procédure ». Une volonté aussi qu'a réitérée Michèle Alliot Marie alors ministre de la Justice et garde des Sceaux lors de sa récente visite en Algérie avant de passer aux commandes de la diplomatie française lors du miniremaniement ministériel Mais le ministre de l'Intérieur vient de faire un véritable pied-de-nez aux discours antérieurs et revient à sa politique des quotas qui tient tant à cœur à son ami de toujours Nicolas Sarkozy. Pour preuve il va réunir dans les tout prochains jours les quinze préfets « qui n'ont pas atteint leurs objectifs » avec les consuls pour fixer « ses » priorités dans l'attribution des visas. Il leur demandera d' « être plus vigilants dans la délivrance des visas de court séjour » qui dit-il dans une déclaration au quotidien Le Figaro, « ne doivent pas être des passeports pour la clandestinité » Le ministre français est catégorique à la limite du sarcasme : « L'immigration illégale doit baisser et elle baissera ». Entendons par cette déclaration, que le sacro-saint locataire de la place Beauvau à Paris compte entamer la nouvelle année en donnant un tour de vis supplémentaire à l'épineux dossier des visas. Pour lui, « L'Europe n'est pas une passoire », mais laisse entrouverte une petite porte en « souhaitant poursuivre le dialogue avec les pays sources » c'est pour lui « le moyen de maîtriser l'immigration notamment avec le Maghreb et l'Afrique subsaharienne » et voilà que le pavé est jeté. « La France » dira Brice Hortefeux « a le droit de choisir qui elle veut et qui elle peut accueillir sur son territoire ». Les visas pour les Maghrébins vont être délivrés au compte-gouttes. Les refus eux sont légion et donnés sans aucune explication. Les recours demeurent quant à eux lettre morte. Si l'on se rappelle des propos de Brice Hortefeux lors de l'université d'été de l'UMP à Seignosse en 2009 celui-ci avait déclaré en parlant d'un jeune militant UMP d'origine maghrébine : « Lorsqu'il y en a un, ça va, c'est lorsqu'il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. » Un dérapage qui lui a valu une amende dérisoire de 750 euros. Une injure tout de même qui stigmatise les Arabes comme étant source de problèmes. Donc des Arabes il n'en faut pas beaucoup en France parce que le ministre de l'Intérieur tient à la cohésion sociale et au respect des valeurs démocratiques de la France. Une France qui veut cependant à tout prix relancer le partenariat économique et donner un peu de tonus à l'amitié franco-algérienne qui est mise à mal quand on sait que Paris veut réviser les accords de 1968 sur l'immigration dans le cadre de sa nouvelle politique migratoire. Alger est hostile à la révision de ces accords souhaités par le gouvernement Fillon qui veut aligner les Algériens sur le régime général appliqué aux autres étrangers vivant en France sans parler de la régularisation des sans-papiers, une manière d'exercer des pressions afin d'amener l'Algérie à accepter la révision des accords bilatéraux en matière d'immigration. Des dossiers certes qui fâchent et qui certainement altéreront les relations entre les deux pays malgré un dégel amorcé, à en croire le ballet d'hommes politiques français en Algérie, le dernier en date envoyé par le Président français, en l'occurrence Jean-Pierre Raffarin nommé le Monsieur Algérie.