« C'est une bataille d'arrière-garde que nous sommes en train de mener dans le but de protéger l'économie nationale » a indiqué, hier, Ahmed Ouyahia lors de la présentation de la déclaration de politique générale du gouvernement devant les membres du Conseil de la Nation. « C'est une bataille d'arrière-garde que nous sommes en train de mener dans le but de protéger l'économie nationale » a indiqué, hier, Ahmed Ouyahia lors de la présentation de la déclaration de politique générale du gouvernement devant les membres du Conseil de la Nation. Le Premier ministre s'est une fois de plus étalé en explications à propos de la nouvelle démarche économique du gouvernement. Initiée depuis l'année dernière, à travers notamment les mesures prises dans le cadre de la loi de finances complémentaires 2009, cette démarche a été qualifiée par certains de retour en arrière puisque, globalement, elle consacre le retour distingué de l'Etat dans la sphère économique que d'aucuns appellent le « patriotisme économique ». « C'est une bataille d'arrière-garde que nous sommes en train de mener dans le but de protéger l'économie nationale » a en effet indiqué, hier, Ahmed Ouyahia lors de la présentation de la déclaration de politique générale du gouvernement devant les membres du Conseil de la Nation. Pour le Premier ministre, qui a énuméré nombre de mesures entrant dans ce contexte, « nous voulons défendre l'économie nationale et ce sont là les bases sur lesquelles repose la politique de relance et de promotion de l'économie nationale ». Ahmed Ouyahia a ainsi fait cas de la faramineuse enveloppe financière de 600 milliards de dinars mobilisée par l'Etat dans le but de mettre à niveau 200 entreprises publiques. « Le degré de mesure d'appui que l'Etat la disposition des entreprises est sans commune mesure avec ce qu se fait dans le monde » a-t-il précisé devant les sénateurs. Il a ainsi rappelé la mesure relative à la marge préférentielle pouvant aller jusqu'à 25% en faveur des entreprises nationales dans toute commande publique appelant dans la foulée ces entités économiques qu'elles soient privées ou publiques qu'elles se libèrent de leur peur puisqu'elles sont assurées du soutien des autorités. Après cette argumentation, Ouyahia a enchaîné en déclarant que, toutefois, l'Etat ne peut indéfiniment continuer à injecter autant d'argent dans la sphère économique, notamment au profit des entreprises nationales, car il appartient à ces dernières d'apporter de la valeur ajoutée. « L'Etat ne peut continuer à débourser 3.000 à 4.000 milliards de dinars annuellement au titre de l'investissement public » a-t-il plaidé ajoutant qu' « ll est, dès lors, de notre devoir de rationaliser ces dépenses ». Il a aussi attiré l'attention sur la faiblesse de la croissance hors hydrocarbures et ce malgré quelques bons résultats enregistrés çà et là.Au nombre des mesures prises par les pouvoirs publics en vue de rationaliser les dépenses et mettre fin à une certaine anarchie le Premier ministre citera celle relative à la réduction des importations de biens et services qui, en 2008, ont atteint le seuil de 50 milliards de dollars. « Ceci était une réelle menace pour nos réserves de changes qui allaient fondre si cette frénésie de l'importation s'était poursuivie » dira-t-il encore. Considérant que la protection de l'économie nationale « est un devoir collectif » il ajoutera que l'Algérie « doit d'abord compter sur les potentialités locales, publiques et privées. Des potentialités, qui, nous le disons sans complexes, demeurent dans le besoin d'un apport qualitatif de l'étranger ».Le Premier ministre, qui a ainsi fait le bilan de 18 mois du gouvernement, soit du mois de janvier 2009 à juin 2010 comme il l'a déjà fait devant l'APN le 21 octobre dernier, n'a pas manqué aussi de présenter les grands axes du programme quinquennal 2010-2014 doté d'une bagatelle de 286 milliards de dollars. À ce titre il a fait cas de certains objectifs que compte réaliser le gouvernement à l'horizon 2014. Il s'agit ainsi de l'augmentation de la croissance du secteur agricole à 8% annuellement de manière stable et continue, de relever de 5% à près de 10% la part de l'industrie dans la valeur ajoutée globale qui se crée annuellement et de poursuivre la réduction du chômage bien en deçà de 10% durant les cinq prochaines années. Ahmed Ouyahia a aussi lancé un appel en direction des entreprises étrangères pour qu'elles participent à l'essor de l'économie nationale, ce d'autant que la main-d'œuvre qualifiée est abondante alors que les avantages fiscaux sont plus qu'intéressants. Mais, a-t-il avoué, les investisseurs étrangers ne se bousculent pas au portillon. Par ailleurs le Premier ministre a , comme ce fut le cas devant les députés lors du même exercice, évoqué tous les