La communauté internationale a multiplié les appels vendredi pour contraindre Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir en Côte d'Ivoire et céder la place à son rival Alassane Ouattara, considéré comme vainqueur de l'élection présidentielle. Ces injonctions sont intervenues au lendemain de violents heurts entre troupes loyales à Laurent Gbagbo et partisans d'Alassane Ouattara qui ont fait au moins 20 morts : dix manifestants et dix membres des forces de l'ordre. La communauté internationale a multiplié les appels vendredi pour contraindre Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir en Côte d'Ivoire et céder la place à son rival Alassane Ouattara, considéré comme vainqueur de l'élection présidentielle. Ces injonctions sont intervenues au lendemain de violents heurts entre troupes loyales à Laurent Gbagbo et partisans d'Alassane Ouattara qui ont fait au moins 20 morts : dix manifestants et dix membres des forces de l'ordre. Malgré les pressions internationale, Laurent Gbagbo n'entend pas laisser le fauteuil de Président à son rival Alassane Ouattara. "Le président Gbagbo n'ira nulle part. Il a été élu pour cinq ans et quittera le pouvoir seulement en 2015", a déclaré le porte-parole de l'intéressé, Alain Toussaint, rapporte l'agence Reuters à Londres. Cependant, vendredi dernier, appels et menaces de sanction contre le président sortant se sont multipliés. Le président Nicolas Sarkozy a prévenu, depuis Bruxelles, que Laurent Gbagbo devait partir "avant la fin de la semaine", sous peine de figurer "nommément" avec son épouse Simone sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'Union européenne. L'UE a exhorté, pour sa part, l'armée à "se placer sous l'autorité" d'Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur de l'élection du 28 novembre. Mais on souligne à Bruxelles, de source diplomatique, que la France presse ses partenaires pour que les sanctions ne soient pas immédiatement appliquées. Le département d'Etat américain a également brandi la menace de sanctions. Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, qui s'était rangée derrière la commission électorale indépendante à l'issue du second tour de la présidentielle le 28 novembre, a également demandé le départ du président sortant. Il a estimé que le maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo conduirait à une "parodie de démocratie" et a mis en garde contre toute attaque des troupes de l'Onu sur place (environ 10.000 éléments). La Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) a appelé le sortant à transférer "immédiatement" le pouvoir au "président élu". Le président nigérian Goodluck Jonathan, actuel président de la Cedeao, a envoyé une lettre au nom de l'organisation à M. Gbagbo, qui devait lui être remise par le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping qui devra discuter avec les deux camps. L'UA a cependant dit ne guère croire à un accord de partage de pouvoir pour sortir la Côte d'Ivoire de la crise. L'objectif des discussions est d'empêcher le pays de sombrer dans une nouvelle guerre civile après celle de 2002-2003. Le Premier ministre kényan, Raila Odinga, a demandé aux nations africaines d'expulser Gbagbo, y compris par la force si nécessaire. Le diplomate américain William Fitzgerald, chargé des affaires africaines au département d'Etat, a affirmé qu'au moins un Etat africain avait proposé d'accueillir Gbagbo si ce dernier acceptait de quitter le pays. Fitzgerald a souligné que les Etats-Unis étaient prêts à imposer dans les jours qui viennent à Laurent Gbagbo, à sa famille et à ses proches, des interdictions de déplacement si la crise politique ivoirienne s'éternise. Les exportations de cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, sont quasiment interrompues depuis jeudi. En milieu de journée, les rues de la ville étaient calmes, seuls quelques coups de feu sporadiques étant entendus en provenance du quartier de Cocody, théâtre des affrontements les plus violents jeudi. L'armée a pris position aux principaux carrefours et bloque l'accès à l'hôtel du Golf où est installé Alassane Ouattara et son gouvernement. L'échec des partisans d'Alassane Ouattara semble montrer que Laurent Gbagbo contrôle fermement l'appareil militaire, notamment la garde présidentielle, qui, d'après des témoins, a joué un rôle majeur dans ces affrontements. Malgré les pressions internationale, Laurent Gbagbo n'entend pas laisser le fauteuil de Président à son rival Alassane Ouattara. "Le président Gbagbo n'ira nulle part. Il a été élu pour cinq ans et quittera le pouvoir seulement en 2015", a déclaré le porte-parole de l'intéressé, Alain Toussaint, rapporte l'agence Reuters à Londres. Cependant, vendredi dernier, appels et menaces de sanction contre le président sortant se sont multipliés. Le président Nicolas Sarkozy a prévenu, depuis Bruxelles, que Laurent Gbagbo devait partir "avant la fin de la semaine", sous peine de figurer "nommément" avec son épouse Simone sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'Union européenne. L'UE a exhorté, pour sa part, l'armée à "se placer sous l'autorité" d'Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur de l'élection du 28 novembre. Mais on souligne à Bruxelles, de source diplomatique, que la France presse ses partenaires pour que les sanctions ne soient pas immédiatement appliquées. Le département d'Etat américain a également brandi la menace de sanctions. Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, qui s'était rangée derrière la commission électorale indépendante à l'issue du second tour de la présidentielle le 28 novembre, a également demandé le départ du président sortant. Il a estimé que le maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo conduirait à une "parodie de démocratie" et a mis en garde contre toute attaque des troupes de l'Onu sur place (environ 10.000 éléments). La Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) a appelé le sortant à transférer "immédiatement" le pouvoir au "président élu". Le président nigérian Goodluck Jonathan, actuel président de la Cedeao, a envoyé une lettre au nom de l'organisation à M. Gbagbo, qui devait lui être remise par le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping qui devra discuter avec les deux camps. L'UA a cependant dit ne guère croire à un accord de partage de pouvoir pour sortir la Côte d'Ivoire de la crise. L'objectif des discussions est d'empêcher le pays de sombrer dans une nouvelle guerre civile après celle de 2002-2003. Le Premier ministre kényan, Raila Odinga, a demandé aux nations africaines d'expulser Gbagbo, y compris par la force si nécessaire. Le diplomate américain William Fitzgerald, chargé des affaires africaines au département d'Etat, a affirmé qu'au moins un Etat africain avait proposé d'accueillir Gbagbo si ce dernier acceptait de quitter le pays. Fitzgerald a souligné que les Etats-Unis étaient prêts à imposer dans les jours qui viennent à Laurent Gbagbo, à sa famille et à ses proches, des interdictions de déplacement si la crise politique ivoirienne s'éternise. Les exportations de cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, sont quasiment interrompues depuis jeudi. En milieu de journée, les rues de la ville étaient calmes, seuls quelques coups de feu sporadiques étant entendus en provenance du quartier de Cocody, théâtre des affrontements les plus violents jeudi. L'armée a pris position aux principaux carrefours et bloque l'accès à l'hôtel du Golf où est installé Alassane Ouattara et son gouvernement. L'échec des partisans d'Alassane Ouattara semble montrer que Laurent Gbagbo contrôle fermement l'appareil militaire, notamment la garde présidentielle, qui, d'après des témoins, a joué un rôle majeur dans ces affrontements.