Une virée à travers les artères de la capitale permet de constater qu'aucune harmonisation n'est à l'ordre du jour. Des devantures disparates où les plus luxueuses côtoient de véritables bric-à-brac poussiéreux. Une virée à travers les artères de la capitale permet de constater qu'aucune harmonisation n'est à l'ordre du jour. Des devantures disparates où les plus luxueuses côtoient de véritables bric-à-brac poussiéreux. Le projet visant à donner à Alger une esthétique en adéquation avec son statut de capitale ne semble pas être pour aujourd'hui ni pour demain d'ailleurs… D'ailleurs il faut dire que la plupart des projets mis en place, dans ce cadre, n'arrivent toujours pas à décoller en dépit des efforts des autorités communales et wilayales. La campagne de réhabilitation des façades et des devantures au sein de la capitale, lancée par la wilaya, est pratiquement au point mort. Cette campagne, accueillie avec satisfaction par les riverains, avait pour objectif principal de redonner un look harmonieux à la capitale, mais a tout de suite montré ses limites et faiblesses. Même le projet, entamé en 2009, ayant pour but le réaménagement des façades lépreuses et encombrées de la commune d'Alger-Centre en les débarrassant des assiettes paraboliques, climatiseurs et citernes, n'a pas connu l'impact désiré et s'est limité juste au point de départ, à savoir l'avenue du 1er-Novembre. Ainsi aucun changement, positif s'entend, n'a pu être observé quant à l'évolution de cette opération qui avait pourtant été annoncée avec trompettes et tambour. Aujourd'hui une virée à travers les principales artères de la capitale nous a permis de constater qu'aucune harmonisation n'est à l'ordre du jour, les devantures sont disparates et les plus luxieuses côtoient de véritables bric-à-brac poussiéreux. La rue Larbi Ben M'hidi en est l'un des exemples parmi les plus illustratifs. Là les immeubles datant de l'époque coloniale ont vu leurs premiers niveaux accueillir des commerces dont les gérants ont pour principal mot d'ordre : gain. Ainsi des gargotes, où les cafards et autres blattes circulent en toute liberté sur le sol et les tables, avoisinent des enseignes internationales. Idem pour les magasins où même les efforts de ceux qui font tout pour agrémenter leurs devantures sont réduits à néant par un voisinage disgracieux. Quant aux façades et balcons des immeubles ils n'ont bénéficié d'aucun aménagement important afin de les préserver. «Notre immeuble n'a été touché par aucun chantier de réhabilitation», nous assure un quadragénaire habitant l'un des immeubles situé sur la rue Larbi-Ben-M'hidi. L'opération de réhabilitation, entièrement financée par l'Etat, devait être exécutée en plusieurs phases, mais il semblerait qu'elle ne veuille pas dépassé le premier stade. D'ailleurs le retard pris par ces travaux reste à ce jour inexplicable, puisqu'il ne s'agit pas d'un manque de financement. Les habitants de cette rue n'ont en tous cas pas reçu de réponses à leurs questions légitimes. Pourtant au moment du lancement de cet ambitieux projet, le secrétaire général de l'assemblée populaire communale de l'agglomération urbaine d'Alger-Centre avait affirmé l'entier engagement des autorités de redonner à la capitale toute sa splendeur et sa blancheur virginale, soulignant par là même : «Nous accordons énormément d'importance à l'urbanisation des villes et au système urbain moderne avec l'ensemble de ses normes et exigences». Il faut aussi rappeler qu'une commission, composée d'élus et responsables locaux, s'était engagée à suivre de près ce vaste chantier dont le coup d'envoi a été donné à l'avenue du 1er-Novembre avant de très vite s'essouffler. En attendant la reprise de cette opération, consistant à remettre en valeur les façades de la capitale, mais aussi supprimer tout ce qui peut nuire aux normes urbanistiques en vigueur, les citoyens, qui avaient bien accueilli ces nouvelles mesures, exigent des réponses quant au devenir futur de leur environnement. Le projet visant à donner à Alger une esthétique en adéquation avec son statut de capitale ne semble pas être pour aujourd'hui ni pour demain d'ailleurs… D'ailleurs il faut dire que la plupart des projets mis en place, dans ce cadre, n'arrivent toujours pas à décoller en dépit des efforts des autorités communales et wilayales. La campagne de réhabilitation des façades et des devantures au sein de la capitale, lancée par la wilaya, est pratiquement au point mort. Cette campagne, accueillie avec satisfaction par les riverains, avait pour objectif principal de redonner un look harmonieux à la capitale, mais a tout de suite montré ses limites et faiblesses. Même le projet, entamé en 2009, ayant pour but le réaménagement des façades lépreuses et encombrées de la commune d'Alger-Centre en les débarrassant des assiettes paraboliques, climatiseurs et citernes, n'a pas connu l'impact désiré et s'est limité juste au point de départ, à savoir l'avenue du 1er-Novembre. Ainsi aucun changement, positif s'entend, n'a pu être observé quant à l'évolution de cette opération qui avait pourtant été annoncée avec trompettes et tambour. Aujourd'hui une virée à travers les principales artères de la capitale nous a permis de constater qu'aucune harmonisation n'est à l'ordre du jour, les devantures sont disparates et les plus luxieuses côtoient de véritables bric-à-brac poussiéreux. La rue Larbi Ben M'hidi en est l'un des exemples parmi les plus illustratifs. Là les immeubles datant de l'époque coloniale ont vu leurs premiers niveaux accueillir des commerces dont les gérants ont pour principal mot d'ordre : gain. Ainsi des gargotes, où les cafards et autres blattes circulent en toute liberté sur le sol et les tables, avoisinent des enseignes internationales. Idem pour les magasins où même les efforts de ceux qui font tout pour agrémenter leurs devantures sont réduits à néant par un voisinage disgracieux. Quant aux façades et balcons des immeubles ils n'ont bénéficié d'aucun aménagement important afin de les préserver. «Notre immeuble n'a été touché par aucun chantier de réhabilitation», nous assure un quadragénaire habitant l'un des immeubles situé sur la rue Larbi-Ben-M'hidi. L'opération de réhabilitation, entièrement financée par l'Etat, devait être exécutée en plusieurs phases, mais il semblerait qu'elle ne veuille pas dépassé le premier stade. D'ailleurs le retard pris par ces travaux reste à ce jour inexplicable, puisqu'il ne s'agit pas d'un manque de financement. Les habitants de cette rue n'ont en tous cas pas reçu de réponses à leurs questions légitimes. Pourtant au moment du lancement de cet ambitieux projet, le secrétaire général de l'assemblée populaire communale de l'agglomération urbaine d'Alger-Centre avait affirmé l'entier engagement des autorités de redonner à la capitale toute sa splendeur et sa blancheur virginale, soulignant par là même : «Nous accordons énormément d'importance à l'urbanisation des villes et au système urbain moderne avec l'ensemble de ses normes et exigences». Il faut aussi rappeler qu'une commission, composée d'élus et responsables locaux, s'était engagée à suivre de près ce vaste chantier dont le coup d'envoi a été donné à l'avenue du 1er-Novembre avant de très vite s'essouffler. En attendant la reprise de cette opération, consistant à remettre en valeur les façades de la capitale, mais aussi supprimer tout ce qui peut nuire aux normes urbanistiques en vigueur, les citoyens, qui avaient bien accueilli ces nouvelles mesures, exigent des réponses quant au devenir futur de leur environnement.