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Une artiste qui respire le hawzi l'art des anciens
Lila Borsali, la soliste de Tlemcen
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 12 - 2010

De retour en Algérie, après près de 15 ans d'absence, l'artiste Lila Borsali veut aujourd'hui et réussi aussi à trouver le meilleur moyen de sauvegarder le patrimoine andalou et ce précieux héritage musical qu'est le hawzi et ce, à travers un magnifique assemblage de belle voix, de mélodie et de paroles inoubliables d'anciens et des grands du texte hawzi avec une modernisation étudiée et bien travaillée de la part de l'artiste.
De retour en Algérie, après près de 15 ans d'absence, l'artiste Lila Borsali veut aujourd'hui et réussi aussi à trouver le meilleur moyen de sauvegarder le patrimoine andalou et ce précieux héritage musical qu'est le hawzi et ce, à travers un magnifique assemblage de belle voix, de mélodie et de paroles inoubliables d'anciens et des grands du texte hawzi avec une modernisation étudiée et bien travaillée de la part de l'artiste.
Lila Borsali est issue d‘une famille tlemcenienne de mélomanes. C‘est à Tlemcen qu‘elle fait ses premiers pas dans la musique. Dès l‘âge de onze ans, elle est l‘élève assidue de M. Bekkai qui l‘initie à la musique et elle apprend déjà à jouer de la mandoline. Elle intégrera après la prestigieuse association « Ahbab Chikh Larbi Bensari et fera rapidement partie de l‘orchestre «Sénior » sous la direction de M. Fawzi Kalfat. Elle devient aussitôt l‘une des solistes de l‘orchestre. Elle participe à de nombreux concerts et festivals ainsi qu‘à l‘enregistrement d‘un CD à Radio France, Nouba Zidane où elle a interprété avec succès un insiraf «ya ghazal dabuy El hima (Anthologie de musique arabo-andalouse). En 1995, elle quitte Tlemcen pour Paris et devient co-fondatrice de l‘association les Airs Andalous. Sous la direction de M. Abdelkrim Bensid, elle opte pour un instrument plus traditionnel, «la kouitra». Elle enrichit ses connaissance dans le domaine du patrimoine et parfait sa technique de chant. De retour au pays en 2009, Lila Borsali intègre l‘association des beaux arts d‘Alger avec laquelle elle a organisé plusieurs concerts et festivals. Cette grande dame, riche d‘un talent réel qu‘elle ne cesse de perfectionner en déployant d‘énormes efforts et de la recherche, arrive aujourd‘hui à réaliser une magnifique harmonie entre les deux écoles de hawzi, algéroise et tlemcenienne et ce, dans le but d‘aller toujours loin dans l‘expression de son art. Aujourd‘hui l‘artiste a gratifié son public d‘un nouvel album dans le genre hawzi, une œuvre où se croise la gloire des anciens et du patrimoine algérien et la beauté de l‘âme de l‘artiste ambitieuse et adorant tout ce qui est nouveau. D‘ailleurs, cette production appelée « Frak Lahbab» a une véritable touche signée Lila Borsali.
Lila Borsali est issue d‘une famille tlemcenienne de mélomanes. C‘est à Tlemcen qu‘elle fait ses premiers pas dans la musique. Dès l‘âge de onze ans, elle est l‘élève assidue de M. Bekkai qui l‘initie à la musique et elle apprend déjà à jouer de la mandoline. Elle intégrera après la prestigieuse association « Ahbab Chikh Larbi Bensari et fera rapidement partie de l‘orchestre «Sénior » sous la direction de M. Fawzi Kalfat. Elle devient aussitôt l‘une des solistes de l‘orchestre. Elle participe à de nombreux concerts et festivals ainsi qu‘à l‘enregistrement d‘un CD à Radio France, Nouba Zidane où elle a interprété avec succès un insiraf «ya ghazal dabuy El hima (Anthologie de musique arabo-andalouse). En 1995, elle quitte Tlemcen pour Paris et devient co-fondatrice de l‘association les Airs Andalous. Sous la direction de M. Abdelkrim Bensid, elle opte pour un instrument plus traditionnel, «la kouitra». Elle enrichit ses connaissance dans le domaine du patrimoine et parfait sa technique de chant. De retour au pays en 2009, Lila Borsali intègre l‘association des beaux arts d‘Alger avec laquelle elle a organisé plusieurs concerts et festivals. Cette grande dame, riche d‘un talent réel qu‘elle ne cesse de perfectionner en déployant d‘énormes efforts et de la recherche, arrive aujourd‘hui à réaliser une magnifique harmonie entre les deux écoles de hawzi, algéroise et tlemcenienne et ce, dans le but d‘aller toujours loin dans l‘expression de son art. Aujourd‘hui l‘artiste a gratifié son public d‘un nouvel album dans le genre hawzi, une œuvre où se croise la gloire des anciens et du patrimoine algérien et la beauté de l‘âme de l‘artiste ambitieuse et adorant tout ce qui est nouveau. D‘ailleurs, cette production appelée « Frak Lahbab» a une véritable touche signée Lila Borsali.


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