Les sites archéologiques de l'époque romaine de «Kherbet-Hellal» et du "vieux Saneg", situés respectivement dans les communes d'Ouled Hellal et de Saneg, dans la wilaya de Médéa, feront prochainement l'objet d'une étude approfondie, en prévision de leur prise en charge à la faveur d'un ambitieux plan de sauvegarde initié par la direction locale de la culture, a appris l'APS auprès du responsable de cette structure. Les sites archéologiques de l'époque romaine de «Kherbet-Hellal» et du "vieux Saneg", situés respectivement dans les communes d'Ouled Hellal et de Saneg, dans la wilaya de Médéa, feront prochainement l'objet d'une étude approfondie, en prévision de leur prise en charge à la faveur d'un ambitieux plan de sauvegarde initié par la direction locale de la culture, a appris l'APS auprès du responsable de cette structure. L'étude en question sera confiée, selon le directeur de la culture, M. Ahmed Ayache, à l'Agence nationale d'archéologie et de protection des sites et des monuments historiques, en vue de déterminer la valeur historique des deux sites et le type d'intervention à réaliser, dans le cas d'une opération de fouille ou de préservation susceptible d'être entreprisse à cours terme. Le site de «Kherbet Hellal», dont l'appellation désigne le mot ruines, renferme des restes d'une ancienne garnison romaine, transformée, plus tard, en cité qui abritait les vétérans de l'armée romaine, devenus agriculteurs et venus s'installer dans cette région montagneuse, culminant à plus de 1.320 mètres d'altitude, à l'époque de la Maurétanie Césarienne. Une grande partie du village de "Kherbet-Hellal" a été construite sur les anciennes ruines de cette cité romaine qui fut autrefois très florissante et économiquement développée, d'après des récits historiques de cette période. Le risque de voir ce pan d'histoire disparaître à jamais, explique l'insistance répétée des populations à entreprendre des actions susceptibles de protéger ce site et de le valoriser sur les plans touristique et culturel, a indiqué ce responsable. L'on estime, d'autre part, "vital" de prendre en charge ce qui reste de la ville romaine d'Usinadis, l'actuel "vieux Saneg" fondé vers 205 par Septime Sévérus, d'après le commandant Caussade de l'armée d'occupation française, le premier à découvrir des vestiges attestant de l'existence de cette ville, également à l'abandon. Des fragments de poterie, des éléments d'un sarcophage romain et divers autres objets de cette époque ont été mis au jour, accidentellement, par des citoyens, et sont entreposés, aujourd'hui, dans un local en attente de leur transfert vers un lieu sûr et approprié. Les deux sites figurent déjà sur la liste des monuments et des sites historiques répertoriés à travers la wilaya de Médéa et dont des pans importants ont fait l'objet, au cours des dernières années, de travaux de restauration et de réhabilitation, a révélé, par ailleurs, M. Ahmed Ayache, qui cite, à titre illustratif, le fortin de Msalla, le minaret de Djamma Lahmar, le mausolée de Sidi-Sahraoui, et, tout récemment, le refuge de Lalla Fatma Nsoumer. L'étude en question sera confiée, selon le directeur de la culture, M. Ahmed Ayache, à l'Agence nationale d'archéologie et de protection des sites et des monuments historiques, en vue de déterminer la valeur historique des deux sites et le type d'intervention à réaliser, dans le cas d'une opération de fouille ou de préservation susceptible d'être entreprisse à cours terme. Le site de «Kherbet Hellal», dont l'appellation désigne le mot ruines, renferme des restes d'une ancienne garnison romaine, transformée, plus tard, en cité qui abritait les vétérans de l'armée romaine, devenus agriculteurs et venus s'installer dans cette région montagneuse, culminant à plus de 1.320 mètres d'altitude, à l'époque de la Maurétanie Césarienne. Une grande partie du village de "Kherbet-Hellal" a été construite sur les anciennes ruines de cette cité romaine qui fut autrefois très florissante et économiquement développée, d'après des récits historiques de cette période. Le risque de voir ce pan d'histoire disparaître à jamais, explique l'insistance répétée des populations à entreprendre des actions susceptibles de protéger ce site et de le valoriser sur les plans touristique et culturel, a indiqué ce responsable. L'on estime, d'autre part, "vital" de prendre en charge ce qui reste de la ville romaine d'Usinadis, l'actuel "vieux Saneg" fondé vers 205 par Septime Sévérus, d'après le commandant Caussade de l'armée d'occupation française, le premier à découvrir des vestiges attestant de l'existence de cette ville, également à l'abandon. Des fragments de poterie, des éléments d'un sarcophage romain et divers autres objets de cette époque ont été mis au jour, accidentellement, par des citoyens, et sont entreposés, aujourd'hui, dans un local en attente de leur transfert vers un lieu sûr et approprié. Les deux sites figurent déjà sur la liste des monuments et des sites historiques répertoriés à travers la wilaya de Médéa et dont des pans importants ont fait l'objet, au cours des dernières années, de travaux de restauration et de réhabilitation, a révélé, par ailleurs, M. Ahmed Ayache, qui cite, à titre illustratif, le fortin de Msalla, le minaret de Djamma Lahmar, le mausolée de Sidi-Sahraoui, et, tout récemment, le refuge de Lalla Fatma Nsoumer.
