De nombreux lycées sont en effervescence ces derniers jours. Un mouvement qui risque de faire tache d'huile. Les élèves des classes de terminale sont derrière ce mécontentement qui a déjà touché plusieurs établissements scolaires dans l' ensemble des wilayas du pays. De nombreux lycées sont en effervescence ces derniers jours. Un mouvement qui risque de faire tache d'huile. Les élèves des classes de terminale sont derrière ce mécontentement qui a déjà touché plusieurs établissements scolaires dans l' ensemble des wilayas du pays. Pour ces élèves, qui vont passer l‘examen du baccalauréat le 11 juin prochain, la revendication est la même : l‘allégement des programmes. Craignant l‘échec à cet examen, ils considèrent, en effet, que le programme dispensé est trop chargé. Le but recherché à travers cette agitation, qui est devenue une tradition en cette période précise puisque c‘est le même scénario qui est observé depuis quatre années maintenant, consiste à pousser le ministère de l‘Education à réduire au maximum les cours sur lesquels portera l‘examen du Bac. Une revendication à laquelle a toujours souscrit le ministère par souci de calmer les esprits. Une position fort déplorée par les syndicats du secteur qui ne partagent nullement, par ailleurs, les doléances exprimées par les lycéens. « Ce n‘est malheureusement pas la première fois que les lycéens font une demande pareille puisque cela remonte à l‘année 2007. Les élèves ont demandé la suppression de l‘approche par compétence, qui est une méthode pédagogique de travail, et le ministère a répondu favorablement à cette demande. Depuis, les élèves sortent chaque année dans la rue pour la même cause. En somme, la faute incombe au ministère » indique Meziane Meriane, le secrétaire général du syndicat national des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (Snapest) qui ajoute « qu‘il est nécessaire que des équipes pédagogiques du ministère entame une campagne d‘explication auprès des élèves qui ont besoin eux aussi d‘être écoutés. ». S‘élevant avec force contre cette politique du ministère qui consiste à céder à chaque fois face aux revendications des élèves en limitant les cours sur lesquels ils seront examinés lors du Bac, Meziane Meriane, contacté hier, estime en effet que « ce n‘est pas aux élèves de demander l‘allégement des programmes, car ce sont les experts et les spécialistes qui doivent se prononcer sur cette question ». Plus clair, notre interlocuteur dira que « c‘est une aberration que le Bac porte uniquement sur une partie du programme de l‘année scolaire seulement car il ne faut pas toucher à la qualité du Bac et que ce dernier devienne juste un certificat de scolarité de terminale perdant ainsi sa valeur ». Et c‘est pour cette raison d‘ailleurs que le premier responsable du Snapest dit ne « pas être d‘accord » avec la dernière mesure du ministère de l‘Education annoncée avant-hier suite à ces protestations des éleves. Le département de Boubakeur Benbouzid a en effet annoncé que les enseignements dispensés aux classes de terminale s‘arrêteront le 12 mai prochain estimant qu‘il faut aller jusqu‘au terme du programme. Le communiqué du ministère précise que « dans le cadre de cette série de mesures relatives aux modalités d‘organisation de l‘examen de baccalauréat de la session de juin 2011, la commission nationale de suivi des programmes aura défini, à cette date (12 mai), pour chaque filière et pour chaque matière, les seuils fixant les limites du programme de référence qui sera porté à la connaissance des élèves et servira à l‘élaboration des sujets d‘examen du baccalauréat ». Cela dit Meziane Meriane a souligné qu‘ « il est désormais grand temps pour faire une halte dans ces reformes, de dresser un bilan, d‘évaluer et de corriger ce qu‘il y‘a lieu de l‘être ». C‘est le même son de cloche chez le Conseil national des professeurs du secondaire et technique (Cnapest). « Je ne crois pas que le programme soit très long ou assez chargé parce que c‘est le même programme dispensé en France, en Tunisie et partout au monde. L‘Algérie ne doit pas faire l‘exception » dira, en effet, Nouar Larbi, le coordinateur national du Cnapest ajoutant « qu‘il ne faut pas céder aux élèves sinon on aura un Bac qui n‘aura aucune crédibilité ». Pour notre interlocuteur, joint hier par téléphone, « il ne faut pas être populiste dans ce cas, mais il faut que les élèves soient bien pris en charge et pour ce faire, nous avons toujours plaidé pour une meilleure formation des enseignants car pour l‘heure elle est inexistante ». Il pointe un doigt accusateur en direction du ministère de l‘Education nationale qui, «pour calmer les esprits et apaiser la tension, cède à chaque fois face à la pression des élèves comme c‘était le cas l‘année passée ou c‘est la réduction des programmes qui a été derrière le taux record de réussite au Bac lequel a grimpé à 62,5%». Les parents d'élèvent crient à la manipulation L'Union nationale des associations de parents d'élève partage amplement la position des syndicats quant à la nécessité de préserver la valeur du baccalauréat. «Il n'est pas normal que des éleves de classes de terminale revendiquent l'allégement des programmes car cela peut contribuer à faire baisser le niveau de cet examen» a indiqué Khaled Ahmed, président de l'Union nationale des associations de parents d'élève. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, a aussi souligné que les élèves des classe de terminale, qui ont enclenché, ces derniers jours, des mouvements de protestations dans quelques régions du pays comme c'était le cas à Alger et à Mascara hier, «sont manipulés par certaines parties pour des intérêts étroits. À ce titre nous soupçonnons certains professeurs de mettre de l'huile sur le feu et c'est pour cela que nous mettons en garde ces personnes contre ces agissements». De plus, a souligné Khaled Ahmed, «le ministère a été clair dans son dernier communiqué et c'est pourquoi nous ne comprenons pas les motifs réels de ces protestations». Appelant les associations de parents d'élève à faire preuve de vigilance, il les a aussi invités à ouvrir le dialogue avec le élèves pour apaiser cette tension. Pour ces élèves, qui vont passer l‘examen du baccalauréat le 11 juin prochain, la revendication est la même : l‘allégement des programmes. Craignant l‘échec à cet examen, ils considèrent, en effet, que le programme dispensé est trop chargé. Le but recherché à travers cette agitation, qui est devenue une tradition en cette période précise puisque c‘est le même scénario qui est observé depuis quatre années maintenant, consiste à pousser le ministère de l‘Education à réduire au maximum les cours sur lesquels portera l‘examen du Bac. Une revendication à laquelle a toujours souscrit le ministère par souci de calmer les esprits. Une position fort déplorée par les syndicats du secteur qui ne partagent nullement, par ailleurs, les doléances exprimées par les lycéens. « Ce n‘est malheureusement pas la première fois que les lycéens font une demande pareille puisque cela remonte à l‘année 2007. Les élèves ont demandé la suppression de l‘approche par compétence, qui est une méthode pédagogique de travail, et le ministère a répondu favorablement à cette demande. Depuis, les élèves sortent chaque année dans la rue pour la même cause. En somme, la faute incombe au ministère » indique Meziane Meriane, le secrétaire général du syndicat national des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (Snapest) qui ajoute « qu‘il est nécessaire que des équipes pédagogiques du ministère entame une campagne d‘explication auprès des élèves qui ont besoin eux aussi d‘être écoutés. ». S‘élevant avec force contre cette politique du ministère qui consiste à céder à chaque fois face aux revendications des élèves en limitant les cours sur lesquels ils seront examinés lors du Bac, Meziane Meriane, contacté hier, estime en effet que « ce n‘est pas aux élèves de demander l‘allégement des programmes, car ce sont les experts et les spécialistes qui doivent se prononcer sur cette question ». Plus clair, notre interlocuteur dira que « c‘est une aberration que le Bac porte uniquement sur une partie du programme de l‘année scolaire seulement car il ne faut pas toucher à la qualité du Bac et que ce dernier devienne juste un certificat de scolarité de terminale perdant ainsi sa valeur ». Et c‘est pour cette raison d‘ailleurs que le premier responsable du Snapest dit ne « pas être d‘accord » avec la dernière mesure du ministère de l‘Education annoncée avant-hier suite à ces protestations des éleves. Le département de Boubakeur Benbouzid a en effet annoncé que les enseignements dispensés aux classes de terminale s‘arrêteront le 12 mai prochain estimant qu‘il faut aller jusqu‘au terme du programme. Le communiqué du ministère précise que « dans le cadre de cette série de mesures relatives aux modalités d‘organisation de l‘examen de baccalauréat de la session de juin 2011, la commission nationale de suivi des programmes aura défini, à cette date (12 mai), pour chaque filière et pour chaque matière, les seuils fixant les limites du programme de référence qui sera porté à la connaissance des élèves et servira à l‘élaboration des sujets d‘examen du baccalauréat ». Cela dit Meziane Meriane a souligné qu‘ « il est désormais grand temps pour faire une halte dans ces reformes, de dresser un bilan, d‘évaluer et de corriger ce qu‘il y‘a lieu de l‘être ». C‘est le même son de cloche chez le Conseil national des professeurs du secondaire et technique (Cnapest). « Je ne crois pas que le programme soit très long ou assez chargé parce que c‘est le même programme dispensé en France, en Tunisie et partout au monde. L‘Algérie ne doit pas faire l‘exception » dira, en effet, Nouar Larbi, le coordinateur national du Cnapest ajoutant « qu‘il ne faut pas céder aux élèves sinon on aura un Bac qui n‘aura aucune crédibilité ». Pour notre interlocuteur, joint hier par téléphone, « il ne faut pas être populiste dans ce cas, mais il faut que les élèves soient bien pris en charge et pour ce faire, nous avons toujours plaidé pour une meilleure formation des enseignants car pour l‘heure elle est inexistante ». Il pointe un doigt accusateur en direction du ministère de l‘Education nationale qui, «pour calmer les esprits et apaiser la tension, cède à chaque fois face à la pression des élèves comme c‘était le cas l‘année passée ou c‘est la réduction des programmes qui a été derrière le taux record de réussite au Bac lequel a grimpé à 62,5%». Les parents d'élèvent crient à la manipulation L'Union nationale des associations de parents d'élève partage amplement la position des syndicats quant à la nécessité de préserver la valeur du baccalauréat. «Il n'est pas normal que des éleves de classes de terminale revendiquent l'allégement des programmes car cela peut contribuer à faire baisser le niveau de cet examen» a indiqué Khaled Ahmed, président de l'Union nationale des associations de parents d'élève. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, a aussi souligné que les élèves des classe de terminale, qui ont enclenché, ces derniers jours, des mouvements de protestations dans quelques régions du pays comme c'était le cas à Alger et à Mascara hier, «sont manipulés par certaines parties pour des intérêts étroits. À ce titre nous soupçonnons certains professeurs de mettre de l'huile sur le feu et c'est pour cela que nous mettons en garde ces personnes contre ces agissements». De plus, a souligné Khaled Ahmed, «le ministère a été clair dans son dernier communiqué et c'est pourquoi nous ne comprenons pas les motifs réels de ces protestations». Appelant les associations de parents d'élève à faire preuve de vigilance, il les a aussi invités à ouvrir le dialogue avec le élèves pour apaiser cette tension.