volets allant de la Réconciliation nationale à la lutte contre le terrorisme en passant par la réforme de la justice sans oublier, à l'évidence, de citer, chiffres à l'appui, les différentes réalisations en matière d'habitat, de santé ou celles relatives au développement humain. Notons qu'après les débats entamés hier, Ahmed Ouyahia répondra aux préoccupations des sénateurs ce mercredi. La politique de l'habitat sera poursuivie Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé, hier, à Alger que la politique nationale de l'habitat "sera encore poursuivie avec la même intensité" grâce à la programmation de 2 millions de nouveaux logements dont 1,2 million seront livrés à la fin de 2014. Pour la même échéance, "800.000 autres logements seront déjà en chantier", a précisé M. Ouyahia lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement devant les membres du Conseil de la Nation. Selon le Premier ministre, l'effort sera davantage rationalisé dans l'élimination de l'habitat précaire qui "n'a certes pas été occulté jusqu'ici, puisque près de 145.000 familles ont déjà été décemment relogées", a-t-il indiqué. Il a fait savoir, à ce titre, que près de 400.000 logements seront spécifiquement réservés à la résorption de l'habitat précaire de sorte, a-t-il poursuivi, "à résoudre ce problème sans pour autant entraver les droits des demandeurs de logements sociaux, pour lesquels 500.000 unités sont programmées durant les prochaines années". La rationalisation accrue de la politique publique de logement se confirme, selon le Premier ministre, à travers sa mobilisation pour contenir l'exode rural. "Le nombre des habitations rurales dont la réalisation bénéficiera de l'aide publique durant les cinq prochaines années, totalisera 700.000 unités, soit près du double de la dotation de la décennie écoulée", a-t-il dit. M. Ouyahia a rappelé, dans ce contexte, que "d'importants soutiens sur le crédit bancaire ont été mis en place au profit des demandeurs et en appoints aux subventions financières directes de l'Etat". La criminalité a reculé de plus de 30% en quatre années La criminalité en Algérie a reculé de plus de 30% ces quatre années, a affirmé hier à Alger le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Le Premier ministre a indiqué, lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement devant les membres du Conseil de la Nation, que le doublement des effectifs de la Police et de la Gendarmerie nationales et la densification de leur déploiement complémentaire à travers le pays "ont permis à faire reculer la criminalité de plus de 30 % en quatre années". M. Ouyahia a, en outre, mis en exergue la réforme de la justice, avec comme objectifs le renforcement de la protection des droits et libertés et le raffermissement de la protection du patrimoine public et de l'intérêt général, citant, dans ce contexte, un accroissement du nombre des magistrats et une nette amélioration de leur formation."Ce sont-là, a-t-il dit, des atouts majeurs que le pouvoir politique a mobilisé à travers la Directive présidentielle numéro 3 de décembre dernier, pour l'intensification de la prévention et de la lutte contre la corruption". Il a relevé, à ce propos, que cette directive, ainsi que les confortements législatifs profonds qui l'ont suivie, mais, aussi et surtout, les dossiers présentés au juge par la Police judiciaire, pour présomption de corruption ou d'atteinte au patrimoine public, "ont retenu l'attention de l'opinion ces derniers temps et, même, fait l'objet de quelques tentatives de récupération politicienne". Rétablissement de la sécurité Réalisation fondamentale durant la dernière décennie Le rétablissement de la sécurité constitue la réalisation fondamentale du pays durant la dernière décennie, a affirmé hier à Alger le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devant les membres du Conseil de la Nation. Lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement, M. Ouyahia a déclaré que "le rétablissement de la sécurité et l'instauration de la concorde civile, puis de la réconciliation nationale, constituent les réalisations fondamentales de notre pays durant cette décennie". Il a souligné que "le terrorisme a été vaincu grâce à l'engagement exemplaire de l'Armée nationale populaire, des forces de sécurité et des citoyens volontaires", un engagement qui, a-t-il dit, a été "conforté par le choix du peuple pour la paix et la réconciliation nationale que le gouvernement s'est attelé à mettre en oeuvre fidèlement". Le Premier ministre a réitéré, dans ce cadre, "la solidarité et l'engagement" du gouvernement avec les familles des victimes du terrorisme, ajoutant que "la République assumera toujours son devoir de reconnaissance et de soutien" à leur égard. M. Ouyahia a, également, souligné que le