Les pays arabes, ayant réagi aux événements historiques que vit la Tunisie, se comptent sur les doigts d'une seule main. Les grandes nations du Monde arabe se confinent dans un silence qui en dit long. Les voisins immédiats de la Tunisie, théâtre d'une démonstration populaire impressionnante couronnée par la déchéance de Zine El-Abidine Ben Ali, n'ont pas émis le moindre commentaire sur cette succession rapide d'événements chez leur «petit» voisin. Hormis quelques timides réactions émanant de quelques pays du Golfe, à l'image du Qatar, duYémen et du Koweït, les régimes arabes font montre d'une grande prudence, au moment où les pays occidentaux saluent la bravoure du peuple tunisien et la majestueuse marche d'une nation vers une véritable démocratie. La crainte des régimes arabes trouve son explication dans la longévité de leurs gouvernants sur les «trônes». Les monarques, les souverains et les présidents arabes détiennent les records mondiaux en la matière. La contagion de la rue tunisienne donne des sueurs froides à certains régimes arabes qui appréhendent une révolte similaire de leurs peuples respectifs. La leçon venue d'un petit Etat du Maghreb, la Tunisie en l'occurrence, dont le peuple a réussi à éjecter un président en poste depuis plus de 23 ans, est riche en enseignements. Le Guide libyen Mouammar Kadhafi, à la tête de la Jamahiriya depuis 1970, ne cache pas son hostilité face au soulèvement populaire tunisien, avec le voisin égyptien, dont le président Hosni Moubarak, en poste lui depuis 1981, ils sont parmi les premiers à retenir leur souffle et tirer les conclusions nécessaires de l'insurrection tunisienne. Cette dernière ne manquera certainement pas de faire des émules dans les pays arabes, notamment les monarchies, marocaine, saoudienne et jordanienne entre autres. C'est dire tout l'impact imprimé par la révolte du peuple tunisien sur les pays arabes et les craintes de propagation de la révolte. D'ailleurs, la Ligue arabe et l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) se sont contentées de lancer des appels au calme et à la retenue, alors que les Etats-Unis et certains pays européens ont salué le combat du peuple tunisien et appelé à des élections libres et démocratiques. En attendant l'élection du nouveau président tunisien, qui surviendra dans deux mois, la prudence est de rigueur chez nombre de pays arabes, à l'affût de la moindre revendication populaire et citoyenne. Les pays arabes, ayant réagi aux événements historiques que vit la Tunisie, se comptent sur les doigts d'une seule main. Les grandes nations du Monde arabe se confinent dans un silence qui en dit long. Les voisins immédiats de la Tunisie, théâtre d'une démonstration populaire impressionnante couronnée par la déchéance de Zine El-Abidine Ben Ali, n'ont pas émis le moindre commentaire sur cette succession rapide d'événements chez leur «petit» voisin. Hormis quelques timides réactions émanant de quelques pays du Golfe, à l'image du Qatar, duYémen et du Koweït, les régimes arabes font montre d'une grande prudence, au moment où les pays occidentaux saluent la bravoure du peuple tunisien et la majestueuse marche d'une nation vers une véritable démocratie. La crainte des régimes arabes trouve son explication dans la longévité de leurs gouvernants sur les «trônes». Les monarques, les souverains et les présidents arabes détiennent les records mondiaux en la matière. La contagion de la rue tunisienne donne des sueurs froides à certains régimes arabes qui appréhendent une révolte similaire de leurs peuples respectifs. La leçon venue d'un petit Etat du Maghreb, la Tunisie en l'occurrence, dont le peuple a réussi à éjecter un président en poste depuis plus de 23 ans, est riche en enseignements. Le Guide libyen Mouammar Kadhafi, à la tête de la Jamahiriya depuis 1970, ne cache pas son hostilité face au soulèvement populaire tunisien, avec le voisin égyptien, dont le président Hosni Moubarak, en poste lui depuis 1981, ils sont parmi les premiers à retenir leur souffle et tirer les conclusions nécessaires de l'insurrection tunisienne. Cette dernière ne manquera certainement pas de faire des émules dans les pays arabes, notamment les monarchies, marocaine, saoudienne et jordanienne entre autres. C'est dire tout l'impact imprimé par la révolte du peuple tunisien sur les pays arabes et les craintes de propagation de la révolte. D'ailleurs, la Ligue arabe et l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) se sont contentées de lancer des appels au calme et à la retenue, alors que les Etats-Unis et certains pays européens ont salué le combat du peuple tunisien et appelé à des élections libres et démocratiques. En attendant l'élection du nouveau président tunisien, qui surviendra dans deux mois, la prudence est de rigueur chez nombre de pays arabes, à l'affût de la moindre revendication populaire et citoyenne.