Ceux qui suivent la scène culturelle à Constantine ont été agréablement surpris de constater, ces derniers temps, un regain d'intérêt, même timide, pour la danse et plus précisément pour le ballet. Ce retour d'une activité artistique que l'on croyait quelque peu "oubliée", voire abandonnée dans la cité du Vieux Rocher, doit beaucoup à une association composée exclusivement de jeunes. Il s'agit de l'association "Djoussour" (ponts) que préside le chanteur, danseur et décorateur Khaled Walid qui a commencé en 2000 par enseigner des danses typiquement constantinoises comme le zendali et la danse de transes des Aïssaoua. Les jeunes de "Djoussour" ont mis tellement de cœur à l'ouvrage, que ce soit sur le plan des chorégraphies ou des costumes, que leur prestation n'est pas passée inaperçue lors de leur passage au Festival international 2010, des danses populaires de Tizi-Ouzou. La prestation de la troupe de cette association a suscité un grand intérêt chez le responsable des ballets nationaux, El Hadi Cherifa qui décida de venir à Constantine faire un master classe d'une semaine pour ces jeunes qui montrent beaucoup d'aptitudes. "Depuis cette formation intensive, j'ai compris et assimilé les gestes de base des autres danses populaires les plus célèbres dans le pays et nous nous sommes mis, à Djoussour, à pratiquer la danse gnaouie, chaouie, kabyle, allaouite et naïlie sans appréhensions et sans complexes", explique Khaled Walid. Le spectacle donné par "Djoussour" mercredi dernier au palais de la culture Malek-Haddad, à l'occasion de la célébration de Yennayer, a parfaitement reflété ce saut qualitatif, cette belle ouverture sur les autres arts patrimoniaux du pays. La prestation a commencé par un show de danses gnaouies, exécuté de très belle manière sur le parvis du palais de la culture, et qui a ravi, d'un avis unanime, les spectateurs présents. Après ce spectacle de plein air, la troupe donnera un spectacle sur la scène de la salle Djamel-Eddine Chanderli qui a su fusionner, avec bonheur, les rites et les festivités populaires liés au mariage dans les traditions chaouie et kabyle. C'était en fait un prétexte pour la troupe de donner libre cours à de délicieuses improvisations, au cours d'un spectacle fait d'un cocktail de danses chaouies et kabyles qui ont séduit le public et rappelé la richesse et la beauté d'un patrimoine quelquefois injustement négligé. Ceux qui suivent la scène culturelle à Constantine ont été agréablement surpris de constater, ces derniers temps, un regain d'intérêt, même timide, pour la danse et plus précisément pour le ballet. Ce retour d'une activité artistique que l'on croyait quelque peu "oubliée", voire abandonnée dans la cité du Vieux Rocher, doit beaucoup à une association composée exclusivement de jeunes. Il s'agit de l'association "Djoussour" (ponts) que préside le chanteur, danseur et décorateur Khaled Walid qui a commencé en 2000 par enseigner des danses typiquement constantinoises comme le zendali et la danse de transes des Aïssaoua. Les jeunes de "Djoussour" ont mis tellement de cœur à l'ouvrage, que ce soit sur le plan des chorégraphies ou des costumes, que leur prestation n'est pas passée inaperçue lors de leur passage au Festival international 2010, des danses populaires de Tizi-Ouzou. La prestation de la troupe de cette association a suscité un grand intérêt chez le responsable des ballets nationaux, El Hadi Cherifa qui décida de venir à Constantine faire un master classe d'une semaine pour ces jeunes qui montrent beaucoup d'aptitudes. "Depuis cette formation intensive, j'ai compris et assimilé les gestes de base des autres danses populaires les plus célèbres dans le pays et nous nous sommes mis, à Djoussour, à pratiquer la danse gnaouie, chaouie, kabyle, allaouite et naïlie sans appréhensions et sans complexes", explique Khaled Walid. Le spectacle donné par "Djoussour" mercredi dernier au palais de la culture Malek-Haddad, à l'occasion de la célébration de Yennayer, a parfaitement reflété ce saut qualitatif, cette belle ouverture sur les autres arts patrimoniaux du pays. La prestation a commencé par un show de danses gnaouies, exécuté de très belle manière sur le parvis du palais de la culture, et qui a ravi, d'un avis unanime, les spectateurs présents. Après ce spectacle de plein air, la troupe donnera un spectacle sur la scène de la salle Djamel-Eddine Chanderli qui a su fusionner, avec bonheur, les rites et les festivités populaires liés au mariage dans les traditions chaouie et kabyle. C'était en fait un prétexte pour la troupe de donner libre cours à de délicieuses improvisations, au cours d'un spectacle fait d'un cocktail de danses chaouies et kabyles qui ont séduit le public et rappelé la richesse et la beauté d'un patrimoine quelquefois injustement négligé.