Tout en brandissant le droit de présomption d'innocence, le président de la CNCPPDH a mis le doigt sur les «conditions insupportables»de détention dans les prisons, faites d'insalubrité, de cellules inappropriées et de sévices de toutes sortes que subissent les détenus. Tout en brandissant le droit de présomption d'innocence, le président de la CNCPPDH a mis le doigt sur les «conditions insupportables»de détention dans les prisons, faites d'insalubrité, de cellules inappropriées et de sévices de toutes sortes que subissent les détenus. Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) a déploré « le recours abusif à la détention préventive » et les conditions d'incarcération des détenus dans les prisons, dans le rapport sur les droits de l'Homme en Algérie de 2009, remis récemment au président de la République. « Il faudra songer à changer d'optique et de comportement et ne mettre que les personnes réellement dangereuses susceptibles de récidiver en détention préventive », a plaidé, jeudi dernier, Farouk Ksentini, sur les ondes de la radio Chaîne III. Tout en brandissant le droit de présomption d'innocence, le président de la CNCPPDH a mis le doigt sur les « conditions insupportables » de détention dans les prisons, faites d'insalubrité, de cellules inappropriées et de sévices de toutes sortes que subissent les détenus. « L'utilisation de la violence, même psychologique, est interdite par les lois en vigueur », a renchéri Farouk Ksentini, préconisant de là même « la présence d'avocats ou de magistrats », afin d'endiguer les actes de violence « amputables au petit personnel de la police et les astreindre à se comporter un peu mieux ». Et d'ajouter « il faut imaginer des solution, des garde-fous de façon à ce que ce phénomène là soit stoppé », annonçant un nouveau projet de loi qui sera adopté « incessamment », qui permettra aux personnes incarcérées de faire appel d'elles-mêmes. Toutes ces remarques et autres, à l'instar du remplacement de la peine d'emprisonnement pour la « harga » par une amende ainsi que l'aggravation des peines pour les violences contre les femmes, figureront également dans le rapport sur les droits de l'Homme en Algérie pour l'année 2010, et « qui sera remis au chef de l'Etat dans 20 jours », selon le président de la CNCPPDH. Ce dernier a esquissé des bribes dudit rapport, notamment l'amélioration des droits sociaux des citoyens en matière d'éducation, d'emploi et de santé. A ce titre, l'invité de la radio a brossé un tableau peu reluisant de la situation des établissements hospitaliers dans notre pays, où beaucoup de lacunes ont été relevées à l'image de « locaux impropres, surpopulation des hôpitaux, manque de prise en charge, de matériels et autres ». Sur un autre chapitre, le président de la CNCPPDH a indiqué que la peine de mort est un débat qui n'est pas terminé, car il s'agit « d'une question de bon sens et son abolition finira par prendre le dessus ». Pour la levée de l'état d'urgence, Ksentini a estimé que « même si cela restreint les libertés, la priorité reste la sécurité des citoyens ». Quant aux « déportés du Sud » qui dépassent 15.000 personnes, « la réparation est plutôt morale que pécuniaire », a-t-il soutenu. «La représentation politique de la femme reste insuffisante» Le président de la CNCPPDH a affirmé, jeudi dernier, que le taux de représentation politique de la femme en Algérie reste insuffisant. Farouk Ksentini, s'exprimant lors de la Conférence nationale sur la non discrimination dans les chartes internationales et la législation nationale, a préconisé pour remédier à la situation, une parité entre les hommes et les femmes dans les postes politiques, tout en saluant « les pas franchis par l'Algérie dans ce domaine ».Un avis partagé par la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, qui a, de son côté, rappelé l'article 31 bis de la Constitution qui consacre l'égalité entre les hommes et les femmes dans tous les domaines, voire qui appelle les partis et les institutions à œuvrer à la promotion de la femme, notamment dans le domaine politique. Etayant ses propos, Mme Nouara Djaâfara a souligné que « le taux de représentation de la femme à l'Assemblée populaire nationale (APN) a atteint 7,75%, au niveau des Assemblées populaires de wilayas élues (APW) 13,19% et 0,74% dans les Assemblées populaires communales (APC) ». Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) a déploré « le recours abusif à la détention préventive » et les conditions d'incarcération des détenus dans les prisons, dans le rapport sur les droits de l'Homme en Algérie de 2009, remis récemment au président de la République. « Il faudra songer à changer d'optique et de comportement et ne mettre que les personnes réellement dangereuses susceptibles de récidiver en détention préventive », a plaidé, jeudi dernier, Farouk Ksentini, sur les ondes de la radio Chaîne III. Tout en brandissant le droit de présomption d'innocence, le président de la CNCPPDH a mis le doigt sur les « conditions insupportables » de détention dans les prisons, faites d'insalubrité, de cellules inappropriées et de sévices de toutes sortes que subissent les détenus. « L'utilisation de la violence, même psychologique, est interdite par les lois en vigueur », a renchéri Farouk Ksentini, préconisant de là même « la présence d'avocats ou de magistrats », afin d'endiguer les actes de violence « amputables au petit personnel de la police et les astreindre à se comporter un peu mieux ». Et d'ajouter « il faut imaginer des solution, des garde-fous de façon à ce que ce phénomène là soit stoppé », annonçant un nouveau projet de loi qui sera adopté « incessamment », qui permettra aux personnes incarcérées de faire appel d'elles-mêmes. Toutes ces remarques et autres, à l'instar du remplacement de la peine d'emprisonnement pour la « harga » par une amende ainsi que l'aggravation des peines pour les violences contre les femmes, figureront également dans le rapport sur les droits de l'Homme en Algérie pour l'année 2010, et « qui sera remis au chef de l'Etat dans 20 jours », selon le président de la CNCPPDH. Ce dernier a esquissé des bribes dudit rapport, notamment l'amélioration des droits sociaux des citoyens en matière d'éducation, d'emploi et de santé. A ce titre, l'invité de la radio a brossé un tableau peu reluisant de la situation des établissements hospitaliers dans notre pays, où beaucoup de lacunes ont été relevées à l'image de « locaux impropres, surpopulation des hôpitaux, manque de prise en charge, de matériels et autres ». Sur un autre chapitre, le président de la CNCPPDH a indiqué que la peine de mort est un débat qui n'est pas terminé, car il s'agit « d'une question de bon sens et son abolition finira par prendre le dessus ». Pour la levée de l'état d'urgence, Ksentini a estimé que « même si cela restreint les libertés, la priorité reste la sécurité des citoyens ». Quant aux « déportés du Sud » qui dépassent 15.000 personnes, « la réparation est plutôt morale que pécuniaire », a-t-il soutenu. «La représentation politique de la femme reste insuffisante» Le président de la CNCPPDH a affirmé, jeudi dernier, que le taux de représentation politique de la femme en Algérie reste insuffisant. Farouk Ksentini, s'exprimant lors de la Conférence nationale sur la non discrimination dans les chartes internationales et la législation nationale, a préconisé pour remédier à la situation, une parité entre les hommes et les femmes dans les postes politiques, tout en saluant « les pas franchis par l'Algérie dans ce domaine ».Un avis partagé par la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, qui a, de son côté, rappelé l'article 31 bis de la Constitution qui consacre l'égalité entre les hommes et les femmes dans tous les domaines, voire qui appelle les partis et les institutions à œuvrer à la promotion de la femme, notamment dans le domaine politique. Etayant ses propos, Mme Nouara Djaâfara a souligné que « le taux de représentation de la femme à l'Assemblée populaire nationale (APN) a atteint 7,75%, au niveau des Assemblées populaires de wilayas élues (APW) 13,19% et 0,74% dans les Assemblées populaires communales (APC) ».