Après la révolte des petites bourses, qui s'est traduite par des émeutes depuis déjà 3 jours dans plusieurs villes du pays, l'Union générale des commerçants et artisans algériens UGCAA a plaidé pour le plafonnement des prix des produits de large consommation, notamment le sucre et l'huile, dont les prix ont fortement augmenté au début de cette année qui s'annonce chaud. «La hausse des prix des produits de large consommation connaissent durant ces dernières années des hausses constantes. Mais l'augmentation des prix relevée ces derniers jours est forte, car il s'agit de hausses de 20 voire de 30 %. C'est pour cela que l'UGCAA appelle l'Etat à plafonner les prix de ces produits, à l'instar du sucre, de l'huile et des légumes secs », a affirmé Salah Souilah, secrétaire général de l'UGCAA. Il a, dans ce sens, indiqué qu'afin de juguler cette flambée des prix, il est nécessaire pour les pouvoirs publics d'appliquer cette mesure sur tous les intervenants dans le circuit commercial, à savoir « les importateurs, les grossistes et les détaillants » des produits alimentaires de première nécessité. Sur ce dernier point, il est à noter que les intervenants sur le marché, face à cette situation, se rejettent la responsabilité. « Pour les détaillants, les grossistes en sont responsables. Mais ces derniers attribuent cette hausse aux prix appliqués par les importateurs, lesquels considèrent que l'évolution des prix des produits sur le marché local est liée aux fluctuations des cours sur le marché mondial », a-t-il dit à ce propos. Pour ce qui est de son union, Souilah a assuré qu'elle intervient de façon ininterrompue dans le domaine de la sensibilisation des commerçants, et ce, soit à travers le contact direct ou par voie de presse « dans le but de faire respecter les prix ». Il faut dire qu'une virée dans quelques échoppes de la capitale, d'ailleurs comme partout dans le pays, permet de confirmer la tendance haussière de la mercuriale des denrées alimentaires. L'huile de table, dont le prix était de 660 DA pour le bidon de 5 litres, frôle les 780 DA. Le sucre est, pour sa part, proposé à pas moins de 130 DA, tandis que la farine est passée à 65 DA le kg. Cette hausse fulgurante est certainement inquiétante pour le consommateur, particulièrement les petites bourses, mais elle fait part également des préoccupations des boulangers qui disent être contraints « de répercuter les nouveaux prix sur leurs produits ». Avec un « prix du quintal de farine de 2.180 DA chez les grossistes, de l'huile dont le prix d'un bidon de 5 litres à 750 DA et le sucre qui est cédé désormais au marché de gros à 110 DA contre 79 DA il y a quelques jours, je serai obligé, si cette hausse persiste, d'augmenter automatiquement les prix de mes produits, sinon je serai pénalisé », a fait remarquer à l'APS Ahmed, gérant d'une boulangerie-pâtisserie à Alger-Centre. Il est à rappeler que l'Etat a, dans le cadre de la régulation des prix des denrées de première nécessité, maintenu les prix d'achat des céréales auprès des Coopératives des céréales et de légumes secs CCLC, à savoir 4.500 DA le quintal pour le blé dur, 3.500 DA pour le blé tendre et 2.500 DA pour l'orge. En outre, le pain ordinaire est fixé à 7,5 DA, pour les rares boulangeries qui en produisent encore ce type de pain, et 8,5 DA pour une baguette de pain amélioré. Ainsi le sachet d'un litre de « lait » est maintenu à 25 DA. Il est toutefois utile de noter que le ministère du Commerce a, récemment, réitéré la volonté de l'Etat en vue de poursuivre sa politique quant à la subvention des prix des produits de large consommation qui, rappelons le, ont connu ces derniers jours de fortes hausses dues particulièrement à « l'augmentation des cours sur les marchés mondiaux et à l'exagération des marges bénéficiaires pratiquées par certains commerçants ». De son côté, le département de Benbada se penche actuellement sur la promulgation rapide des textes d'application de la loi sur la concurrence et les pratiques commerciales à travers « le plafonnement des prix et la limitation des marges de bénéfice des produits de large consommation », indique-t-on. Après