Photo : Lylia M. «Le problème de la pénurie de lait en sachet pasteurisé constaté depuis plus d'un mois sur le marché national est enfin réglé». C'est, du moins, la confirmation de M. Djelouli, président de l'Office national interprofessionnel du lait. Contacté hier, ce dernier a fait savoir que les laiteries ont remis en branle leur machine de production alimentant progressivement le marché. «La situation s'est stabilisée», a-t-il indiqué avant d'ajouter «qu'il n'y a plus de pénurie de lait en sachet. Le problème est complètement réglé». Toutefois, il a tenu à préciser que cette pénurie n'a aucune relation avec la disponibilité de la matière première. Le président de l'ONIL persiste et signe en confirmant «que jamais il n'y a eu de réduction de quota de la poudre de lait.Certes, il y a eu des perturbations mais qui ont été prises en charge dans l'immédiat». Le président de l'ONIL a fait savoir qu'un nouveau dispositif sera mis en place dans les jours à venir. Il s'agit, dit-il, de lancer un appel d'offre à l'ensemble des laiteries en vue d'améliorer l'approvisionnement du lait en sachet. M. Djelouli a même souligné que tous les acteurs de la filière lait se réuniront dans le cadre d'une réunion que le Comité interprofessionnel du lait (CIL) a prévue pour la semaine prochaine. Selon son président M. Benchikour, cette réunion a pour objectif de discuter les raisons à l'origine de la pénurie sur le marché national. Il serait question, a-t-il ajouté, de passer en revue tout ce qui a trait à l'organisation de la distribution de la poudre de lait. Contacté hier, ce dernier a souligné qu'il est nécessaire «de savoir où va la poudre de lait». Confirmant les dires de M. Djelouli, la pénurie du lait en sachet ressentie ces derniers temps ne serait en aucun cas liée au manque de la poudre de lait eu égard à sa disponibilité. «Certes, le CIL est un organe de consultation mais nous essayerons de mettre au clair les causes ayant engendré cette pénurie», a-t-il dit.Et d'ajouter «que les intervenants ont pris conscience de la situation et chacun d'eux fait de son mieux». M. Benchikour estime, par ailleurs, que pour régler définitivement ce problème, les transformateurs doivent s'orienter vers le lait cru comme il est nécessaire de multiplier les encouragements afin de promouvoir la production nationale. Pour rappel, la Confédération interprofessionnelle des producteurs algériens (CIPA) et l'Office national interprofessionnel du lait se sont jetés la balle, rejetant toute responsabilité. Alors que la CIPA a dénoncé les retards dans les affectations des quotas de la poudre de lait aux transformateurs, l'ONIL a attesté le contraire.