Le premier Conseil des ministres de la transition démocratique s'est tenu jeudi alors que la rue continue de réclamer la démission du gouvernement de Mohamed Ghannouchi. Le premier Conseil des ministres de la transition démocratique s'est tenu jeudi alors que la rue continue de réclamer la démission du gouvernement de Mohamed Ghannouchi. Hier, des centaines de personnes se sont rassemblées pour porter les revendications de la rue en faveur d'une rupture complète avec l'ancien régime tombé un certain 14 janvier. La rue ne décolère pas et exerce toujours une pression sur le gouvernement, malgré l'annonce de la démission des ministres RCD de leurs responsabilités au sein du parti, comme l'avaient fait mardi le président par intérim Foued Mebazaa et le Premier ministre du gouvernement de transition Mohammed Ghannouchi et la dissolution du Bureau politique (BP) de la formation politique de Ben Ali, suite à la démission de plusieurs de ses membres dont les ministres très contestés par la Révolution de jasmin. Formé lundi, le gouvernement de transition au sein duquel les ministres du RCD occupent les postes-clés de l'Intérieur, de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances, a adopté un projet de loi d'amnistie générale, présenté par le ministre de la Justice a présenté un projet de loi d'amnistie générale, qui sera soumis au Parlement, a annoncé le ministre du Développement, Ahmed Néjib Chebbi à la presse. Les travaux de la réunion du gouvernement de transition, outre l'examen du projet de loi portant amnistie générale se sont articulés sur l'application du principe de la séparation de l'Etat des partis politiques. Premiers effets de l'application ce principe et premier parti à en faire les frais, le RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique) de Zine El Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir. «Il a été décidé de restituer à l'Etat tous les biens mobiliers et immobiliers du Rassemblement constitutionnel démocratique », a déclaré à ma presse, Taieb Baccouche, porte-parole du gouvernement, à l'issue du premier Conseil des ministres du cabinet d'union nationale. Le Conseil des ministres du nouveau gouvernement qui a tenu sa première réunion en présence du président par intérim, Foued Mebazaa a décrété également «un deuil national de trois jours à partir de vendredi (hier) en mémoire des victimes des récents événements», qui ont fait, selon le ministre de l'Intérieur, Ahmed Friaa 78 morts et 94 blessés. Le gouvernement d'union nationale a décidé aussi de reconnaître l'ensemble des mouvements politiques interdits qui pourront ainsi activer au grand jour pour prendre le relais de la rue qui revendique le changement radical dans la méthode de gouvernance de la maison «Tunisie». Et il n'est pas sûr que la rue tunisienne va retrouver son calme dans les prochains jours tant que les symboles représentatifs de l'ère Ben Ali exercent encore le pouvoir. Le deuil de trois jours consommé, les Tunisiens vont tenter de retrouver une vie normale. Les écoles des trois paliers et les universités, fermées le 10 janvier, quatre jours avant le départ du président Ben Ali, doivent rouvrir ce lundi. Les évènements sportifs, tous annulés aussi, depuis la semaine dernière, pourront «très bientôt» avoir lieu, selon les déclarations à la presse de Mohamed Aloulou, nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports. Il est à craindre que la dynamique de la contestation, qui commence à donner des signes d'essoufflement, ne soit reprise par ce formidable potentiel d'étudiants et de lycéens, maintenant que le sentiment de peur est effacé, pour porter toujours plus haut, les idéaux pour lesquels plus de soixante-dix de leurs compatriotes se sont sacrifiés, à savoir la liberté et la démocratie. Mandat d'arrêt national contre le président déchu Les autorités tunisiennes viennent de lancer un mandat d'arrêt national contre l'ex- président Ben Ali qui a vu son régime s'effondrer après quatre semaines d'émeutes qui ont secoué tout le pays et qui s'est vu destituer de facto. Pour l'heure les chefs d'inculpations n'ont pas été communiqués, mais on peut aisément supposer qu'il s'agit de dilapidations des deniers tunisiens, corruptions, tortures pour les opposants qui ont été libérés jeudi dernier à la faveur d'une amnistie générale, les islamistes y compris. Un mandat