Sachant que des millions de touristes algériens visitent chaque année la Tunisie, dont plus d'un million séjournent en été dans les stations balnéaires de Djerba et Hammamet, et plus de 2 millions se rendent en Turquie, soit pour y faire du tourisme à bon marché, soit pour le shopping, les pouvoirs publics ont décidé de dynamiser et réhabiliter le tourisme local, domestique, afin de permettre aux nationaux de passer d'agréables vacances dans leur propre pays qui recèle des moyens et infrastructures indéniables, mais cependant qui restent à moderniser et à mettre aux normes et standards internationaux. La présence permanente du ministre du Tourisme et de l'Artisanat au Salon international du tourisme et des voyages qui s'est tenu du 8 au 11 décembre courant au Palais des Expositions de la Safex, de l'inauguration jusqu'à la clôture, qui a eu donc lieu hier, montre tout l'intérêt accordé par le gouvernement au redéploiement du tourisme domestique. Chaque année, les touristes algériens rapportent plus de 100 millions d'euros alors que ceux faisant les incessants ballets Alger-Istanbul rendent le commerce turc florissant grâce aux nombreux achats et aux frais d'hôtels et de restauration. Smaïl Mimoune a la lourde tâche de redonner au tourisme populaire ses lettres de noblesse et donner la possibilité aux Algériens de passer leurs vacances d'été au bord de la mer et dans les stations balnéaires locales où des investisseurs ont commencé des travaux de réhabilitation. Tandis que d'autres investisseurs nationaux ont déjà entrepris des travaux de construction d'hôtels et infrastructures dans le cadre de conventions signées avec le ministère du Tourisme et de l'Artisanat. Alors que l'Algérie est fortement concurrencée par le Maroc, la Tunisie et l'Afrique du Sud ainsi que d'autres pays méditerranéens au plan international, aujourd'hui, « le pays se rabat sur le tourisme domestique où d'importants investissements sont consentis pour la modernisation des installations infrastructures touristiques, moyennant également des plans de formation ambitieux » a affirmé, hier, le ministre. Des observateurs estiment que « la cherté des prestations hôtelières offertes aux clients, l'absence de culture touristique et les coûts exorbitants des transports, ainsi que l'insuffisance de professionnalisme chez les gestionnaires des complexes touristiques ne permettent pas à l'Algérie d'être une destination privilégiée du tourisme international ». Néanmoins, le Sahara algérien, toujours aussi fascinant et féerique attire de plus eh plus de touristes étrangers durant la période automnale. Appel à la modernisation des stations thermales Ainsi des milliers de touristes étrangers visitent chaque année le Hoggar et le Tassili et y découvrent, notamment, le quotidien des nomades et des bivouacs durant une dizaine de jours dans l'immensité du désert. Etant très prisé, mais délaissé ces dernières années en raison de la situation sécuritaire, le tourisme interne algérien pourrait connaître un important essor sachant que le pays recèle de splendides sites touristiques. La magnificence de nos sites a fait penser au directeur exécutif de l'Organisation mondiale du tourisme, Frédéric Perret, présent au Sitev 2010, «qu'avec ses plages méditerranéennes, son fascinant Djurdjura, ses trésors humains, culturels et historiques l'Algérie dispose de tous les atouts nécessaires pour développer son tourisme domestique et interne et renouer avec la convivialité et l'amour du pays». L'essentiel, selon le ministre du Tourisme, « consiste à cerner les difficultés auxquelles sont confrontés les investisseurs et autres opérateurs». Il a annoncé que la rencontre nationale avec les investisseurs dans le secteur qui sera organisée par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat au cours du mois de janvier 2011, aura pour mission primordiale de jauger les capacités algériennes en matière de modernisation du tourisme domestique. Le ministre a surtout mis en relief les 474 projets d'investissement dans le secteur touristique et les 49 nouveaux projets qui viennent se greffer dans les prochains jours, pour faire avancer, a-t-il indiqué, le programme de développement du tourisme national. Le tourisme thermal, considéré comme une activité très populaire et bien prisée à travers le pays sachant qu'il est à la portée de la majeure partie de la population, devrait bénéficier d'une enveloppe financière de l'ordre de 48 milliards DA, soit l'équivalent de plus de 487 millions d'euros dans l'optique de la réhabilitation et de la modernisation de 47 hôtels et stations thermales, dont Hammam Righa et d'autres stations thermales et sources minérales. Sachant