Cette réunion des experts vise à uniformiser les législations africaines contre le terrorisme, prévoir le même type d'infraction et surtout consacrer le principe «poursuivre ou extrader», selon les responsables de l'UA. Cette réunion des experts vise à uniformiser les législations africaines contre le terrorisme, prévoir le même type d'infraction et surtout consacrer le principe «poursuivre ou extrader», selon les responsables de l'UA. C'est aujourd'hui que s'ouvre la réunion d'experts des Etats membres de l'Union africaine (UA) au Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT) à Alger, avec à la clé l'adoption d'un projet de loi type sur la lutte contre le terrorisme. Il sera question, lors de cette rencontre de grande importance, de l'installation officielle du nouveau directeur du centre qui est également représentant spécial de l'UA pour le renforcement de la coopération antiterroriste du continent, selon des participants à la Conférence internationale d'Alger sur la Déclaration de l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés qui s'est clôturée hier au Palais des Nations du Club des Pins par l'adoption de la Déclaration d'Alger. Cette réunion des experts au niveau des juristes africains vise à élaborer une loi type, voir un instrument cadre qui vise à uniformiser les législations africaines contre le terrorisme, prévoir le même type d'infraction et surtout consacrer le principe « poursuivre ou extrader », selon les responsables de l'UA. Une option appuyée grandement par Alger, qui permettra de poursuivre en justice les terroristes là où ils se trouvent ou bien les extrader vers les pays qui les réclament. Cette loi est qualifiée d'un grand pas au plan de la coopération puisqu'elle mettra l'Afrique aux premières lignes de la lutte contre le terrorisme et permettra aussi au continent de disposer des entités et d'individus se livrant à des activités terroristes, au même titre de ce qui existe déjà aux Nations unies et à l'Union européenne. La loi en question vient en application des mesures adoptées le 22 novembre dernier par le Conseil paix et sécurité de l'UA quant au renforcement de cette coopération, rappelle-t-on. Elle s'inscrit en droite ligne des efforts entrepris par l'Algérie dans le cadre de la lutte antiterroriste, notamment dans la sous-région du Sahel objet de toutes les convoitises occidentales, après que les terroristes d'AQMI l'ont transformée en fief. L'Algérie, qui s'est toujours opposée à l'immixtion de pays étrangers dans la sécurisation de cette région sensible du continent, est en train de réunir une large adhésion des pays africains, synonyme d'une réponse nette et sans bavure aux tentatives françaises et américaines de mettre la main sur la région. Les événements qui se sont succédé au Sahel suite à la récurrence des prises d'otages, notamment l'attitude du Mali qui avait libéré des terroristes notoires en contrepartie d'un seul otage, ainsi que le déploiement de soldats français aux côtés de l'armée mauritanienne, ont chamboulé la donne. La mobilisation de l'Algérie et sa position ferme a fini par obtenir le consensus africain autour de cette question qui va avant tout de la sécurité de tout un continent. M. C. C'est aujourd'hui que s'ouvre la réunion d'experts des Etats membres de l'Union africaine (UA) au Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT) à Alger, avec à la clé l'adoption d'un projet de loi type sur la lutte contre le terrorisme. Il sera question, lors de cette rencontre de grande importance, de l'installation officielle du nouveau directeur du centre qui est également représentant spécial de l'UA pour le renforcement de la coopération antiterroriste du continent, selon des participants à la Conférence internationale d'Alger sur la Déclaration de l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés qui s'est clôturée hier au Palais des Nations du Club des Pins par l'adoption de la Déclaration d'Alger. Cette réunion des experts au niveau des juristes africains vise à élaborer une loi type, voir un instrument cadre qui vise à uniformiser les législations africaines contre le terrorisme, prévoir le même type d'infraction et surtout consacrer le principe « poursuivre ou extrader », selon les responsables de l'UA. Une option appuyée grandement par Alger, qui permettra de poursuivre en justice les terroristes là où ils se trouvent ou bien les extrader vers les pays qui les réclament. Cette loi est qualifiée d'un grand pas au plan de la coopération puisqu'elle mettra l'Afrique aux premières lignes de la lutte contre le terrorisme et permettra aussi au continent de disposer des entités et d'individus se livrant à des activités terroristes, au même titre de ce qui existe déjà aux Nations unies et à l'Union européenne. La loi en question vient en application des mesures adoptées le 22 novembre dernier par le Conseil paix et sécurité de l'UA quant au renforcement de cette coopération, rappelle-t-on. Elle s'inscrit en droite ligne des efforts entrepris par l'Algérie dans le cadre de la lutte antiterroriste, notamment dans la sous-région du Sahel objet de toutes les convoitises occidentales, après que les terroristes d'AQMI l'ont transformée en fief. L'Algérie, qui s'est toujours opposée à l'immixtion de pays étrangers dans la sécurisation de cette région sensible du continent, est en train de réunir une large adhésion des pays africains, synonyme d'une réponse nette et sans bavure aux tentatives françaises et américaines de mettre la main sur la région. Les événements qui se sont succédé au Sahel suite à la récurrence des prises d'otages, notamment l'attitude du Mali qui avait libéré des terroristes notoires en contrepartie d'un seul otage, ainsi que le déploiement de soldats français aux côtés de l'armée mauritanienne, ont chamboulé la donne. La mobilisation de l'Algérie et sa position ferme a fini par obtenir le consensus africain autour de cette question qui va avant tout de la sécurité de tout un continent. M. C.