La guerre des prix est-elle engagée entre les producteurs intervenant dans le domaine de l'huile et du sucre ? Le désarroi des concurrents de Cévital est total face aux fortes baisses des prix de ces deux produits soumis à une grande tension inflationniste depuis quelques temps. La guerre des prix est-elle engagée entre les producteurs intervenant dans le domaine de l'huile et du sucre ? Le désarroi des concurrents de Cévital est total face aux fortes baisses des prix de ces deux produits soumis à une grande tension inflationniste depuis quelques temps. La hausse des prix de ces deux produits de première nécessité a engendré des troubles sur l'ensemble du pays, obligeant le gouvernement à intervenir pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens. Le ministère du Commerce et les opérateurs économiques (producteurs et importateurs) du sucre et d'huile sous l'effet de la conjoncture, suite à de violentes manifestations populaires, auxquelles ont participé les jeunes, ont passé un accord pour faire baisser les prix de ces deux produits, 90 DA pour le kg du sucre et 600 DA pour les 5 litres d'huile. Cévital va plus loin de ce que permet l'accord. Le groupe Cevital, qui détient presque le monopole, a annoncé hier, une forte baisse de ses prix sur le sucre et l'huile : « A la suite des dernières décisions du gouvernement d'exonérer les produits alimentaires de large consommation des droits de douanes (5%) et de la TVA (17%), Cevital a immédiatement répercuté l'intégralité de ces baisses consenties par les pouvoirs publics pour stabiliser les prix de l'huile et du sucre sur le marché », annonce un communiqué du Groupe. Ainsi, le groupe de Issad Rebrab propose le kilogramme de sucre à 74,50 DA. S'agissant du sac de 50 kg de sucre, le prix du kilogramme tombe à 69,50 DA. Les prix de l'huile connaissent également de fortes baisses : 495 DA pour le bidon de 5 litres, 210 DA pour la bouteille de 2 litres et 110 DA pour celle d'un litre. Le communiqué du groupe «invite tous les opérateurs de la distribution, y compris les détaillants à ne pas dépasser les prix aux consommateurs fixés par le gouvernement à 90 dinars le kilo de sucre et à 600 dinars le bidon de 5 litres d'huile ». Il n'en fallait pas plus pour faire réagir les autres producteurs de ces deux denrées. Ils s'élèvent «contre les nouvelles pratiques exercées par Cevital pour casser les prix de ces deux produits, élargir sa part de marché et maintenir sa position dominante sur ces deux produits». Les producteurs et transformateurs du sucre et de l'huile, dénoncent «ces pratiques déloyales auxquelles a eu recours à partir de mardi cet opérateur, et qui ont provoqué une anarchie totale sur le marché» et reproche au groupe Cévital la violation des «termes de l'accord convenu avec le ministère du Commerce pour faire baisser les prix de ces deux produits». La guerre des prix entre le groupe Cévital, qui a les moyens de sa politique et les autres producteurs et transformateurs du sucre et de l'huile n'est qu'une étape pour le contrôle total du marché de sucre et de l'huile aux enjeux considérables. Il semble que le gouvernement est conscient de cet enjeu et a entendu l'appel de détresse des concurrents de Cévital. Selon l'APS qui rapporte l'information, le groupe agroalimentaire Cevital a été sommé, hier, par le ministère du Commerce de se conformer à l'accord conclu dimanche dernier avec les opérateurs économiques (producteurs et importateurs) du sucre et d'huile pour faire baisser les prix de ces deux produits. Selon, toujours l'APS, qui cite une source du ministère du Commerce, les équipes de contrôle dépêchées par la Direction du contrôle commercial et de la répression des fraudes pour vérifier l'application de cet accord «ont constaté que les prix appliqués par Cevital sur le sucre et l'huile ne sont pas conformes aux termes de l'accord». A cet effet, une mise en demeure a été adressée à ce groupe pour ce conformer aux prix fixés par cet accord, à savoir 90 DA pour le kg du sucre et 600 DA pour la bonbonne de 5 litre d'huile, ajoute la même source. Cévital entendra-t-il l'appel à la «raison» lancé par le ministère du Commerce? Il est difficile pour ce groupe de revenir en arrière après avoir distribué ces produits sur le marché aux nouveaux prix. A moins qu'il n'ait procédé de cette manière que pour mettre tout le monde devant le fait accompli. Les producteurs et transformateurs du sucre et de l'huile n'ayant ni l'envergure, ni les moyens de suivre la logique commerciale de Cévital, subiront en conséquence les lois du marché qui ne laisse de place qu'aux entreprises performantes et compétitives. A moins qu'une loi antitrust (antimonopole), elle