Les pouvoirs publics déploient des efforts colossaux pour endiguer la crise du lait qui s'installe dans la durée. En installant un nouveau directeur général à la tête de l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL), et en contractualisant les laiteries privées et publiques dans l'optique de rendre disponible cet aliment sur le marché, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural fait montre de bonne foi pour juguler la crise. Seulement, le sachet de lait n'est plus disponible après 7 H : 00 du matin dans certaines localités du pays. Dans certaines autres, il est écoulé à des prix beaucoup plus élevés que ceux fixés par les pouvoirs publics. Des Algériens déplorent encore la qualité du lait qui se vend dans les sachets ces derniers mois. En effet, certains producteurs rusent dans la composante de cet aliment de première nécessité, jusqu'à le vider de sa substance, une manière pour eux de glaner des bénéfices supplémentaires. Entre les pouvoirs publics qui décrient l'utilisation de la poudre subventionnée pour d'autres matières dérivées du lait, et les transformateurs qui déclament la rareté et la cherté de ladite poudre, le citoyen subit les retombées d'une situation inextricable. D'ailleurs le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, s'en était pris violemment aux transformateurs de lait. « Ce ne sont même pas des producteurs. Ils mélangent de l'eau avec de la poudre», avait-il dénoncé. Les propriétaires de ces laiteries privées, constitués en collectif de défense, s'étaient alors insurgés, entre autres, contre les «restrictions imposées» par l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL) dans l'approvisionnement en poudre de lait. Pourtant «L'ONIL dispose de quantités suffisantes en poudre de lait », rétorquait le ministre. Ainsi, un meilleur suivi de la traçabilité de la poudre subventionnée et les normes de fabrication du lait en sachet permettrait de débusquer les pseudo-transformateurs, et épargnerait au consommateur algérien la pénurie et la mauvaise qualité de ce produit de large consommation. Il s'agit également d'encourager davantage la production nationale, en octroyant des facilités pour les initiatives privées, comme l'importation de génisses et l'élevage bovin dans les contrées rurales du pays. La disponibilité du lait cru résoudrait immanquablement la crise et ce n'est pas les potentialités qui feront défaut. Les pouvoirs publics déploient des efforts colossaux pour endiguer la crise du lait qui s'installe dans la durée. En installant un nouveau directeur général à la tête de l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL), et en contractualisant les laiteries privées et publiques dans l'optique de rendre disponible cet aliment sur le marché, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural fait montre de bonne foi pour juguler la crise. Seulement, le sachet de lait n'est plus disponible après 7 H : 00 du matin dans certaines localités du pays. Dans certaines autres, il est écoulé à des prix beaucoup plus élevés que ceux fixés par les pouvoirs publics. Des Algériens déplorent encore la qualité du lait qui se vend dans les sachets ces derniers mois. En effet, certains producteurs rusent dans la composante de cet aliment de première nécessité, jusqu'à le vider de sa substance, une manière pour eux de glaner des bénéfices supplémentaires. Entre les pouvoirs publics qui décrient l'utilisation de la poudre subventionnée pour d'autres matières dérivées du lait, et les transformateurs qui déclament la rareté et la cherté de ladite poudre, le citoyen subit les retombées d'une situation inextricable. D'ailleurs le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, s'en était pris violemment aux transformateurs de lait. « Ce ne sont même pas des producteurs. Ils mélangent de l'eau avec de la poudre», avait-il dénoncé. Les propriétaires de ces laiteries privées, constitués en collectif de défense, s'étaient alors insurgés, entre autres, contre les «restrictions imposées» par l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL) dans l'approvisionnement en poudre de lait. Pourtant «L'ONIL dispose de quantités suffisantes en poudre de lait », rétorquait le ministre. Ainsi, un meilleur suivi de la traçabilité de la poudre subventionnée et les normes de fabrication du lait en sachet permettrait de débusquer les pseudo-transformateurs, et épargnerait au consommateur algérien la pénurie et la mauvaise qualité de ce produit de large consommation. Il s'agit également d'encourager davantage la production nationale, en octroyant des facilités pour les initiatives privées, comme l'importation de génisses et l'élevage bovin dans les contrées rurales du pays. La disponibilité du lait cru résoudrait immanquablement la crise et ce n'est pas les potentialités qui feront défaut.