Le premier directeur général adjoint du FMI, M. John Lipsky, a indiqué mercredi dernier que l'année 2011 sera décisive pour la reprise économique mondiale et la coopération internationale. Le premier directeur général adjoint du FMI, M. John Lipsky, a indiqué mercredi dernier que l'année 2011 sera décisive pour la reprise économique mondiale et la coopération internationale. A l'heure où les effets de la crise de 2008-09 commencent à s'estomper et dans le sillage des efforts sans précédent consentis en 2010 pour dessiner les contours du monde de l'après crise, c'est en 2011 que les nouveaux plans seront exécutés, mis à l'épreuve et évalués, a-t-il avancé dans le blog du FMI, ajoutant que s'ils sont couronnés de succès, un nouveau modèle de gouvernance économique et financière mondiale est à l'œuvre. Pour ce responsable du FMI, rapporte l'APS, les perspectives économiques pour 2011 sont prometteuses, mais la coexistence d'une croissance rapide dans les pays émergents et d'une progression lente dans les pays avancés, malgré leur considérable excédent de capacité, risque de dominer encore l'année 2011. Si la croissance de la demande intérieure s'est intensifiée dans la plupart des pays émergents, leur excédent commercial global demeure substantiel, selon le numéro 2 de cette institution, estimant que le niveau élevé du chômage, la faiblesse des budgets des ménages, la lente progression des revenus et les corrections toujours à l'œuvre dans le secteur financier freinent la reprise dans les pays avancés. En fait, a-t-il observé, à supposer que les actuelles politiques soient maintenues, il ne faut pas s'attendre à une réduction notable des gros déséquilibres courants qui continuent de miner la confiance dans la viabilité de l'expansion. Abordant les risques baissiers qui pèsent sur les perspectives économiques mondiales, M. Lipsky a cité les regains de turbulence, le chômage et un risque de surchauffe dans les pays émergents. En effet, explique-t-il, les regains de turbulences dans les marchés de la dette souveraine pourraient s'étendre à l'économie réelle et à toutes les régions. La confiance des investisseurs en Europe est particulièrement fragile. Pour le chômage, s'il reste élevé, vu les risques baissiers dans le secteur immobilier de plusieurs pays avancés, il pourrait saper la confiance des consommateurs et, partant, ralentir les dépenses des ménages et assombrir les perspectives de croissance mondiale. En outre, poursuit-il, la croissance supérieure à la tendance, l'appréciation des actifs et l'accélération de l'inflation dans plusieurs pays émergents font craindre un risque de surchauffe, et des difficultés face à l'afflux de capitaux, avec un renforcement des monnaies. Autrement dit, malgré le rebond économique mondial, de profonds ajustements seront nécessaires pour promouvoir les objectifs d'une croissance mondiale forte, durable et équilibrée. Dans ce sens, il juge qu'il était clair que la coopération économique et financière mondiale renforcée ait un rôle primordial à jouer et compte tenu de l'intensification récente du rôle du FMI dans ce domaine, il sera d'autant plus important qu'il soit capable d'assumer ces responsabilités aussi nouvelles qu'élargies. Un processus de coopération plus complexe L'état actuel de la reprise rend le processus de coopération plus complexe, mais aussi d'autant plus important. Pendant cette seconde phase de l'après crise, les impératifs de la cohérence des politiques économiques sont devenus plus subtils, préconise-t-il. Le besoin accru de coopération ainsi que la nécessité d'adapter les programmes de politique économique aux situations diverses des pays du G-20 a été anticipé dans les décisions que les dirigeants ont prises lors de leur récent sommet à Séoul. Le Processus d'évaluation mutuelle (le PEM du G-20) a été ratifié comme structure permanente, qui doit s'appuyer sur un ensemble convenu d'orientations indicatives. Dans le cadre de ce processus, les efforts qui tendent à la réalisation des objectifs sous-jacents, à savoir une croissance mondiale forte, durable et équilibrée, doivent être évalués au niveau de chaque économie et examinés par les dirigeants lors de leur prochain sommet. La Déclaration de Séoul des dirigeants du G-20 contenait une liste détaillée, mais passée inaperçue, des ajustements auxquels chaque économie du G-20 était invitée à procéder dans le cadre du PEM. Naturellement, ce processus inédit pose des difficultés considérables. Il n'existe en effet aucun précédent qui corresponde exactement à l'ambition représentée par le PEM du G-20. Dans ces conditions, souhaite-t-il, il est permis d'être optimiste quant au potentiel de réussite du PEM. Cependant, redoute-t-il, la principale incertitude tient au fait qu'on ne sait pas si cette approche sera observée par tous les membres du G-20. Le PEM est certes dirigé par le G-20, mais ses dirigeants ont demandé un appui substantiel du FMI pour le mettre en œuvre. Par conséquent, 2011 sera une année où les améliorations de la surveillance économique exercée par le FMI occuperont le devant de la scène. L'examen triennal de la surveillance exercée par le FMI aura