« L'Alliance présidentielle est en panne, elle n'a pas d'effet politique et économique, tout comme le Parlement », « L'Alliance présidentielle est en panne, elle n'a pas d'effet politique et économique, tout comme le Parlement », Le vice-président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a descendu en flammes l'Alliance présidentielle dont il fait partie depuis plusieurs années. «L'Alliance présidentielle est en panne, elle n'a pas d'effet politique et économique, tout comme le Parlement», a déclaré, hier, Abderezzak Mokri, tout en n'écartant pas l'éventualité d'un retrait de son parti de cette coalition politique. S'exprimant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le numéro 2 du MSP n'a pas manqué de fustiger ses partenaires de l'Alliance présidentielle. «Nous étions les premiers à embrasser ce processus lancé depuis 1990 lorsque l'Algérie était à feu et à sang, en soutenant les institutions de l'Etat, alors que le FLN était dans l'opposition et le RND n'existait même pas», a martelé Abderezzak Mokri, pour dire que le MSP a été l'instigateur de ladite Alliance du temps du défunt cheikh Mahfoud Nahnah. «Nous n'avons de leçon de patriotisme à recevoir de personne», a-t-il encore ajouté, tout en faisant entendre que cette Alliance est conjoncturelle et que son rôle n'est plus le même actuellement. L'invité de la radio, tout en réclamant la dissolution du Parlement, a fait savoir que le MSP est prêt à participer à des élections anticipées pour peu que celles-ci «soient neutres et transparentes». Remaniement du gouvernement ? La priorité pour le vice-président du MSP est plutôt «la levée de l'état d'urgence», car, selon lui, «les gouvernements dans les pays arabes sont des fusibles», appelant dans la foulée à «lever la main» sur la création d'associations, à amorcer des réformes de façon à permettre à la société civile de se développer et «organiser des élections libres». Il en est de même concernant la révision de la loi électorale, qui, selon Abderezzak Mokri, «devra être suivie d'une application rigoureuse et impartiale sur le terrain», car «le problème en Algérie n'est pas les textes mais l'administration chargée de les appliquer avec neutralité», a-t-il soutenu. «Les ingrédients de la révolte sont toujours là» Le vice-président du MSP a mis en garde contre la révolte des jeunes en Algérie à l'instar de la dynamique ressentie dans plusieurs pays arabes. «Les ingrédients de la révolte sont toujours là», a souligné Abderezzak Mokri, tout en mettant l'accent sur «l'effet boule de neige» que susciterait les différents soulèvements des jeunes en Tunisie, en Egypte, en Jordanie et au Yémen. «Ils ont réussi à renverser le régime de Ben Ali, ils sont en train de faire de même en Egypte, et je pense que les autres pays arabes ne seront pas épargnés, si les dirigeants de ces pays-là ne tirent pas les enseignements nécessaires pour effectuer des réformes dans les domaines économique et politique», a-t-il mis en garde, tout en soutenant la légitimité de la révolte juvénile. En Algérie, dira-t-il, «il y a une grande proportion de jeunes en marge de la société, sans emploi et sans aspiration, frustrés et paupérisés», tout en admettant que l'Algérie a raté une belle opportunité de décoller économiquement s'appuyant que trois piliers importants et favorables, à savoir l'aisance financière inexploitée, l'assise politique robuste et la conjoncture politique des dix dernières années. Et d'ajouter que «nous sommes en train de vivre un moment historique dans le monde arabe, marqué par un réveil dirigé par les jeunes frustrés pendant des années et qui se sentent humiliés par la perte de souveraineté et l'attitude de compromission affichée par leurs gouvernants». Pour Abderezzak Mokri, «il s'agit d'un mouvement spontané sans aucune manipulation», car «les Occidentaux ne veulent pas démocratiser les pays arabes». Le numéro 2 du MSP s'interroge d'ailleurs sur la faisabilité d'un soutien américain pour les révoltes de la