Quatre jours après l'annonce de la baisse des prix du sucre et de l'huile, les commerçants n'appliquent toujours pas ces nouvelles mesures décidées par le gouvernement. Grossistes et détaillants font fi des instructions du ministre du Commerce, Mustapha Benbada qui avait appelé à l'application de la nouvelle tarification immédiatement. Quatre jours après l'annonce de la baisse des prix du sucre et de l'huile, les commerçants n'appliquent toujours pas ces nouvelles mesures décidées par le gouvernement. Grossistes et détaillants font fi des instructions du ministre du Commerce, Mustapha Benbada qui avait appelé à l'application de la nouvelle tarification immédiatement. Certains détaillants dans la capitale continuent à écouler leurs produits avec les anciens prix fortement élevés, sous prétexte de terminer l'ancien stock qu'ils avaient acquis au prix fort. «Il faudra attendre au moins la fin de la semaine en cours pour pouvoir appliquer la nouvelle tarification, le temps de nous approvisionner avec la nouvelle tarification», nous a confié un détaillant. D'autres commerçants s'abstiennent tout simplement de vendre du sucre et de l'huile face à l'insistance des clients. Ceux-là préfèrent attendre que les grossistes leur remboursent le différentiel par rapport aux anciens prix, et refusent donc de s'aventurer avec le risque de perdre une bonne marge bénéficiaire. Les grossistes eux attendent les nouveaux arrivages de la part de leurs fournisseurs, et s'abstiennent donc d'alimenter les détaillants au barème des nouveaux prix fixés par le gouvernement suite aux violentes émeutes qui ont éclaté à travers le pays. «C'est les anciens stocks détenus par les différents commerçants qui posent problème, car nous ne savons pas pour l'instant comment procéder au paiement du différentiel entre l'ancien et le nouveau prix», soutient un autre détaillant de produits agroalimentaires. En effet, ces commerçants détaillants se retrouvent face à un dilemme ; vendre avec l'ancien prix prenant le risque de se faire dénoncer par les clients, attendre les nouveaux quotas des grossistes ou prendre le risque et appliquer la nouvelle tarification. Les grossistes temporisent eux aussi bien qu'ils soient informés par leurs fournisseurs qui les ont rassuré quant au remboursement du différentiel, en marchandises ou en espèce. En attendant, les citoyens ne retrouvent toujours pas les produits subventionnés par l'Etat, au prix de 90 DA le kilogramme de sucre et de 600 DA les 5 litres d'huile de table. Les appréhensions des commerçants détaillants, bien que légitimes, handicapent les citoyens. Ces derniers se voient contraints d'acquérir ces deux produits de large consommation au prix fort, celui qui les a fait sortir dans la rue, en l'absence d'un suivi rigoureux sur le terrain des nouvelles mesures décidées par les pouvoirs publics. L'ensemble des consommateurs a néanmoins salué le plafonnement des prix de ces deux produits, espérant que cela se généralise à d'autres produits non moins importants, afin de mettre fin à la spéculation sur le marché et préserver le pouvoir d'achat des Algériens. Certains détaillants dans la capitale continuent à écouler leurs produits avec les anciens prix fortement élevés, sous prétexte de terminer l'ancien stock qu'ils avaient acquis au prix fort. «Il faudra attendre au moins la fin de la semaine en cours pour pouvoir appliquer la nouvelle tarification, le temps de nous approvisionner avec la nouvelle tarification», nous a confié un détaillant. D'autres commerçants s'abstiennent tout simplement de vendre du sucre et de l'huile face à l'insistance des clients. Ceux-là préfèrent attendre que les grossistes leur remboursent le différentiel par rapport aux anciens prix, et refusent donc de s'aventurer avec le risque de perdre une bonne marge bénéficiaire. Les grossistes eux attendent les nouveaux arrivages de la part de leurs fournisseurs, et s'abstiennent donc d'alimenter les détaillants au barème des nouveaux prix fixés par le gouvernement suite aux violentes émeutes qui ont éclaté à travers le pays. «C'est les anciens stocks détenus par les différents commerçants qui posent problème, car nous ne savons pas pour l'instant comment procéder au paiement du différentiel entre l'ancien et le nouveau prix», soutient un autre détaillant de produits agroalimentaires. En effet, ces commerçants détaillants se retrouvent face à un dilemme ; vendre avec l'ancien prix prenant le risque de se faire dénoncer par les clients, attendre les nouveaux quotas des grossistes ou prendre le risque et appliquer la nouvelle tarification. Les grossistes temporisent eux aussi bien qu'ils soient informés par leurs fournisseurs qui les ont rassuré quant au remboursement du différentiel, en marchandises ou en espèce. En attendant, les citoyens ne retrouvent toujours pas les produits subventionnés par l'Etat, au prix de 90 DA le kilogramme de sucre et de 600 DA les 5 litres d'huile de table. Les appréhensions des commerçants détaillants, bien que légitimes, handicapent les citoyens. Ces derniers se voient contraints d'acquérir ces deux produits de large consommation au prix fort, celui qui les a fait sortir dans la rue, en l'absence d'un suivi rigoureux sur le terrain des nouvelles mesures décidées par les pouvoirs publics. L'ensemble des consommateurs a néanmoins salué le plafonnement des prix de ces deux produits, espérant que cela se généralise à d'autres produits non moins importants, afin de mettre fin à la spéculation sur le marché et préserver le pouvoir d'achat des Algériens.