existe dans les pays à économie de marché, ne vienne mettre le holà aux tentatives monopolistes constatées sur certains secteurs commerciaux. Un autre problème pour le gouvernement qui semble débordé par les effets collatéraux de cette flambée des prix du sucre et de l'huile. La hausse des prix de ces deux produits de première nécessité a engendré des troubles sur l'ensemble du pays, obligeant le gouvernement à intervenir pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens. Le ministère du Commerce et les opérateurs économiques (producteurs et importateurs) du sucre et d'huile sous l'effet de la conjoncture, suite à de violentes manifestations populaires, auxquelles ont participé les jeunes, ont passé un accord pour faire baisser les prix de ces deux produits, 90 DA pour le kg du sucre et 600 DA pour les 5 litres d'huile. Cévital va plus loin de ce que permet l'accord. Le groupe Cevital, qui détient presque le monopole, a annoncé hier, une forte baisse de ses prix sur le sucre et l'huile : « A la suite des dernières décisions du gouvernement d'exonérer les produits alimentaires de large consommation des droits de douanes (5%) et de la TVA (17%), Cevital a immédiatement répercuté l'intégralité de ces baisses consenties par les pouvoirs publics pour stabiliser les prix de l'huile et du sucre sur le marché », annonce un communiqué du Groupe. Ainsi, le groupe de Issad Rebrab propose le kilogramme de sucre à 74,50 DA. S'agissant du sac de 50 kg de sucre, le prix du kilogramme tombe à 69,50 DA. Les prix de l'huile connaissent également de fortes baisses : 495 DA pour le bidon de 5 litres, 210 DA pour la bouteille de 2 litres et 110 DA pour celle d'un litre. Le communiqué du groupe «invite tous les opérateurs de la distribution, y compris les détaillants à ne pas dépasser les prix aux consommateurs fixés par le gouvernement à 90 dinars le kilo de sucre et à 600 dinars le bidon de 5 litres d'huile ». Il n'en fallait pas plus pour faire réagir les autres producteurs de ces deux denrées. Ils s'élèvent «contre les nouvelles pratiques exercées par Cevital pour casser les prix de ces deux produits, élargir sa part de marché et maintenir sa position dominante sur ces deux produits». Les producteurs et transformateurs du sucre et de l'huile, dénoncent «ces pratiques déloyales auxquelles a eu recours à partir de mardi cet opérateur, et qui ont provoqué une anarchie totale sur le marché» et reproche au groupe Cévital la violation des «termes de l'accord convenu avec le ministère du Commerce pour faire baisser les prix de ces deux produits». La guerre des prix entre le groupe Cévital, qui a les moyens de sa politique et les autres producteurs et transformateurs du sucre et de l'huile n'est qu'une étape pour le contrôle total du marché de sucre et de l'huile aux enjeux considérables. Il semble que le gouvernement est conscient de cet enjeu et a entendu l'appel de détresse des concurrents de Cévital. Selon l'APS qui rapporte l'information, le groupe agroalimentaire Cevital a été sommé, hier, par le ministère du Commerce de se conformer à l'accord conclu dimanche dernier avec les opérateurs économiques (producteurs et importateurs) du sucre et d'huile pour faire baisser les prix de ces deux produits. Selon, toujours l'APS, qui cite une source du ministère du Commerce, les équipes de contrôle dépêchées par la Direction du contrôle commercial et de la répression des fraudes pour vérifier l'application de cet accord «ont constaté que les prix appliqués par Cevital sur le sucre et l'huile ne sont pas conformes aux termes de l'accord». A cet effet, une mise en demeure a été adressée à ce groupe pour ce conformer aux prix fixés par cet accord, à savoir 90 DA pour le kg du sucre et 600 DA pour la bonbonne de 5 litre d'huile, ajoute la même source. Cévital entendra-t-il l'appel à la «raison» lancé par le ministère du Commerce? Il est difficile pour ce groupe de revenir en arrière après avoir distribué ces produits sur le marché aux nouveaux prix. A moins qu'il n'ait procédé de cette manière que pour mettre tout le monde devant le fait accompli. Les producteurs et transformateurs du sucre et de l'huile n'ayant ni l'envergure, ni les moyens de suivre la logique commerciale de Cévital, subiront en conséquence les lois du marché qui ne laisse de place qu'aux entreprises performantes et compétitives. A moins qu'une loi antitrust (antimonopole), elle existe dans les pays à économie de marché, ne vienne mettre le holà aux tentatives monopolistes constatées sur certains secteurs commerciaux. Un autre problème pour le gouvernement qui semble débordé par les effets collatéraux de cette flambée des prix du sucre et de l'huile.