Le prix du baril de pétrole a franchi la barre des 100 dollars à Londres pour la première fois depuis 2008. La crise politique et l'effervescence sociale, le chaos économique, la faillite des banques et institutions financières et le blocage de la Bourse du Caire sont, en effet, à l'origine de cette hausse des cours de pétrole. Le prix du baril de pétrole a franchi la barre des 100 dollars à Londres pour la première fois depuis 2008. La crise politique et l'effervescence sociale, le chaos économique, la faillite des banques et institutions financières et le blocage de la Bourse du Caire sont, en effet, à l'origine de cette hausse des cours de pétrole. D'ores et déjà, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) songe à augmenter ses capacités de production afin d'éviter des pénuries, et ce en dépit du fait que le ralentissement (ou la fermeture momentanée du canal de Suez) va déréguler les transports des hydrocarbures, et par voie de conséquence affecter considérablement les approvisionnements des pays industriels consommateurs de pétrole et de gaz. L'inquiétude monte concernant les garanties d'approvisionnement alors que la région du Moyen-Orient risque également d'être contaminée par les troubles politiques. Pour remédier à cette situation et éviter un krach financier et boursier international, puisque les bourses de New York et Paris suivent attentivement le développement de la situation en Egypte, les pays gros consommateurs d'énergie souhaitent une solution rapide à la crise égyptienne. La recrudescence et les manifestations en Egypte qui durent depuis dix jours sont les facteurs essentiels qui ont fait rebondir le cours du pétrole et qui pourrait déclencher une hausse plus importante dans l'hypothèse où les pays occidentaux seraient touchés par les effets pervers de la crise qui a des relents et des conséquences économiques et financiers certains sur l'évolution de l'économie mondiale. Les experts en matière d'analyse pétrolière estiment que «depuis quelques jours, le pétrole brut léger américain (WTI) a ainsi regagné plus de 5%, à près de 90 dollars sur les marchés asiatiques tandis que le Brent de la Mer du Nord pourrait dépasser les 100 dollars le baril, dans la crainte d'une contagion des troubles politiques au Moyen-Orient». Les observateurs soulignent que le «seuil des 100 dollars est considéré comme le niveau d'alerte au-delà duquel la croissance économique mondiale risque de nouveau de ralentir sous le poids des prix de l'énergie, notamment le pétrole et le gaz». Par ailleurs, les investisseurs sont angoissés par la tournure des évènements dans la région et craignent que les troubles politiques et la montée de la contestation en Egypte ne perturbent et paralysent le passage, dans l'immédiat, des pétroliers par le canal de Suez en redoutant également une contagion de l'instabilité politique vers des pays du Golfe producteurs de pétrole, notamment l'Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole... Il existe un risque réel de pénurie de pétrole et le secrétaire général de l'Opep, Abdallah El-Badri, est aussi anxieux quant à l'avenir de l'organisation et de la stabilité du marché en faisant savoir que «les tensions en Egypte pourraient affecter le passage stratégique du canal de Suez et générer une "pénurie" de pétrole». Toutefois, il précise que «l'organisme de régulation des marchés pétroliers serait alors prêt à accroître sa production». D'ores et déjà, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) songe à augmenter ses capacités de production afin d'éviter des pénuries, et ce en dépit du fait que le ralentissement (ou la fermeture momentanée du canal de Suez) va déréguler les transports des hydrocarbures, et par voie de conséquence affecter considérablement les approvisionnements des pays industriels consommateurs de pétrole et de gaz. L'inquiétude monte concernant les garanties d'approvisionnement alors que la région du Moyen-Orient risque également d'être contaminée par les troubles politiques. Pour remédier à cette situation et éviter un krach financier et boursier international, puisque les bourses de New York et Paris suivent attentivement le développement de la situation en Egypte, les pays gros consommateurs d'énergie souhaitent une solution rapide à la crise égyptienne. La recrudescence et les manifestations en Egypte qui durent depuis dix jours sont les facteurs essentiels qui ont fait rebondir le cours du pétrole et qui pourrait déclencher une hausse plus importante dans l'hypothèse où les pays occidentaux seraient touchés par les effets pervers de la crise qui a des relents et des conséquences économiques et financiers certains sur l'évolution de l'économie mondiale. Les experts en matière d'analyse pétrolière estiment que «depuis quelques jours, le pétrole brut léger américain (WTI) a ainsi regagné plus de 5%, à près de 90 dollars sur les marchés asiatiques tandis que le Brent de la Mer du Nord pourrait dépasser les 100 dollars le baril, dans la crainte d'une contagion des troubles politiques au Moyen-Orient». Les observateurs soulignent que le «seuil des 100 dollars est considéré comme le niveau d'alerte au-delà duquel la croissance économique mondiale risque de nouveau de ralentir sous le poids des prix de l'énergie, notamment le pétrole et le gaz». Par ailleurs, les investisseurs sont angoissés par la tournure des évènements dans la région et craignent que les troubles politiques et la montée de la contestation en Egypte ne perturbent et paralysent le passage, dans l'immédiat, des pétroliers par le canal de Suez en redoutant également une contagion de l'instabilité politique vers des pays du Golfe producteurs de pétrole, notamment l'Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole... Il existe un risque réel de pénurie de pétrole et le secrétaire général de l'Opep, Abdallah El-Badri, est aussi anxieux quant à l'avenir de l'organisation et de la stabilité du marché en faisant savoir que «les tensions en Egypte pourraient affecter le passage stratégique du canal de Suez et générer une "pénurie" de pétrole». Toutefois, il précise que «l'organisme de régulation des marchés pétroliers serait alors prêt à accroître sa production».