Le secrétaire général du FLN a expliqué les raisons l'ayant poussé à annoncer devant les membres du comité central, réunis ce week-end en session ordinaire, que le candidat du parti à la présidentielle de 2014 sera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le secrétaire général du FLN a expliqué les raisons l'ayant poussé à annoncer devant les membres du comité central, réunis ce week-end en session ordinaire, que le candidat du parti à la présidentielle de 2014 sera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Une annonce qui, il faut le dire, a suscité nombre d'interrogations tant elle semblait prématurée puisque cette importante échéance politique est encore très lointaine. « C'est parce que les supputations se sont amplifiées et c'est aussi pour dire que notre position est claire » a indiqué Belkhadem, hier, lors d'une conférence de presse avant d'ajouter que « c'est aussi pour faire sortir le pays de sa léthargie et de son immobilisme. Le pays a besoin de stabilité ». Plus loin il dira encore que « l'incertitude n'est pas de mise dans ce cas précis car cette position est naturelle du fait qu'il est le président de notre parti ; Notre parti qui ne peut éloigner les proches, ni rapprocher les lointains ». En d'autres termes le FLN, d'après les explications de son secrétaire général, ne peut cautionner aucune candidature qui ne serait pas issue ou proche du parti. Cette annonce se veut aussi une réponse à « ceux qui ont commencé à sortir leurs chevaux avant le début de la course » a, en outre, précisé le conférencier qui est revenu longuement sur la situation interne que traverse le parti, qui a abouti au gel de la qualité de membre du comité central de deux animateurs du mouvement « du Redressement et de l'authenticité », en l'occurrence El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara, ainsi que l'éviction de Mahmoud Khoudri et Mohamed Bourayou de la commission de discipline. Belkhadem, très revigoré après le soutien du comité central, a indiqué que la présence « massive » à cette session de 321 membres sur un total de 350 alors que 13 absences ont été justifiées, a incontestablement « une signification politique puisqu' elle constitue un message politique clair et atteste que le parti a conforté son unité et sa cohésion ». Réitérant sa disponibilité à prendre langue avec ceux qui ne sont pas d'accord avec sa ligne politique il dira toutefois que « les feuilles mortes n'ont aucune utilité ». L'allusion à Mohamed Seghir Kara et El Hadi Khaldi est on ne peut plus évidente qui, selon lui, font partie de ceux qui ont mené « un travail fractionnel. Un travail de sape qui me dérange et ce contrairement au débat d'idées » comme celui engagé par d'autres cadres mécontents, à l'exemple d'Abderrazak Bouhara, Mohamed Boukhalfa ou Salah Goudjil, tous trois opposés aux positions du secrétaire général du parti, mais qui n'ont pas subi le même sort qu'El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara. « Aussi il n'y a pas une démarche selon le principe de deux poids deux mesures » a expliqué, à ce propos, Belkhadem qui dira en outre que si des preuves sont réunies, Khoudri et Bourayou, qui ont été évincés de la commission de discipline pour avoir pris fait et cause avec Kara et Khaldi, risquent de subir le même sort que ces deux derniers et seront par conséquent traduits devant la commission de discipline. Il dira que cette opposition a commencé à se manifester après la composition du bureau politique et, à ce propos justement, il a révélé que l'ambassadeur d'Algérie au Caire, Abdelkader Hadjar, dont l'absence à la session du comité central a été remarquée, « est lui aussi en colère par rapport à la composante du bureau politique, mais pas la même colère que celle exprimée par les autres ». Le secrétaire général, qui a tendu la main aux contestataires et s'est dit prêt à rencontrer les 17 membres du CC qui ont brillé par leur absence a néanmoins soutenu « qu'on ne transige pas quand il y a un travail fractionnel car les dispositions des statuts du parti seront appliquées avec rigueur ». Mais cela ne veut pas dire « qu'il y aura des purges car le FLN n'est pas le Goulag et même les deux personnes suspendues peuvent venir s'expliquer et présenter leurs excuses devant le comité central » a-t-il souligné. Après avoir appellé ses troupes à se préparer pour les élections de 2012, Belkhadem a évoqué la question de la criminalisation du colonialisme en affirmant que « le FLN n'a pas changé de position puisque c'est