La crise du lait qui persiste depuis de longs mois n'en finit pas de causer des dégâts au niveau de l'ONIL (Office interprofessionnel du lait), la structure chargée de gérer cette filière sensible. Créée à l'origine pour mettre de l'ordre dans la production de lait en sachet et promouvoir la production de lait cru, l'organisme n'a pas pu aller au bout de la mission qui lui était confiée par le ministère de l'Agriculture, celle de réguler la marché et mettre fin à l'anarchie qui a caractérisé la distribution du lait en sachet à travers le territoire national et encouragé les producteurs de lait en sachet à s'investir dans la collecte et la transformation de ce liquide nourricier. Conséquence de cette incapacité à apporter un remède à cette crise qui perdure malgré les tentatives pour la résoudre, le directeur général Hafid Djelouli a été limogé sur décision du ministère de l'Agriculture et du Développement rural a la veille de l'entrée en vigueur du nouveau dispositif initié par le département de Rachid Benaïssa. Lequel dispositif a été critiqué par certains producteurs de lait en sachet qui ont émis des réserves sur certains points « flous » du dispositif. Le nouveau dispositif stipule que les laiteries publiques et privées sont soumises à des conditions en matière de production et de distribution de lait pasteurisé conditionné en sachet plastique polyéthylène (LPC), outre le fait toute laiterie conventionnée comme partenaire (de l'ONIL) devra préciser les quantités de LPC qu'elle s'engage à distribuer quotidiennement dans sa wilaya d'implantation et éventuellement dans d'autres wilayas. Les transformateurs doivent également donner des informations sur les moyens « propres et/ou distributeurs subventionnés » qu'ils comptent mettre en œuvre pour la distribution et doivent présenter trimestriellement un état récapitulatif des quantités de lait demi-écrémé fabriquées et distribuées à partir de poudre de lait subventionnée. Il reste que l'année qui débute et sur laquelle reposent les espoirs du ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour juguler la crise du lait qui reste incompréhensive pour les citoyens obligés de faire la queue ou attendre un hypothétique camion livreur, n'a pas encore livré tous ses secrets. Le limogeage de Dg de l'ONIL et l'apport d'un nouveau gestionnaire donnera-t-il plus de tonus à cet organisme qui s'est embourbé dans des querelles sans fin avec les producteurs de lait en sachet ? Le désormais ex-responsable a-t-il été victime de son volontarisme a vouloir imposer le nouveau dispositif sans une concertation avec les milieux de la profession qui sont au moins au fait des difficultés que traverse cette filière sensible et qui pouvaient mettre à profit leur l'expérience acquise dans le métier de transformateur et distributeur pour remettre sur les rails une fois pour toute la filière lait ? La crise du lait qui persiste depuis de longs mois n'en finit pas de causer des dégâts au niveau de l'ONIL (Office interprofessionnel du lait), la structure chargée de gérer cette filière sensible. Créée à l'origine pour mettre de l'ordre dans la production de lait en sachet et promouvoir la production de lait cru, l'organisme n'a pas pu aller au bout de la mission qui lui était confiée par le ministère de l'Agriculture, celle de réguler la marché et mettre fin à l'anarchie qui a caractérisé la distribution du lait en sachet à travers le territoire national et encouragé les producteurs de lait en sachet à s'investir dans la collecte et la transformation de ce liquide nourricier. Conséquence de cette incapacité à apporter un remède à cette crise qui perdure malgré les tentatives pour la résoudre, le directeur général Hafid Djelouli a été limogé sur décision du ministère de l'Agriculture et du Développement rural a la veille de l'entrée en vigueur du nouveau dispositif initié par le département de Rachid Benaïssa. Lequel dispositif a été critiqué par certains producteurs de lait en sachet qui ont émis des réserves sur certains points « flous » du dispositif. Le nouveau dispositif stipule que les laiteries publiques et privées sont soumises à des conditions en matière de production et de distribution de lait pasteurisé conditionné en sachet plastique polyéthylène (LPC), outre le fait toute laiterie conventionnée comme partenaire (de l'ONIL) devra préciser les quantités de LPC qu'elle s'engage à distribuer quotidiennement dans sa wilaya d'implantation et éventuellement dans d'autres wilayas. Les transformateurs doivent également donner des informations sur les moyens « propres et/ou distributeurs subventionnés » qu'ils comptent mettre en œuvre pour la distribution et doivent présenter trimestriellement un état récapitulatif des quantités de lait demi-écrémé fabriquées et distribuées à partir de poudre de lait subventionnée. Il reste que l'année qui débute et sur laquelle reposent les espoirs du ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour juguler la crise du lait qui reste incompréhensive pour les citoyens obligés de faire la queue ou attendre un hypothétique camion livreur, n'a pas encore livré tous ses secrets. Le limogeage de Dg de l'ONIL et l'apport d'un nouveau gestionnaire donnera-t-il plus de tonus à cet organisme qui s'est embourbé dans des querelles sans fin avec les producteurs de lait en sachet ? Le désormais ex-responsable a-t-il été victime de son volontarisme a vouloir imposer le nouveau dispositif sans une concertation avec les milieux de la profession qui sont au moins au fait des difficultés que traverse cette filière sensible et qui pouvaient mettre à profit leur l'expérience acquise dans le métier de transformateur et distributeur pour remettre sur les rails une fois pour toute la filière lait ?