Selon Abderrezak Mokri du MSP, les dernières déclarations d'Ouyahia confirment on ne peut mieux le malaise qui ronge l'Alliance présidentielle. Selon Abderrezak Mokri du MSP, les dernières déclarations d'Ouyahia confirment on ne peut mieux le malaise qui ronge l'Alliance présidentielle. C'est par la voix du n° 2 du Mouvement de la société pour la paix (MSP) que sort cette déclaration : "Je n'accepterai jamais que mon parti prenne part à une telle alliance." Allusion faite à l'Alliance présidentielle, bien entendu, que composent le FLN, le RND et le MSP. Ainsi, Abderrezak Mokri n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger cette coalition, venue au monde pour soutenir et accompagner le programme du président de la République Abdelaziz Bouteflika durant son second mandat à la tête de la magistrature suprême du pays. Brossant un tableau plutôt peu reluisant après près de 4 ans d'exercice, le vice-président du MSP, dont les propos semblent aller à contre-courant de ceux du président du parti, Aboudjerra Soltani, n'en revient pas : "L'Alliance présidentielle n'est pas au beau fixe, elle n'est plus la plate-forme sur laquelle elle était bâtie", a-t-il asséné, hier, à l'occasion de son passage à la Chaîne 3 de la Radio nationale. "Il faut revoir l'Alliance et la redéfinir", a-t-il suggéré plus concrètement, admettant au passage que "si elle a, certes, procuré une certaine stabilité sécuritaire et sociale, elle n'a, en revanche, rien apporté sur les plans politique et économique". Pour Abderrezak Mokri, "il faut ou bien redéfinir l'Alliance, ou bien consacrer l'alternance au pouvoir", pour permettre l'éclosion d'un exercice politique démocratique. Autrement dit, l'Alliance présidentielle, qui était "un pacte conjoncturel", n'a-t-elle plus une raison d'exister ? A cette question, le vice-président du MSP a précisé que "ça n'a aucun sens du point de vue de l'éthique de dissoudre l'Alliance actuellement", soulignant qu'elle prendra fin avec l'achèvement de l'actuel mandat présidentiel, c'est-à-dire en 2009. Autre alternative? Le MSP — Abderrezak Mokri pour être plus clair — préconise en effet, "un pacte national" regroupant toutes les forces politiques de l'Algérie pour suppléer à l'Alliance présidentielle. Abordant, par ailleurs, les prochaines élections locales, le n° 2 du MSP a affirmé que l'administration leur a signifié 280 rejets de dossiers de candidatures, mais 50 % des recours déposés ont abouti. Interrogé sur la raison de ce refus, il a indiqué que plusieurs candidats se sont vus interdits de postuler dans certaines communes, car certains étaient par le passé des militants au sein du FIS dissous, et d'autres ayant des démêlés avec la justice. Et de s'interroger "sur quelle règle juridique ou quel sens politique peut-on refuser la candidature d'un ex-militant du FIS?!", jugeant "inacceptable et aberrante" l'attitude de l'administration. Se disant néanmoins confiant quant aux futures joutes électorales, l'invité de la radio a indiqué que "les raisons techniques avancées par le ministre de l'Intérieur" ne justifient pas pour autant la problématique de l'abstentionnisme, mais il faudra se rapprocher davantage des citoyens qui ont fini par concevoir les élections comme "une promotion personnelle des candidats", en l'absence d'un vrai débat porteur de changement. C'est par la voix du n° 2 du Mouvement de la société pour la paix (MSP) que sort cette déclaration : "Je n'accepterai jamais que mon parti prenne part à une telle alliance." Allusion faite à l'Alliance présidentielle, bien entendu, que composent le FLN, le RND et le MSP. Ainsi, Abderrezak Mokri n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger cette coalition, venue au monde pour soutenir et accompagner le programme du président de la République Abdelaziz Bouteflika durant son second mandat à la tête de la magistrature suprême du pays. Brossant un tableau plutôt peu reluisant après près de 4 ans d'exercice, le vice-président du MSP, dont les propos semblent aller à contre-courant de ceux du président du parti, Aboudjerra Soltani, n'en revient pas : "L'Alliance présidentielle n'est pas au beau fixe, elle n'est plus la plate-forme sur laquelle elle était bâtie", a-t-il asséné, hier, à l'occasion de son passage à la Chaîne 3 de la Radio nationale. "Il faut revoir l'Alliance et la redéfinir", a-t-il suggéré plus concrètement, admettant au passage que "si elle a, certes, procuré une certaine stabilité sécuritaire et sociale, elle n'a, en revanche, rien apporté sur les plans politique et économique". Pour Abderrezak Mokri, "il faut ou bien redéfinir l'Alliance, ou bien consacrer l'alternance au pouvoir", pour permettre l'éclosion d'un exercice politique démocratique. Autrement dit, l'Alliance présidentielle, qui était "un pacte conjoncturel", n'a-t-elle plus une raison d'exister ? A cette question, le vice-président du MSP a précisé que "ça n'a aucun sens du point de vue de l'éthique de dissoudre l'Alliance actuellement", soulignant qu'elle prendra fin avec l'achèvement de l'actuel mandat présidentiel, c'est-à-dire en 2009. Autre alternative? Le MSP — Abderrezak Mokri pour être plus clair — préconise en effet, "un pacte national" regroupant toutes les forces politiques de l'Algérie pour suppléer à l'Alliance présidentielle. Abordant, par ailleurs, les prochaines élections locales, le n° 2 du MSP a affirmé que l'administration leur a signifié 280 rejets de dossiers de candidatures, mais 50 % des recours déposés ont abouti. Interrogé sur la raison de ce refus, il a indiqué que plusieurs candidats se sont vus interdits de postuler dans certaines communes, car certains étaient par le passé des militants au sein du FIS dissous, et d'autres ayant des démêlés avec la justice. Et de s'interroger "sur quelle règle juridique ou quel sens politique peut-on refuser la candidature d'un ex-militant du FIS?!", jugeant "inacceptable et aberrante" l'attitude de l'administration. Se disant néanmoins confiant quant aux futures joutes électorales, l'invité de la radio a indiqué que "les raisons techniques avancées par le ministre de l'Intérieur" ne justifient pas pour autant la problématique de l'abstentionnisme, mais il faudra se rapprocher davantage des citoyens qui ont fini par concevoir les élections comme "une promotion personnelle des candidats", en l'absence d'un vrai débat porteur de changement.