rue arabe, alors que les régimes arabes en place sont appuyés par les Occidentaux et les Etats-Unis en premier lieu. Le vice-président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a descendu en flammes l'Alliance présidentielle dont il fait partie depuis plusieurs années. «L'Alliance présidentielle est en panne, elle n'a pas d'effet politique et économique, tout comme le Parlement», a déclaré, hier, Abderezzak Mokri, tout en n'écartant pas l'éventualité d'un retrait de son parti de cette coalition politique. S'exprimant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le numéro 2 du MSP n'a pas manqué de fustiger ses partenaires de l'Alliance présidentielle. «Nous étions les premiers à embrasser ce processus lancé depuis 1990 lorsque l'Algérie était à feu et à sang, en soutenant les institutions de l'Etat, alors que le FLN était dans l'opposition et le RND n'existait même pas», a martelé Abderezzak Mokri, pour dire que le MSP a été l'instigateur de ladite Alliance du temps du défunt cheikh Mahfoud Nahnah. «Nous n'avons de leçon de patriotisme à recevoir de personne», a-t-il encore ajouté, tout en faisant entendre que cette Alliance est conjoncturelle et que son rôle n'est plus le même actuellement. L'invité de la radio, tout en réclamant la dissolution du Parlement, a fait savoir que le MSP est prêt à participer à des élections anticipées pour peu que celles-ci «soient neutres et transparentes». Remaniement du gouvernement ? La priorité pour le vice-président du MSP est plutôt «la levée de l'état d'urgence», car, selon lui, «les gouvernements dans les pays arabes sont des fusibles», appelant dans la foulée à «lever la main» sur la création d'associations, à amorcer des réformes de façon à permettre à la société civile de se développer et «organiser des élections libres». Il en est de même concernant la révision de la loi électorale, qui, selon Abderezzak Mokri, «devra être suivie d'une application rigoureuse et impartiale sur le terrain», car «le problème en Algérie n'est pas les textes mais l'administration chargée de les appliquer avec neutralité», a-t-il soutenu. «Les ingrédients de la révolte sont toujours là» Le vice-président du MSP a mis en garde contre la révolte des jeunes en Algérie à l'instar de la dynamique ressentie dans plusieurs pays arabes. «Les ingrédients de la révolte sont toujours là», a souligné Abderezzak Mokri, tout en mettant l'accent sur «l'effet boule de neige» que susciterait les différents soulèvements des jeunes en Tunisie, en Egypte, en Jordanie et au Yémen. «Ils ont réussi à renverser le régime de Ben Ali, ils sont en train de faire de même en Egypte, et je pense que les autres pays arabes ne seront pas épargnés, si les dirigeants de ces pays-là ne tirent pas les enseignements nécessaires pour effectuer des réformes dans les domaines économique et politique», a-t-il mis en garde, tout en soutenant la légitimité de la révolte juvénile. En Algérie, dira-t-il, «il y a une grande proportion de jeunes en marge de la société, sans emploi et sans aspiration, frustrés et paupérisés», tout en admettant que l'Algérie a raté une belle opportunité de décoller économiquement s'appuyant que trois piliers importants et favorables, à savoir l'aisance financière inexploitée, l'assise politique robuste et la conjoncture politique des dix dernières années. Et d'ajouter que «nous sommes en train de vivre un moment historique dans le monde arabe, marqué par un réveil dirigé par les jeunes frustrés pendant des années et qui se sentent humiliés par la perte de souveraineté et l'attitude de compromission affichée par leurs gouvernants». Pour Abderezzak Mokri, «il s'agit d'un mouvement spontané sans aucune manipulation», car «les Occidentaux ne veulent pas démocratiser les pays arabes». Le numéro 2 du MSP s'interroge d'ailleurs sur la faisabilité d'un soutien américain pour les révoltes de la rue arabe, alors que les régimes arabes en place sont appuyés par les Occidentaux et les Etats-Unis en premier lieu.