Le Front des forces socialistes (FFS) ambitionne de « recréer des espaces de débat public sur les grandes questions nationales ». C'est là l'objectif principal de la Conférence nationale d'évaluation que compte organiser le parti d'Aït Ahmed en 2011, dont la date n'a pas encore été fixée. « La conférence a pour ambition de créer un projet alternatif et passer en revue toutes les étapes traversées par le parti, avec une évaluation approfondie de toutes les grandes questions nationales », a indiqué hier, Karim Tabbou, Premier secrétaire du FFS, lors d'un point de presse organisé au siège national à Alger. Le conférencier qui fait part des conclusions des travaux de la 4e session ordinaire du conseil national qui se sont achevés avant-hier, a annoncé l'installation d'une commission indépendante pour préparer ladite Conférence nationale au début de l'année prochaine. Il s'agit, selon le Premier secrétaire national du plus vieux parti d'opposition, de « rediscuter » les grandes questions de l'heure, en ouvrant de réels espaces afin de « réinstaurer le débat là où il le faut le faire», c'est-à-dire au sein de la société. Au menu de la prochaine Conférence du FFS, Karim Tabbou énumérera les thèmes de la démocratie procédurale, la corruption, la situation sécuritaire, les phénomènes de société et autres grands dossiers de l'heure tel le nouveau Code communal. A propos de ce dernier, le conférencier a souligné sa stupéfaction face à l'invitation dont a été destinataire son parti de la part de la commission des affaires juridiques de l'APN, l'invitant à déléguer 4 maires pour participer au débat sur le nouveau Code des communes. « Le FFS n'a jamais cautionné un code adopté sans débat préalable, et puis nos élus locaux sont des cadres et pas des caporaux », a précisé Tabbou, tout en rappelant que le FFS a déserté l'hémicycle depuis plusieurs années, accusant de la sorte une fin de non-recevoir à l'invitation de l'APN. Interrogé par ailleurs sur la participation du parti de Hocine Aït Ahmed aux prochaines échéances électorales, le Premier secrétaire national a dit que « le FFS garde toutes les options ouvertes », tout en expliquant que les enjeux de l'heure ne résident dans la participation ou pas aux élections, mais de redorer le blason de la démocratie en Algérie. Tabbou a néanmoins tenu à préciser que « vis-à-vis de la loi, le parti peut prendre part aux prochaines élections ». A propos des révélations de WikiLeaks, « il n'y a aucun câble sur le FFS », s'est-il réjoui, avant d'ajouter que « l'opinion publique sait maintenant quels sont les partis qui sont actionnés par les services », faisant allusion directe aux informations divulguées concernant le président du RCD. Le Front des forces socialistes (FFS) ambitionne de « recréer des espaces de débat public sur les grandes questions nationales ». C'est là l'objectif principal de la Conférence nationale d'évaluation que compte organiser le parti d'Aït Ahmed en 2011, dont la date n'a pas encore été fixée. « La conférence a pour ambition de créer un projet alternatif et passer en revue toutes les étapes traversées par le parti, avec une évaluation approfondie de toutes les grandes questions nationales », a indiqué hier, Karim Tabbou, Premier secrétaire du FFS, lors d'un point de presse organisé au siège national à Alger. Le conférencier qui fait part des conclusions des travaux de la 4e session ordinaire du conseil national qui se sont achevés avant-hier, a annoncé l'installation d'une commission indépendante pour préparer ladite Conférence nationale au début de l'année prochaine. Il s'agit, selon le Premier secrétaire national du plus vieux parti d'opposition, de « rediscuter » les grandes questions de l'heure, en ouvrant de réels espaces afin de « réinstaurer le débat là où il le faut le faire», c'est-à-dire au sein de la société. Au menu de la prochaine Conférence du FFS, Karim Tabbou énumérera les thèmes de la démocratie procédurale, la corruption, la situation sécuritaire, les phénomènes de société et autres grands dossiers de l'heure tel le nouveau Code communal. A propos de ce dernier, le conférencier a souligné sa stupéfaction face à l'invitation dont a été destinataire son parti de la part de la commission des affaires juridiques de l'APN, l'invitant à déléguer 4 maires pour participer au débat sur le nouveau Code des communes. « Le FFS n'a jamais cautionné un code adopté sans débat préalable, et puis nos élus locaux sont des cadres et pas des caporaux », a précisé Tabbou, tout en rappelant que le FFS a déserté l'hémicycle depuis plusieurs années, accusant de la sorte une fin de non-recevoir à l'invitation de l'APN. Interrogé par ailleurs sur la participation du parti de Hocine Aït Ahmed aux prochaines échéances électorales, le Premier secrétaire national a dit que « le FFS garde toutes les options ouvertes », tout en expliquant que les enjeux de l'heure ne résident dans la participation ou pas aux élections, mais de redorer le blason de la démocratie en Algérie. Tabbou a néanmoins tenu à préciser que « vis-à-vis de la loi, le parti peut prendre part aux prochaines élections ». A propos des révélations de WikiLeaks, « il n'y a aucun câble sur le FFS », s'est-il réjoui, avant d'ajouter que « l'opinion publique sait maintenant quels sont les partis qui sont actionnés par les services », faisant allusion directe aux informations divulguées concernant le président du RCD.