L'évasion fiscale des multinationales fait perdre chaque année aux pays en développement 125 milliards d'euros de recettes fiscales, selon un rapport publié par l'ONG CCFD-Terre solidaire, qui demande au G20 et à l'Union européenne (UE) d'obliger ces compagnies à renforcer la transparence. "Chaque année, l'évasion fiscale des multinationales fait perdre aux pays en développement 125 milliards d'euros de recettes fiscales, soit quatre fois le montant nécessaire estimé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour éradiquer la faim", indique le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD). Entre 600 et 800 milliards d'euros échappent chaque année aux fisc des pays en développement, dont 65% liés à l'évasion fiscale de tous les acteurs, 30 à 35% issus de la criminalité et 3% de la corruption, selon cette organisation non gouvernementale qui lutte contre les paradis fiscaux. "Ces chiffres représentent près de 10 fois l'aide publique au développement octroyée par l'ensemble des pays riches", a-t-elle ajouté. L'organisation a déploré le fait que ces "entreprises demandent toujours plus d'efforts fiscaux aux pays souhaitant les recevoir", comme des exonérations accordées à tout nouvel investisseur pour les cinq premières années. Ce manque à gagner empêche de financer les services sociaux et les investissements publics, selon le CCFD. Dans son rapport "L'économie déboussolée: multinationales, paradis fiscaux et captation des richesses", l'organisation fait des recommandations au G20 pour lutter contre cette évasion. Le CCFD a demandé au G20 d'"obliger les multinationales à publier leurs comptes pays par pays, voire filiale par filiale", mais aussi de "mettre fin aux sociétés écrans". Ainsi, toute structure juridique devrait "s'enregistrer auprès d'une autorité publique" et chaque Etat devrait tenir un registre des structures juridiques opaques avec le nom des bénéficiaires réels, des opérateurs et des donneurs d'ordre. Cee registre, tout comme un fichier des comptes bancaires, devrait pouvoir être consulté par les autres Etats, recommande encore l'organisation. L'évasion fiscale des multinationales fait perdre chaque année aux pays en développement 125 milliards d'euros de recettes fiscales, selon un rapport publié par l'ONG CCFD-Terre solidaire, qui demande au G20 et à l'Union européenne (UE) d'obliger ces compagnies à renforcer la transparence. "Chaque année, l'évasion fiscale des multinationales fait perdre aux pays en développement 125 milliards d'euros de recettes fiscales, soit quatre fois le montant nécessaire estimé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour éradiquer la faim", indique le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD). Entre 600 et 800 milliards d'euros échappent chaque année aux fisc des pays en développement, dont 65% liés à l'évasion fiscale de tous les acteurs, 30 à 35% issus de la criminalité et 3% de la corruption, selon cette organisation non gouvernementale qui lutte contre les paradis fiscaux. "Ces chiffres représentent près de 10 fois l'aide publique au développement octroyée par l'ensemble des pays riches", a-t-elle ajouté. L'organisation a déploré le fait que ces "entreprises demandent toujours plus d'efforts fiscaux aux pays souhaitant les recevoir", comme des exonérations accordées à tout nouvel investisseur pour les cinq premières années. Ce manque à gagner empêche de financer les services sociaux et les investissements publics, selon le CCFD. Dans son rapport "L'économie déboussolée: multinationales, paradis fiscaux et captation des richesses", l'organisation fait des recommandations au G20 pour lutter contre cette évasion. Le CCFD a demandé au G20 d'"obliger les multinationales à publier leurs comptes pays par pays, voire filiale par filiale", mais aussi de "mettre fin aux sociétés écrans". Ainsi, toute structure juridique devrait "s'enregistrer auprès d'une autorité publique" et chaque Etat devrait tenir un registre des structures juridiques opaques avec le nom des bénéficiaires réels, des opérateurs et des donneurs d'ordre. Cee registre, tout comme un fichier des comptes bancaires, devrait pouvoir être consulté par les autres Etats, recommande encore l'organisation.