que des millions de touristes algériens visitent chaque année la Tunisie, dont plus d'un million séjournent en été dans les stations balnéaires de Djerba et Hammamet, et plus de 2 millions se rendent en Turquie, soit pour y faire du tourisme à bon marché, soit pour le shopping, les pouvoirs publics ont décidé de dynamiser et réhabiliter le tourisme local, domestique, afin de permettre aux nationaux de passer d'agréables vacances dans leur propre pays qui recèle des moyens et infrastructures indéniables, mais cependant qui restent à moderniser et à mettre aux normes et standards internationaux. La présence permanente du ministre du Tourisme et de l'Artisanat au Salon international du tourisme et des voyages qui s'est tenu du 8 au 11 décembre courant au Palais des Expositions de la Safex, de l'inauguration jusqu'à la clôture, qui a eu donc lieu hier, montre tout l'intérêt accordé par le gouvernement au redéploiement du tourisme domestique. Chaque année, les touristes algériens rapportent plus de 100 millions d'euros alors que ceux faisant les incessants ballets Alger-Istanbul rendent le commerce turc florissant grâce aux nombreux achats et aux frais d'hôtels et de restauration. Smaïl Mimoune a la lourde tâche de redonner au tourisme populaire ses lettres de noblesse et donner la possibilité aux Algériens de passer leurs vacances d'été au bord de la mer et dans les stations balnéaires locales où des investisseurs ont commencé des travaux de réhabilitation. Tandis que d'autres investisseurs nationaux ont déjà entrepris des travaux de construction d'hôtels et infrastructures dans le cadre de conventions signées avec le ministère du Tourisme et de l'Artisanat. Alors que l'Algérie est fortement concurrencée par le Maroc, la Tunisie et l'Afrique du Sud ainsi que d'autres pays méditerranéens au plan international, aujourd'hui, « le pays se rabat sur le tourisme domestique où d'importants investissements sont consentis pour la modernisation des installations infrastructures touristiques, moyennant également des plans de formation ambitieux » a affirmé, hier, le ministre. Des observateurs estiment que « la cherté des prestations hôtelières offertes aux clients, l'absence de culture touristique et les coûts exorbitants des transports, ainsi que l'insuffisance de professionnalisme chez les gestionnaires des complexes touristiques ne permettent pas à l'Algérie d'être une destination privilégiée du tourisme international ». Néanmoins, le Sahara algérien, toujours aussi fascinant et féerique attire de plus eh plus de touristes étrangers durant la période automnale. Appel à la modernisation des stations thermales Ainsi des milliers de touristes étrangers visitent chaque année le Hoggar et le Tassili et y découvrent, notamment, le quotidien des nomades et des bivouacs durant une dizaine de jours dans l'immensité du désert. Etant très prisé, mais délaissé ces dernières années en raison de la situation sécuritaire, le tourisme interne algérien pourrait connaître un important essor sachant que le pays recèle de splendides sites touristiques. La magnificence de nos sites a fait penser au directeur exécutif de l'Organisation mondiale du tourisme, Frédéric Perret, présent au Sitev 2010, «qu'avec ses plages méditerranéennes, son fascinant Djurdjura, ses trésors humains, culturels et historiques l'Algérie dispose de tous les atouts nécessaires pour développer son tourisme domestique et interne et renouer avec la convivialité et l'amour du pays». L'essentiel, selon le ministre du Tourisme, « consiste à cerner les difficultés auxquelles sont confrontés les investisseurs et autres opérateurs». Il a annoncé que la rencontre nationale avec les investisseurs dans le secteur qui sera organisée par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat au cours du mois de janvier 2011, aura pour mission primordiale de jauger les capacités algériennes en matière de modernisation du tourisme domestique. Le ministre a surtout mis en relief les 474 projets d'investissement dans le secteur touristique et les 49 nouveaux projets qui viennent se greffer dans les prochains jours, pour faire avancer, a-t-il indiqué, le programme de développement du tourisme national. Le tourisme thermal, considéré comme une activité très populaire et bien prisée à travers le pays sachant qu'il est à la portée de la majeure partie de la population, devrait bénéficier d'une enveloppe financière de l'ordre de 48 milliards DA, soit l'équivalent de plus de 487 millions d'euros dans l'optique de la réhabilitation et de la modernisation de 47 hôtels et stations thermales, dont Hammam Righa et d'autres stations thermales et sources minérales.