La lutte contre le fléau de la corruption, le retard dans la réalisation des projets ainsi que la réévaluation sans cesse croissante des budgets qui leur sont alloués ont été, entre autres, les principales préoccupations soulevées par de nombreux membres du Conseil de la Nation lors du débat portant sur la Déclaration de politique générale du gouvernement. La lutte contre le fléau de la corruption, le retard dans la réalisation des projets ainsi que la réévaluation sans cesse croissante des budgets qui leur sont alloués ont été, entre autres, les principales préoccupations soulevées par de nombreux membres du Conseil de la Nation lors du débat portant sur la Déclaration de politique générale du gouvernement. Un sénateur, excédé notamment par le récurrent problème des retards, dans la réalisation des projets, qui vont parfois jusqu'à s'étaler sur de nombreuses années, a demandé la création d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur cette question. Dans son intervention ce sénateur a laissé clairement entendre, même s'il ne l'a pas explicitement déclaré, que ces retards sont prémédités, d'où sa requête. Lazhari Bouzid, sénateur affilié au tiers presidentiel, a presque abondé dans la même veine en s'élevant, quant à lui, contre les réévaluations des budgets que ne cessent de connaître certains projets. Des réévaluations qui coûtent des dizaines de milliards de dollars sonnants et trébuchants. « Plus de 45% de l'ensemble de l'enveloppe financière consacrée au Programme quinquennal 2010-2014 a été consacré pour la relaxation des projets de l'ancien programme quinquennal 2005-2009 » dira, en colère, ce sénateur, en soutenant que « cela ne saurait se poursuivre et qu'il faut impérativement mettre fin à cette gabegie ». Il est utile de rappeler dans ce contexte que sur les 286 milliards de dollars alloués au programme quinquennal 2010-2014, plus de 130 milliards de dollars, soit 9.700 milliards de dinars, ont été mobilisés pour le parachèvement des grands projets déjà entamés durant le précèdent quinquennat. Une situation déplorée à tous les niveaux il faut le dire, mais qui coûte énormément d'argent au Trésor public. De plus cette situation profite amplement aux corrompus qui en profitent pour détourner des deniers publics. Et c'est certainement cette situation qui a poussé le sénateur Kamal Bounab à attirer l'attention sur cette question en mettant en exergue la nécessité d'intensifier la lutte contre la corruption. Et ce en améliorant notamment les mécanismes de contrôle des deniers publics. Zohra Guerradi, elle aussi du tiers presidentiel et qui a quitté la salle en colère jugeant que les 7 minutes réservés à l'intervention des parlementaires sont largement insuffisantes, a exhorté le Premier ministre à faire tout son possible pour mettre à l'abri des convoitises les 286 milliards de dollars consacrés au programme quinquennal. Zohra Drif s'est interrogé sur les capacités du système national de formation à faire face à la concurrence. Comme elle n'a pas manqué de mettre en avant la nécessité de privilégier surtout la qualité et de ne pas se suffire d'avancer des chiffres. Cette sénatrice du tiers présidentiel a aussi évoqué le cas des harragas en estimant qu'il va en s'amplifiant puisqu'il touche toutes les catégories y compris les filles et surtout les universitaires. « Que comptez-vous faire pour mettre fin à ce phénomène des harragas et redonner espoir aux jeunes ? » a-t-elle interpellé le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Nouredine Ghighe a demandé au gouvernement de tout mettre en œuvre pour trouver des solutions au problème des marchés informels et à l'anarchie qui prévaut dans le secteur du commerce. Il a aussi demandé au gouvernement de réduire au maximum les documents administratives lors de l'organisation des différents concours de recrutement et ce, notamment dans la Fonction publique. Les problèmes relatifs au chômage ont été aussi soulevés par quelques intervenants, comme c'était le cas de Mohamed Yahyaoui qui a mis en exergue les difficultés que rencontrent les jeunes des régions du sud du pays. Les débats ont pris fin dans l'après-midi d'hier et ce sont les chefs des groupes parlementaires qui vont intervenir dans la matinée d'aujourd'hui avant que le Premier ministre ne réponde demain aux différentes préoccupations soulevées par les sénateurs. 50e anniversaire de l'Indépendance Zohra Drif demande l'institution d'une commission nationale La sénatrice Zohra Drif a demandé la création d'une commission nationale pour prendre en charge les festivités relatives au cinquantième anniversaire de l'indépendance du pays, qui sera commémoré le 5 juillet 2012. Intervenant lors des débats portant sur la Déclaration de politique générale du gouvernement, cette sénatrice du tiers présidentiel, qui est une moudjahida, a demandé à ce que cette commission, qui doit être formée de ministres, de parlementaires, d'experts et de moudjahidine et moudjahidate,doit avoir tous les moyens et ce dans le but de bien préparer cet événement. Elle a affirmé que cette démarche se doit d'être une réplique à l'ex-colonisateur qui a institué