lieu cette année, a-t-il fait savoir. Ce qui offrira l'occasion aux pays membres d'évaluer les progrès accomplis dans ce domaine et de fixer des priorités pour les trois prochaines années. A l'heure où les effets de la crise de 2008-09 commencent à s'estomper et dans le sillage des efforts sans précédent consentis en 2010 pour dessiner les contours du monde de l'après crise, c'est en 2011 que les nouveaux plans seront exécutés, mis à l'épreuve et évalués, a-t-il avancé dans le blog du FMI, ajoutant que s'ils sont couronnés de succès, un nouveau modèle de gouvernance économique et financière mondiale est à l'œuvre. Pour ce responsable du FMI, rapporte l'APS, les perspectives économiques pour 2011 sont prometteuses, mais la coexistence d'une croissance rapide dans les pays émergents et d'une progression lente dans les pays avancés, malgré leur considérable excédent de capacité, risque de dominer encore l'année 2011. Si la croissance de la demande intérieure s'est intensifiée dans la plupart des pays émergents, leur excédent commercial global demeure substantiel, selon le numéro 2 de cette institution, estimant que le niveau élevé du chômage, la faiblesse des budgets des ménages, la lente progression des revenus et les corrections toujours à l'œuvre dans le secteur financier freinent la reprise dans les pays avancés. En fait, a-t-il observé, à supposer que les actuelles politiques soient maintenues, il ne faut pas s'attendre à une réduction notable des gros déséquilibres courants qui continuent de miner la confiance dans la viabilité de l'expansion. Abordant les risques baissiers qui pèsent sur les perspectives économiques mondiales, M. Lipsky a cité les regains de turbulence, le chômage et un risque de surchauffe dans les pays émergents. En effet, explique-t-il, les regains de turbulences dans les marchés de la dette souveraine pourraient s'étendre à l'économie réelle et à toutes les régions. La confiance des investisseurs en Europe est particulièrement fragile. Pour le chômage, s'il reste élevé, vu les risques baissiers dans le secteur immobilier de plusieurs pays avancés, il pourrait saper la confiance des consommateurs et, partant, ralentir les dépenses des ménages et assombrir les perspectives de croissance mondiale. En outre, poursuit-il, la croissance supérieure à la tendance, l'appréciation des actifs et l'accélération de l'inflation dans plusieurs pays émergents font craindre un risque de surchauffe, et des difficultés face à l'afflux de capitaux, avec un renforcement des monnaies. Autrement dit, malgré le rebond économique mondial, de profonds ajustements seront nécessaires pour promouvoir les objectifs d'une croissance mondiale forte, durable et équilibrée. Dans ce sens, il juge qu'il était clair que la coopération économique et financière mondiale renforcée ait un rôle primordial à jouer et compte tenu de l'intensification récente du rôle du FMI dans ce domaine, il sera d'autant plus important qu'il soit capable d'assumer ces responsabilités aussi nouvelles qu'élargies. Un processus de coopération plus complexe L'état actuel de la reprise rend le processus de coopération plus complexe, mais aussi d'autant plus important. Pendant cette seconde phase de l'après crise, les impératifs de la cohérence des politiques économiques sont devenus plus subtils, préconise-t-il. Le besoin accru de coopération ainsi que la nécessité d'adapter les programmes de politique économique aux situations diverses des pays du G-20 a été anticipé dans les décisions que les dirigeants ont prises lors de leur récent sommet à Séoul. Le Processus d'évaluation mutuelle (le PEM du G-20) a été ratifié comme structure permanente, qui doit s'appuyer sur un ensemble convenu d'orientations indicatives. Dans le cadre de ce processus, les efforts qui tendent à la réalisation des objectifs sous-jacents, à savoir une croissance mondiale forte, durable et équilibrée, doivent être évalués au niveau de chaque économie et examinés par les dirigeants lors de leur prochain sommet. La Déclaration de Séoul des dirigeants du G-20 contenait une liste détaillée, mais passée inaperçue, des ajustements auxquels chaque économie du G-20 était invitée à procéder dans le cadre du PEM. Naturellement, ce processus inédit pose des difficultés considérables. Il n'existe en effet aucun précédent qui corresponde exactement à l'ambition représentée par le PEM du G-20. Dans ces conditions, souhaite-t-il, il est permis d'être optimiste quant au potentiel de réussite du PEM. Cependant, redoute-t-il, la principale incertitude tient au fait qu'on ne sait pas si cette approche sera observée par tous les membres du G-20. Le PEM est certes dirigé par le G-20, mais ses dirigeants ont demandé un appui substantiel du FMI pour le mettre en œuvre. Par conséquent, 2011 sera une année où les améliorations de la surveillance économique exercée par le FMI occuperont le devant de la scène. L'examen triennal de la surveillance exercée par le FMI aura lieu cette année, a-t-il fait savoir. Ce qui offrira l'occasion aux pays membres d'évaluer les progrès accomplis dans ce domaine et de fixer des priorités pour les trois prochaines années.