Le Front des forces socialistes (FFS) a annoncé, hier, qu'il ne participera pas à la marche populaire, prévue le 9 février prochain, pour demander notamment «la levée de l'état d'urgence». Le Front des forces socialistes (FFS) a annoncé, hier, qu'il ne participera pas à la marche populaire, prévue le 9 février prochain, pour demander notamment «la levée de l'état d'urgence». Dans un communiqué, parvenu hier à notre rédaction et signé par le premier secrétaire national Karim Tabbou, le parti de Hocine Aït Ahmed a indiqué que les priorités politiques du Front des forces socialistes, dans l'étape actuelle, «ne lui permettent pas de s'associer à la proposition d'un appel à une marche à Alger». Remerciant les organisations de la coordination nationale pour le changement et la démocratie de l'avoir invité à participer à la réunion, tenue vendredi dernier à la maison des syndicats à Dar El-Beïda à Alger, le FFS a affirmé «respecter et défendre l'autonomie de d'action des organisations de la société civile». Dans ce contexte, il convient de rappeler que cette rencontre, organisée sous la houlette de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), avait regroupé des organisations syndicales, des personnalités politiques et des universitaires ainsi que des organisations de la société civile et des partis politiques, qui ont appelé à une marche populaire le 9 février prochain pour solliciter les autorités, particulièrement, à «la levée de l'état d'urgence». Le plus vieux parti de l'opposition en Algérie a, lors de l'évaluation de cette réunion, relevé «avec espoir» l'existence de convergences sur l'analyse de la situation politique de Algérie. Le FFS a, sur ce dernier point, considéré que «la concertation doit s'approfondir et s'intensifier et éventuellement s'élargir à l'avenir». D'autre part, il est toutefois utile de dire que, lors de la rencontre de vendredi dernier, le représentant du FFS avait proposé non seulement une marche à Alger, mais aussi d'autres, simultanément à travers l'ensemble du territoire national. Le parti d'Aït Ahmed s' en est, auparavant, pris au pouvoir dans une déclaration exigeant «la levée de l'état d'urgence» et de «déverrouiller le champ politique». Il a, sur un autre plan, accusé le RCD, son «frère ennemi», qui a prévu une marche samedi dernier dans la capitale, et qui s'est finalement transformé en rassemblement, de «vouloir surfer sur le mécontentement populaire pour se repositionner en tête du peloton des contestataires». Force est donc de constater que le Front des forces socialistes joue sur plusieurs fronts. Des observateurs chevronnés de la scène politique nationale n'excluent pas l'éventualité que de la décision du FFS d'organiser une marche, avant celle prévue le 9 février prochain, sur l'ensemble du territoire national à l'exception de la capitale où la marche est interdite, et utiliser ainsi à sa faveur ce qu'il croient être «un mécontentement populaire». D'autres pensent par contre que le parti de Aït Ahmed a tout simplement fait… marche arrière Dans un communiqué, parvenu hier à notre rédaction et signé par le premier secrétaire national Karim Tabbou, le parti de Hocine Aït Ahmed a indiqué que les priorités politiques du Front des forces socialistes, dans l'étape actuelle, «ne lui permettent pas de s'associer à la proposition d'un appel à une marche à Alger». Remerciant les organisations de la coordination nationale pour le changement et la démocratie de l'avoir invité à participer à la réunion, tenue vendredi dernier à la maison des syndicats à Dar El-Beïda à Alger, le FFS a affirmé «respecter et défendre l'autonomie de d'action des organisations de la société civile». Dans ce contexte, il convient de rappeler que cette rencontre, organisée sous la houlette de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), avait regroupé des organisations syndicales, des personnalités politiques et des universitaires ainsi que des organisations de la société civile et des partis politiques, qui ont appelé à une marche populaire le 9 février prochain pour solliciter les autorités, particulièrement, à «la levée de l'état d'urgence». Le plus vieux parti de l'opposition en Algérie a, lors de l'évaluation de cette réunion, relevé «avec espoir» l'existence de convergences sur l'analyse de la situation politique de Algérie. Le FFS a, sur ce dernier point, considéré que «la concertation doit s'approfondir et s'intensifier et éventuellement s'élargir à l'avenir». D'autre part, il est toutefois utile de dire que, lors de la rencontre de vendredi dernier, le représentant du FFS avait proposé non seulement une marche à Alger, mais aussi d'autres, simultanément à travers l'ensemble du territoire national. Le parti d'Aït Ahmed s' en est, auparavant, pris au pouvoir dans une déclaration exigeant «la levée de l'état d'urgence» et de «déverrouiller le champ politique». Il a, sur un autre plan, accusé le RCD, son «frère ennemi», qui a prévu une marche samedi dernier dans la capitale, et qui s'est finalement transformé en rassemblement, de «vouloir surfer sur le mécontentement populaire pour se repositionner en tête du peloton des contestataires». Force est donc de constater que le Front des forces socialistes joue sur plusieurs fronts. Des observateurs chevronnés de la scène politique nationale n'excluent pas l'éventualité que de la décision du FFS d'organiser une marche, avant celle prévue le 9 février prochain, sur l'ensemble du territoire national à l'exception de la capitale où la marche est interdite, et utiliser ainsi à sa faveur ce qu'il croient être «un mécontentement populaire». D'autres pensent par contre que le parti de Aït Ahmed a tout simplement fait… marche arrière