Le Royaume-Uni envisagerait d'intervenir si les banques de la City continuaient à payer d'énormes bonus à leurs employés, sans jouer leur rôle de financement de l'économie, selon le vice-Premier ministre britannique, Nick Clegg. "Les banques ne doivent pas se bercer d'illusions, le gouvernement ne peut pas rester sans rien faire", a prévenu vendredi le vice-Premier ministre dans un entretien au Financial Times. Pour lui, "il est inacceptable que des millions de gens fassent des sacrifices en termes de niveau de vie, pendant que les banques s'en tirent sans dommages". M. Clegg a également affirmé que les banques devaient faire montre de plus de "retenue et de tact", si elles voulaient améliorer leurs relations avec l'Etat. Ces propos du vice-Premier ministre font écho à ceux du ministre du Commerce Vince Cable, qui avait déjà prévenu que le gouvernement "agirait sérieusement" contre le retour de "bonus ridiculement élevés". Selon le journal, Nick Clegg fait ainsi pression sur les conservateurs qui se sont montrés jusqu'ici réticents à prendre des mesures effectives contre les bonus excessifs, pour qu'ils durcissent leur position. Le Royaume-Uni envisagerait d'intervenir si les banques de la City continuaient à payer d'énormes bonus à leurs employés, sans jouer leur rôle de financement de l'économie, selon le vice-Premier ministre britannique, Nick Clegg. "Les banques ne doivent pas se bercer d'illusions, le gouvernement ne peut pas rester sans rien faire", a prévenu vendredi le vice-Premier ministre dans un entretien au Financial Times. Pour lui, "il est inacceptable que des millions de gens fassent des sacrifices en termes de niveau de vie, pendant que les banques s'en tirent sans dommages". M. Clegg a également affirmé que les banques devaient faire montre de plus de "retenue et de tact", si elles voulaient améliorer leurs relations avec l'Etat. Ces propos du vice-Premier ministre font écho à ceux du ministre du Commerce Vince Cable, qui avait déjà prévenu que le gouvernement "agirait sérieusement" contre le retour de "bonus ridiculement élevés". Selon le journal, Nick Clegg fait ainsi pression sur les conservateurs qui se sont montrés jusqu'ici réticents à prendre des mesures effectives contre les bonus excessifs, pour qu'ils durcissent leur position.