international aurait été mieux compris par les Tunisiens qui s'interrogent sur le caractère national du mandat sachant Ben Ali se trouve en exil doré en Arabie saoudite. Hier, des centaines de personnes se sont rassemblées pour porter les revendications de la rue en faveur d'une rupture complète avec l'ancien régime tombé un certain 14 janvier. La rue ne décolère pas et exerce toujours une pression sur le gouvernement, malgré l'annonce de la démission des ministres RCD de leurs responsabilités au sein du parti, comme l'avaient fait mardi le président par intérim Foued Mebazaa et le Premier ministre du gouvernement de transition Mohammed Ghannouchi et la dissolution du Bureau politique (BP) de la formation politique de Ben Ali, suite à la démission de plusieurs de ses membres dont les ministres très contestés par la Révolution de jasmin. Formé lundi, le gouvernement de transition au sein duquel les ministres du RCD occupent les postes-clés de l'Intérieur, de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances, a adopté un projet de loi d'amnistie générale, présenté par le ministre de la Justice a présenté un projet de loi d'amnistie générale, qui sera soumis au Parlement, a annoncé le ministre du Développement, Ahmed Néjib Chebbi à la presse. Les travaux de la réunion du gouvernement de transition, outre l'examen du projet de loi portant amnistie générale se sont articulés sur l'application du principe de la séparation de l'Etat des partis politiques. Premiers effets de l'application ce principe et premier parti à en faire les frais, le RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique) de Zine El Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir. «Il a été décidé de restituer à l'Etat tous les biens mobiliers et immobiliers du Rassemblement constitutionnel démocratique », a déclaré à ma presse, Taieb Baccouche, porte-parole du gouvernement, à l'issue du premier Conseil des ministres du cabinet d'union nationale. Le Conseil des ministres du nouveau gouvernement qui a tenu sa première réunion en présence du président par intérim, Foued Mebazaa a décrété également «un deuil national de trois jours à partir de vendredi (hier) en mémoire des victimes des récents événements», qui ont fait, selon le ministre de l'Intérieur, Ahmed Friaa 78 morts et 94 blessés. Le gouvernement d'union nationale a décidé aussi de reconnaître l'ensemble des mouvements politiques interdits qui pourront ainsi activer au grand jour pour prendre le relais de la rue qui revendique le changement radical dans la méthode de gouvernance de la maison «Tunisie». Et il n'est pas sûr que la rue tunisienne va retrouver son calme dans les prochains jours tant que les symboles représentatifs de l'ère Ben Ali exercent encore le pouvoir. Le deuil de trois jours consommé, les Tunisiens vont tenter de retrouver une vie normale. Les écoles des trois paliers et les universités, fermées le 10 janvier, quatre jours avant le départ du président Ben Ali, doivent rouvrir ce lundi. Les évènements sportifs, tous annulés aussi, depuis la semaine dernière, pourront «très bientôt» avoir lieu, selon les déclarations à la presse de Mohamed Aloulou, nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports. Il est à craindre que la dynamique de la contestation, qui commence à donner des signes d'essoufflement, ne soit reprise par ce formidable potentiel d'étudiants et de lycéens, maintenant que le sentiment de peur est effacé, pour porter toujours plus haut, les idéaux pour lesquels plus de soixante-dix de leurs compatriotes se sont sacrifiés, à savoir la liberté et la démocratie. Mandat d'arrêt national contre le président déchu Les autorités tunisiennes viennent de lancer un mandat d'arrêt national contre l'ex- président Ben Ali qui a vu son régime s'effondrer après quatre semaines d'émeutes qui ont secoué tout le pays et qui s'est vu destituer de facto. Pour l'heure les chefs d'inculpations n'ont pas été communiqués, mais on peut aisément supposer qu'il s'agit de dilapidations des deniers tunisiens, corruptions, tortures pour les opposants qui ont été libérés jeudi dernier à la faveur d'une amnistie générale, les islamistes y compris. Un mandat international aurait été mieux compris par les Tunisiens qui s'interrogent sur le caractère national du mandat sachant Ben Ali se trouve en exil doré en Arabie saoudite.