Réunis hier à la maison des syndicats à Dar el-Beïda à Alger sous la houlette de la Ligue algérienne de défense des droits de l‘Homme (LADDH), des organisations syndicales, des personnalités politiques et syndicales, des universitaires, des partis politiques et des associations ont appelé à une marche populaire le 9 février prochain à Alger pour demander «la levée de l‘état d‘urgence». En effet pour la première fois dans l‘histoire de l‘opposition algérienne la LADDH de Mostefa Bouchachi a réussi à arracher aux différents représentants des organisations présentes un accord de principe qui soutiendrait l‘organisation d‘une marche pour demander la levée de l‘état d‘urgence et la libération des émeutiers arrêtés lors des dernières manifestations dénonçant la flambée des prix. La LADDH a donc réussi à mettre d‘accord le RCD, le FFS, le MDS et Mohamed Saïd, président du PLJ (parti non agréé), hormis le syndicat Cnapest, dont le représentant s‘est déclaré incompétent pour prendre la décision d‘y participer, ce dernier a demandé donc de s‘en référer à la direction de son syndicat. Tous les autres syndicats présents, Snapap, Satef et CLA ont souscrit à l‘appel ainsi que les associations (famille des disparus, Raj, Association des chômeurs du Sud, Tarwa Fadma n‘Soumer... Kaddour Chouicha, enseignant à l‘UST Oran, le chercheur Fodil Boumala ont annoncé leur soutien à cette marche. Quant au président d‘honneur de la LADDH, maitre Ali Yahia Abdenour, il a dénoncé la corruption généralisée et a émis le vœu de voir les femmes s‘impliquer dans la marche du 9 février. Les organisations présentes ont décidé de créer une coordination nationale dans laquelle leurs représentants respectifs vont siéger à l‘effet de préparer la marche. Ils se sont donné rendez-vous pour vendredi prochain afin de peaufiner le mouvement de protestation. La coordination nationale de ce mouvement fédératif de l‘opposition n‘a pas encore tranché la forme que devra prendre la manifestation du 9 février, si Benameur Belkacem, représentant du FFS, propose une marche sur l‘ensemble du territoire national, les autres ont avancé l‘idée d‘un rassemblement au niveau de la Grande-Poste dans la capitale «Nous allons introduire une demande d‘autorisation» pour cette marche a précisé Me Bouchachi. Réunis hier à la maison des syndicats à Dar el-Beïda à Alger sous la houlette de la Ligue algérienne de défense des droits de l‘Homme (LADDH), des organisations syndicales, des personnalités politiques et syndicales, des universitaires, des partis politiques et des associations ont appelé à une marche populaire le 9 février prochain à Alger pour demander «la levée de l‘état d‘urgence». En effet pour la première fois dans l‘histoire de l‘opposition algérienne la LADDH de Mostefa Bouchachi a réussi à arracher aux différents représentants des organisations présentes un accord de principe qui soutiendrait l‘organisation d‘une marche pour demander la levée de l‘état d‘urgence et la libération des émeutiers arrêtés lors des dernières manifestations dénonçant la flambée des prix. La LADDH a donc réussi à mettre d‘accord le RCD, le FFS, le MDS et Mohamed Saïd, président du PLJ (parti non agréé), hormis le syndicat Cnapest, dont le représentant s‘est déclaré incompétent pour prendre la décision d‘y participer, ce dernier a demandé donc de s‘en référer à la direction de son syndicat. Tous les autres syndicats présents, Snapap, Satef et CLA ont souscrit à l‘appel ainsi que les associations (famille des disparus, Raj, Association des chômeurs du Sud, Tarwa Fadma n‘Soumer... Kaddour Chouicha, enseignant à l‘UST Oran, le chercheur Fodil Boumala ont annoncé leur soutien à cette marche. Quant au président d‘honneur de la LADDH, maitre Ali Yahia Abdenour, il a dénoncé la corruption généralisée et a émis le vœu de voir les femmes s‘impliquer dans la marche du 9 février. Les organisations présentes ont décidé de créer une coordination nationale dans laquelle leurs représentants respectifs vont siéger à l‘effet de préparer la marche. Ils se sont donné rendez-vous pour vendredi prochain afin de peaufiner le mouvement de protestation. La coordination nationale de ce mouvement fédératif de l‘opposition n‘a pas encore tranché la forme que devra prendre la manifestation du 9 février, si Benameur Belkacem, représentant du FFS, propose une marche sur l‘ensemble du territoire national, les autres ont avancé l‘idée d‘un rassemblement au niveau de la Grande-Poste dans la capitale «Nous allons introduire une demande d‘autorisation» pour cette marche a précisé Me Bouchachi.