une commission en vue de célébrer l'anniversaire de juillet 1962, Une action à travers laquelle l'ex-colonisateur veut mettre certainement en avant de ce qu'il considère les aspects positifs de la colonisation. Interpellant Ahmed Ouyahia elle dira « Monsieur le Premier ministre ne laissez pas l'ex-colonisateur voler de nouveau les rêves de nos jeunes ». Un sénateur, excédé notamment par le récurrent problème des retards, dans la réalisation des projets, qui vont parfois jusqu'à s'étaler sur de nombreuses années, a demandé la création d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur cette question. Dans son intervention ce sénateur a laissé clairement entendre, même s'il ne l'a pas explicitement déclaré, que ces retards sont prémédités, d'où sa requête. Lazhari Bouzid, sénateur affilié au tiers presidentiel, a presque abondé dans la même veine en s'élevant, quant à lui, contre les réévaluations des budgets que ne cessent de connaître certains projets. Des réévaluations qui coûtent des dizaines de milliards de dollars sonnants et trébuchants. « Plus de 45% de l'ensemble de l'enveloppe financière consacrée au Programme quinquennal 2010-2014 a été consacré pour la relaxation des projets de l'ancien programme quinquennal 2005-2009 » dira, en colère, ce sénateur, en soutenant que « cela ne saurait se poursuivre et qu'il faut impérativement mettre fin à cette gabegie ». Il est utile de rappeler dans ce contexte que sur les 286 milliards de dollars alloués au programme quinquennal 2010-2014, plus de 130 milliards de dollars, soit 9.700 milliards de dinars, ont été mobilisés pour le parachèvement des grands projets déjà entamés durant le précèdent quinquennat. Une situation déplorée à tous les niveaux il faut le dire, mais qui coûte énormément d'argent au Trésor public. De plus cette situation profite amplement aux corrompus qui en profitent pour détourner des deniers publics. Et c'est certainement cette situation qui a poussé le sénateur Kamal Bounab à attirer l'attention sur cette question en mettant en exergue la nécessité d'intensifier la lutte contre la corruption. Et ce en améliorant notamment les mécanismes de contrôle des deniers publics. Zohra Guerradi, elle aussi du tiers presidentiel et qui a quitté la salle en colère jugeant que les 7 minutes réservés à l'intervention des parlementaires sont largement insuffisantes, a exhorté le Premier ministre à faire tout son possible pour mettre à l'abri des convoitises les 286 milliards de dollars consacrés au programme quinquennal. Zohra Drif s'est interrogé sur les capacités du système national de formation à faire face à la concurrence. Comme elle n'a pas manqué de mettre en avant la nécessité de privilégier surtout la qualité et de ne pas se suffire d'avancer des chiffres. Cette sénatrice du tiers présidentiel a aussi évoqué le cas des harragas en estimant qu'il va en s'amplifiant puisqu'il touche toutes les catégories y compris les filles et surtout les universitaires. « Que comptez-vous faire pour mettre fin à ce phénomène des harragas et redonner espoir aux jeunes ? » a-t-elle interpellé le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Nouredine Ghighe a demandé au gouvernement de tout mettre en œuvre pour trouver des solutions au problème des marchés informels et à l'anarchie qui prévaut dans le secteur du commerce. Il a aussi demandé au gouvernement de réduire au maximum les documents administratives lors de l'organisation des différents concours de recrutement et ce, notamment dans la Fonction publique. Les problèmes relatifs au chômage ont été aussi soulevés par quelques intervenants, comme c'était le cas de Mohamed Yahyaoui qui a mis en exergue les difficultés que rencontrent les jeunes des régions du sud du pays. Les débats ont pris fin dans l'après-midi d'hier et ce sont les chefs des groupes parlementaires qui vont intervenir dans la matinée d'aujourd'hui avant que le Premier ministre ne réponde demain aux différentes préoccupations soulevées par les sénateurs. 50e anniversaire de l'Indépendance Zohra Drif demande l'institution d'une commission nationale La sénatrice Zohra Drif a demandé la création d'une commission nationale pour prendre en charge les festivités relatives au cinquantième anniversaire de l'indépendance du pays, qui sera commémoré le 5 juillet 2012. Intervenant lors des débats portant sur la Déclaration de politique générale du gouvernement, cette sénatrice du tiers présidentiel, qui est une moudjahida, a demandé à ce que cette commission, qui doit être formée de ministres, de parlementaires, d'experts et de moudjahidine et moudjahidate,doit avoir tous les moyens et ce dans le but de bien préparer cet événement. Elle a affirmé que cette démarche se doit d'être une réplique à l'ex-colonisateur qui a institué une commission en vue de célébrer l'anniversaire de juillet 1962, Une action à travers laquelle l'ex-colonisateur veut mettre certainement en avant de ce qu'il considère les aspects positifs de la colonisation. Interpellant Ahmed Ouyahia elle dira « Monsieur le Premier ministre ne laissez pas l'ex-colonisateur voler de nouveau les rêves de nos jeunes ».