Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France redoublent d'efforts pour le maintien de Hosni Moubarak à la tête du plus grand pays arabe. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France redoublent d'efforts pour le maintien de Hosni Moubarak à la tête du plus grand pays arabe. Depuis le début des événements en Egypte, les pays occidentaux, les Etats-Unis en premier lieu, ne savent plus sur quel pied danser. Les déclarations se succèdent et ne se ressemblent pas. Les préoccupations de la Maison-Blanche par rapport aux développements imprévus qui s'opèrent dans le pays de Moubarak, son allié privilégié dans la région du Moyen-Orient, sont très grandes et l'administration Obama a du mal à cacher ses inquiétudes. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France redoublent d'efforts pour le maintien de Hosni Moubarak à la tête du plus grand pays arabe. L'enjeu étant principalement la sauvegarde d'Israël dans la région, protégé des grandes forces mondiales, les déclarations des pays occidentaux changent chaque jour un peu plus. La rue égyptienne qui tient à dicter sa loi, comme l'a fait son voisin tunisien affole les Etats-Unis. Barak Obama parle à présent de «transition» politique, alors qu'au tout début il avait appelé à la retenue, et sommé Moubarak d'engager des réformes profondes. Des tentatives de contenir la fougue de la rue, en sacrifiant le minimum d'un régime de connivence parfaite avec les aspirations et les desseins des Occidentaux. En d'autres termes, les appels se multiplient pour maîtriser la situation mais à aucun moment, on n'a abandonné «le soldat Moubarak». C'est ainsi qu'il est «essentiel que les réformes politiques, économiques et sociales à venir que le président Moubarak a promis soient mises en œuvre pleinement et rapidement et qu'elles répondent aux aspirations du peuple égyptien», soutiennent Londres, Paris et Berlin dans une déclaration commune. Les Etats-Unis eux appellent certes, à bannir la violence contre la population et à répondre aux doléances légitimes des manifestants, mais craignent sérieusement «l'iranisation» de l'Egypte. Cela voudrait dire qu'Israël serait isolé dans la région. En attendant, la rue ne décolère plus. Mieux, elle s'organise de plus en plus pour le départ du «Raïs» et de toute sa smala. Ce qui a conduit le «Gendarme du monde» à chercher activement un remplaçant au «gros fusible» Moubarak au cas où il subirait le même sort que le Tunisien Ben Ali. La grande marche, prévue aujourd'hui au Caire, pourrait signer la fin d'un règne de trente ans. Pour le moment, Moubarak joue toutes ses cartes de maintien, en s'entourant de l'armée, encore fidèle à lui. Mais qui arrêtera la démarche magistrale du peuple égyptien vers la démocratie ? Que diront alors Obama, Sarkozy, Merkel et Cameron ? C'est dire qu'au-delà de la leçon révolutionnaire dont a fait montre la rue égyptienne, les événements qui se sont succédé très rapidement ont mis à nu les politiques ségrégationnistes et purement pragmatiques des Occidentaux. Face à l'ampleur de la révolte populaire et son essence populaire et démocratique, les Etats-Unis assistent impuissants à une démocratisation qu'ils ne voudraient jamais concéder aux peuples en développement et aux pays arabes plus particulièrement. Depuis le début des événements en Egypte, les pays occidentaux, les Etats-Unis en premier lieu, ne savent plus sur quel pied danser. Les déclarations se succèdent et ne se ressemblent pas. Les préoccupations de la Maison-Blanche par rapport aux développements imprévus qui s'opèrent dans le pays de Moubarak, son allié privilégié dans la région du Moyen-Orient, sont très grandes et l'administration Obama a du mal à cacher ses inquiétudes. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France redoublent d'efforts pour le maintien de Hosni Moubarak à la tête du plus grand pays arabe. L'enjeu étant principalement la sauvegarde d'Israël dans la région, protégé des grandes forces mondiales, les déclarations des pays occidentaux changent chaque jour un peu plus. La rue égyptienne qui tient à dicter sa loi, comme l'a fait son voisin tunisien affole les Etats-Unis. Barak Obama parle à présent de «transition» politique, alors qu'au tout début il avait appelé à la retenue, et sommé Moubarak d'engager des réformes profondes. Des tentatives de contenir la fougue de la rue, en sacrifiant le minimum d'un régime de connivence parfaite avec les aspirations et les desseins des Occidentaux. En d'autres termes, les appels se multiplient pour maîtriser la situation mais à aucun moment, on n'a abandonné «le soldat Moubarak». C'est ainsi qu'il est «essentiel que les réformes politiques, économiques et sociales à venir que le président Moubarak a promis soient mises en œuvre pleinement et rapidement et qu'elles répondent aux aspirations du peuple égyptien», soutiennent Londres, Paris et Berlin dans une déclaration commune. Les Etats-Unis eux appellent certes, à bannir la violence contre la population et à répondre aux doléances légitimes des manifestants, mais craignent sérieusement «l'iranisation» de l'Egypte. Cela voudrait dire qu'Israël serait isolé dans la région. En attendant, la rue ne décolère plus. Mieux, elle s'organise de plus en plus pour le départ du «Raïs» et de toute sa smala. Ce qui a conduit le «Gendarme du monde» à chercher activement un remplaçant au «gros fusible» Moubarak au cas où il subirait le même sort que le Tunisien Ben Ali. La grande marche, prévue aujourd'hui au Caire, pourrait signer la fin d'un règne de trente ans. Pour le moment, Moubarak joue toutes ses cartes de maintien, en s'entourant de l'armée, encore fidèle à lui. Mais qui arrêtera la démarche magistrale du peuple égyptien vers la démocratie ? Que diront alors Obama, Sarkozy, Merkel et Cameron ? C'est dire qu'au-delà de la leçon révolutionnaire dont a fait montre la rue égyptienne, les événements qui se sont succédé très rapidement ont mis à nu les politiques ségrégationnistes et purement pragmatiques des Occidentaux. Face à l'ampleur de la révolte populaire et son essence populaire et démocratique, les Etats-Unis assistent impuissants à une démocratisation qu'ils ne voudraient jamais concéder aux peuples en développement et aux pays arabes plus particulièrement.