une question de principe et sur ce point nous sommes tous d'accord, mais la divergence porte sur la manière d'y parvenir » en laissant clairement entendre qu'à la faveur de la conférence qui sera organisée au mois de mars prochain il y aura du nouveau sur ce plan. Une annonce qui, il faut le dire, a suscité nombre d'interrogations tant elle semblait prématurée puisque cette importante échéance politique est encore très lointaine. « C'est parce que les supputations se sont amplifiées et c'est aussi pour dire que notre position est claire » a indiqué Belkhadem, hier, lors d'une conférence de presse avant d'ajouter que « c'est aussi pour faire sortir le pays de sa léthargie et de son immobilisme. Le pays a besoin de stabilité ». Plus loin il dira encore que « l'incertitude n'est pas de mise dans ce cas précis car cette position est naturelle du fait qu'il est le président de notre parti ; Notre parti qui ne peut éloigner les proches, ni rapprocher les lointains ». En d'autres termes le FLN, d'après les explications de son secrétaire général, ne peut cautionner aucune candidature qui ne serait pas issue ou proche du parti. Cette annonce se veut aussi une réponse à « ceux qui ont commencé à sortir leurs chevaux avant le début de la course » a, en outre, précisé le conférencier qui est revenu longuement sur la situation interne que traverse le parti, qui a abouti au gel de la qualité de membre du comité central de deux animateurs du mouvement « du Redressement et de l'authenticité », en l'occurrence El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara, ainsi que l'éviction de Mahmoud Khoudri et Mohamed Bourayou de la commission de discipline. Belkhadem, très revigoré après le soutien du comité central, a indiqué que la présence « massive » à cette session de 321 membres sur un total de 350 alors que 13 absences ont été justifiées, a incontestablement « une signification politique puisqu' elle constitue un message politique clair et atteste que le parti a conforté son unité et sa cohésion ». Réitérant sa disponibilité à prendre langue avec ceux qui ne sont pas d'accord avec sa ligne politique il dira toutefois que « les feuilles mortes n'ont aucune utilité ». L'allusion à Mohamed Seghir Kara et El Hadi Khaldi est on ne peut plus évidente qui, selon lui, font partie de ceux qui ont mené « un travail fractionnel. Un travail de sape qui me dérange et ce contrairement au débat d'idées » comme celui engagé par d'autres cadres mécontents, à l'exemple d'Abderrazak Bouhara, Mohamed Boukhalfa ou Salah Goudjil, tous trois opposés aux positions du secrétaire général du parti, mais qui n'ont pas subi le même sort qu'El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara. « Aussi il n'y a pas une démarche selon le principe de deux poids deux mesures » a expliqué, à ce propos, Belkhadem qui dira en outre que si des preuves sont réunies, Khoudri et Bourayou, qui ont été évincés de la commission de discipline pour avoir pris fait et cause avec Kara et Khaldi, risquent de subir le même sort que ces deux derniers et seront par conséquent traduits devant la commission de discipline. Il dira que cette opposition a commencé à se manifester après la composition du bureau politique et, à ce propos justement, il a révélé que l'ambassadeur d'Algérie au Caire, Abdelkader Hadjar, dont l'absence à la session du comité central a été remarquée, « est lui aussi en colère par rapport à la composante du bureau politique, mais pas la même colère que celle exprimée par les autres ». Le secrétaire général, qui a tendu la main aux contestataires et s'est dit prêt à rencontrer les 17 membres du CC qui ont brillé par leur absence a néanmoins soutenu « qu'on ne transige pas quand il y a un travail fractionnel car les dispositions des statuts du parti seront appliquées avec rigueur ». Mais cela ne veut pas dire « qu'il y aura des purges car le FLN n'est pas le Goulag et même les deux personnes suspendues peuvent venir s'expliquer et présenter leurs excuses devant le comité central » a-t-il souligné. Après avoir appellé ses troupes à se préparer pour les élections de 2012, Belkhadem a évoqué la question de la criminalisation du colonialisme en affirmant que « le FLN n'a pas changé de position puisque c'est une question de principe et sur ce point nous sommes tous d'accord, mais la divergence porte sur la manière d'y parvenir » en laissant clairement entendre qu'à la faveur de la conférence qui sera organisée au mois de mars prochain il y aura du nouveau sur ce plan.