la révolte des petites bourses, qui s'est traduite par des émeutes depuis déjà 3 jours dans plusieurs villes du pays, l'Union générale des commerçants et artisans algériens UGCAA a plaidé pour le plafonnement des prix des produits de large consommation, notamment le sucre et l'huile, dont les prix ont fortement augmenté au début de cette année qui s'annonce chaud. «La hausse des prix des produits de large consommation connaissent durant ces dernières années des hausses constantes. Mais l'augmentation des prix relevée ces derniers jours est forte, car il s'agit de hausses de 20 voire de 30 %. C'est pour cela que l'UGCAA appelle l'Etat à plafonner les prix de ces produits, à l'instar du sucre, de l'huile et des légumes secs », a affirmé Salah Souilah, secrétaire général de l'UGCAA. Il a, dans ce sens, indiqué qu'afin de juguler cette flambée des prix, il est nécessaire pour les pouvoirs publics d'appliquer cette mesure sur tous les intervenants dans le circuit commercial, à savoir « les importateurs, les grossistes et les détaillants » des produits alimentaires de première nécessité. Sur ce dernier point, il est à noter que les intervenants sur le marché, face à cette situation, se rejettent la responsabilité. « Pour les détaillants, les grossistes en sont responsables. Mais ces derniers attribuent cette hausse aux prix appliqués par les importateurs, lesquels considèrent que l'évolution des prix des produits sur le marché local est liée aux fluctuations des cours sur le marché mondial », a-t-il dit à ce propos. Pour ce qui est de son union, Souilah a assuré qu'elle intervient de façon ininterrompue dans le domaine de la sensibilisation des commerçants, et ce, soit à travers le contact direct ou par voie de presse « dans le but de faire respecter les prix ». Il faut dire qu'une virée dans quelques échoppes de la capitale, d'ailleurs comme partout dans le pays, permet de confirmer la tendance haussière de la mercuriale des denrées alimentaires. L'huile de table, dont le prix était de 660 DA pour le bidon de 5 litres, frôle les 780 DA. Le sucre est, pour sa part, proposé à pas moins de 130 DA, tandis que la farine est passée à 65 DA le kg. Cette hausse fulgurante est certainement inquiétante pour le consommateur, particulièrement les petites bourses, mais elle fait part également des préoccupations des boulangers qui disent être contraints « de répercuter les nouveaux prix sur leurs produits ». Avec un « prix du quintal de farine de 2.180 DA chez les grossistes, de l'huile dont le prix d'un bidon de 5 litres à 750 DA et le sucre qui est cédé désormais au marché de gros à 110 DA contre 79 DA il y a quelques jours, je serai obligé, si cette hausse persiste, d'augmenter automatiquement les prix de mes produits, sinon je serai pénalisé », a fait remarquer à l'APS Ahmed, gérant d'une boulangerie-pâtisserie à Alger-Centre. Il est à rappeler que l'Etat a, dans le cadre de la régulation des prix des denrées de première nécessité, maintenu les prix d'achat des céréales auprès des Coopératives des céréales et de légumes secs CCLC, à savoir 4.500 DA le quintal pour le blé dur, 3.500 DA pour le blé tendre et 2.500 DA pour l'orge. En outre, le pain ordinaire est fixé à 7,5 DA, pour les rares boulangeries qui en produisent encore ce type de pain, et 8,5 DA pour une baguette de pain amélioré. Ainsi le sachet d'un litre de « lait » est maintenu à 25 DA. Il est toutefois utile de noter que le ministère du Commerce a, récemment, réitéré la volonté de l'Etat en vue de poursuivre sa politique quant à la subvention des prix des produits de large consommation qui, rappelons le, ont connu ces derniers jours de fortes hausses dues particulièrement à « l'augmentation des cours sur les marchés mondiaux et à l'exagération des marges bénéficiaires pratiquées par certains commerçants ». De son côté, le département de Benbada se penche actuellement sur la promulgation rapide des textes d'application de la loi sur la concurrence et les pratiques commerciales à travers « le plafonnement des prix et la limitation des marges de bénéfice des produits de large consommation », indique-t-on.