terrorisme "fait désormais l'objet d'une condamnation unanime dans notre pays", tout en appelant la population à la vigilance et ceux qui persistent dans le terrorisme à "renoncer à la violence contre leur peuple et leur pays et à bénéficier de la clémence de la République". Le Premier ministre s'est une fois de plus étalé en explications à propos de la nouvelle démarche économique du gouvernement. Initiée depuis l'année dernière, à travers notamment les mesures prises dans le cadre de la loi de finances complémentaires 2009, cette démarche a été qualifiée par certains de retour en arrière puisque, globalement, elle consacre le retour distingué de l'Etat dans la sphère économique que d'aucuns appellent le « patriotisme économique ». « C'est une bataille d'arrière-garde que nous sommes en train de mener dans le but de protéger l'économie nationale » a en effet indiqué, hier, Ahmed Ouyahia lors de la présentation de la déclaration de politique générale du gouvernement devant les membres du Conseil de la Nation. Pour le Premier ministre, qui a énuméré nombre de mesures entrant dans ce contexte, « nous voulons défendre l'économie nationale et ce sont là les bases sur lesquelles repose la politique de relance et de promotion de l'économie nationale ». Ahmed Ouyahia a ainsi fait cas de la faramineuse enveloppe financière de 600 milliards de dinars mobilisée par l'Etat dans le but de mettre à niveau 200 entreprises publiques. « Le degré de mesure d'appui que l'Etat la disposition des entreprises est sans commune mesure avec ce qu se fait dans le monde » a-t-il précisé devant les sénateurs. Il a ainsi rappelé la mesure relative à la marge préférentielle pouvant aller jusqu'à 25% en faveur des entreprises nationales dans toute commande publique appelant dans la foulée ces entités économiques qu'elles soient privées ou publiques qu'elles se libèrent de leur peur puisqu'elles sont assurées du soutien des autorités. Après cette argumentation, Ouyahia a enchaîné en déclarant que, toutefois, l'Etat ne peut indéfiniment continuer à injecter autant d'argent dans la sphère économique, notamment au profit des entreprises nationales, car il appartient à ces dernières d'apporter de la valeur ajoutée. « L'Etat ne peut continuer à débourser 3.000 à 4.000 milliards de dinars annuellement au titre de l'investissement public » a-t-il plaidé ajoutant qu' « ll est, dès lors, de notre devoir de rationaliser ces dépenses ». Il a aussi attiré l'attention sur la faiblesse de la croissance hors hydrocarbures et ce malgré quelques bons résultats enregistrés çà et là.Au nombre des mesures prises par les pouvoirs publics en vue de rationaliser les dépenses et mettre fin à une certaine anarchie le Premier ministre citera celle relative à la réduction des importations de biens et services qui, en 2008, ont atteint le seuil de 50 milliards de dollars. « Ceci était une réelle menace pour nos réserves de changes qui allaient fondre si cette frénésie de l'importation s'était poursuivie » dira-t-il encore. Considérant que la protection de l'économie nationale « est un devoir collectif » il ajoutera que l'Algérie « doit d'abord compter sur les potentialités locales, publiques et privées. Des potentialités, qui, nous le disons sans complexes, demeurent dans le besoin d'un apport qualitatif de l'étranger ».Le Premier ministre, qui a ainsi fait le bilan de 18 mois du gouvernement, soit du mois de janvier 2009 à juin 2010 comme il l'a déjà fait devant l'APN le 21 octobre dernier, n'a pas manqué aussi de présenter les grands axes du programme quinquennal 2010-2014 doté d'une bagatelle de 286 milliards de dollars. À ce titre il a fait cas de certains objectifs que compte réaliser le gouvernement à l'horizon 2014. Il s'agit ainsi de l'augmentation de la croissance du secteur agricole à 8% annuellement de manière stable et continue, de relever de 5% à près de 10% la part de l'industrie dans la valeur ajoutée globale qui se crée annuellement et de poursuivre la réduction du chômage bien en deçà de 10% durant les cinq prochaines années. Ahmed Ouyahia a aussi lancé un appel en direction des entreprises étrangères pour qu'elles participent à l'essor de l'économie nationale, ce d'autant que la main-d'œuvre qualifiée est abondante alors que les avantages fiscaux sont plus qu'intéressants. Mais, a-t-il avoué, les investisseurs étrangers ne se bousculent pas au portillon. Par ailleurs le Premier ministre a , comme ce fut le cas devant les députés lors du même exercice, évoqué tous les volets allant de la Réconciliation nationale à la lutte contre le terrorisme en passant par la réforme de la justice sans oublier, à l'évidence, de citer, chiffres à l'appui, les différentes réalisations en matière d'habitat, de santé ou celles relatives au développement humain. Notons qu'après les débats entamés hier, Ahmed Ouyahia répondra aux préoccupations des sénateurs ce mercredi. La politique de l'habitat sera poursuivie Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé, hier, à Alger que la politique nationale de l'habitat "sera encore poursuivie avec la même intensité" grâce à la programmation de 2 millions de nouveaux logements dont 1,2 million seront livrés à la fin de 2014. Pour la même échéance, "800.000 autres logements seront déjà en chantier", a précisé M. Ouyahia lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement devant les membres du Conseil de la Nation. Selon le Premier ministre, l'effort sera davantage rationalisé dans l'élimination de l'habitat précaire qui "n'a certes pas été occulté jusqu'ici, puisque près de 145.000 familles ont déjà été décemment relogées", a-t-il indiqué. Il a fait savoir, à ce titre, que près de 400.000 logements seront spécifiquement réservés à la résorption de l'habitat précaire de sorte, a-t-il poursuivi, "à résoudre ce problème sans pour autant entraver les droits des demandeurs de logements sociaux, pour lesquels 500.000 unités sont programmées durant les prochaines années". La rationalisation accrue de la politique publique de logement se confirme, selon le Premier ministre, à travers sa mobilisation pour contenir l'exode rural. "Le nombre des habitations rurales dont la réalisation bénéficiera de l'aide publique durant les cinq prochaines années, totalisera 700.000 unités, soit près du double de la dotation de la décennie écoulée", a-t-il dit. M. Ouyahia a rappelé, dans ce contexte, que "d'importants soutiens sur le crédit bancaire ont été mis en place au profit des demandeurs et en appoints aux subventions financières directes de l'Etat". La criminalité a reculé de plus de 30% en quatre années La criminalité en Algérie a reculé de plus de 30% ces quatre années, a affirmé hier à Alger le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Le Premier ministre a indiqué, lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement devant les membres du Conseil de la Nation, que le doublement des effectifs de la Police et de la Gendarmerie nationales et la densification de leur déploiement complémentaire à travers le pays "ont permis à faire reculer la criminalité de plus de 30 % en quatre années". M. Ouyahia a, en outre, mis en exergue la réforme de la justice, avec comme objectifs le renforcement de la protection des droits et libertés et le raffermissement de la protection du patrimoine public et de l'intérêt général, citant, dans ce contexte, un accroissement du nombre des magistrats et une nette amélioration de leur formation."Ce sont-là, a-t-il dit, des atouts majeurs que le pouvoir politique a mobilisé à travers la Directive présidentielle numéro 3 de décembre dernier, pour l'intensification de la prévention et de la lutte contre la corruption". Il a relevé, à ce propos, que cette directive, ainsi que les confortements législatifs profonds qui l'ont suivie, mais, aussi et surtout, les dossiers présentés au juge par la Police judiciaire, pour présomption de corruption ou d'atteinte au patrimoine public, "ont retenu l'attention de l'opinion ces derniers temps et, même, fait l'objet de quelques tentatives de récupération politicienne". Rétablissement de la sécurité Réalisation fondamentale durant la dernière décennie Le rétablissement de la sécurité constitue la réalisation fondamentale du pays durant la dernière décennie, a affirmé hier à Alger le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devant les membres du Conseil de la Nation. Lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement, M. Ouyahia a déclaré que "le rétablissement de la sécurité et l'instauration de la concorde civile, puis de la réconciliation nationale, constituent les réalisations fondamentales de notre pays durant cette décennie". Il a souligné que "le terrorisme a été vaincu grâce à l'engagement exemplaire de l'Armée nationale populaire, des forces de sécurité et des citoyens volontaires", un engagement qui, a-t-il dit, a été "conforté par le choix du peuple pour la paix et la réconciliation nationale que le gouvernement s'est attelé à mettre en oeuvre fidèlement". Le Premier ministre a réitéré, dans ce cadre, "la solidarité et l'engagement" du gouvernement avec les familles des victimes du terrorisme, ajoutant que "la République assumera toujours son devoir de reconnaissance et de soutien" à leur égard. M. Ouyahia a, également, souligné que le terrorisme "fait désormais l'objet d'une condamnation unanime dans notre pays", tout en appelant la population à la vigilance et ceux qui persistent dans le terrorisme à "renoncer à la violence contre leur peuple et leur pays et à bénéficier de la clémence de la République".