Un appel a été lancé hier à Alger par les responsables de la santé animale du réseau méditerranéen Remesa pour la mise en place d'un vaste plan régional de lutte contre les nouvelles maladies animales apparues dans la région, outre celles endémiques. Une coopération accrue entre les pays de la région s'avère «importante» pour lutter contre l'extension des maladies et les prévenir, a estimé dans son intervention le ministre de l'Agriculture et du Développement rural Rachid Benaissa. Citant la progression de la maladie de la langue bleue (blue tongue) dans tout le bassin méditerranéen, la présence de vecteurs arthropodes inconnus jusqu'alors dans la région et l'apparition récente de la fièvre de la vallée du Rift, de la peste des petits ruminants ainsi que la fièvre du Nil (West Nil) dans certains pays du Maghreb, il a préconisé une plus grande coordination régionale pour lutter contre ces épizooties. «Les directeurs des services doivent mettre en synergie l'ensemble de leurs connaissances pour lutter contre les maladies émergentes, qui apparaissent au nord et au sud de la Méditerranée», a-t-il soutenu. M. Benaïssa a également souligné les effets des changements climatiques sur «l'apparition de nouvelles maladies vectorielles jusque là inconnues». Selon des experts présents à la rencontre d'Alger, 75% des maladies qui affectent directement la santé humaine proviennent des animaux. Un appel a été lancé hier à Alger par les responsables de la santé animale du réseau méditerranéen Remesa pour la mise en place d'un vaste plan régional de lutte contre les nouvelles maladies animales apparues dans la région, outre celles endémiques. Une coopération accrue entre les pays de la région s'avère «importante» pour lutter contre l'extension des maladies et les prévenir, a estimé dans son intervention le ministre de l'Agriculture et du Développement rural Rachid Benaissa. Citant la progression de la maladie de la langue bleue (blue tongue) dans tout le bassin méditerranéen, la présence de vecteurs arthropodes inconnus jusqu'alors dans la région et l'apparition récente de la fièvre de la vallée du Rift, de la peste des petits ruminants ainsi que la fièvre du Nil (West Nil) dans certains pays du Maghreb, il a préconisé une plus grande coordination régionale pour lutter contre ces épizooties. «Les directeurs des services doivent mettre en synergie l'ensemble de leurs connaissances pour lutter contre les maladies émergentes, qui apparaissent au nord et au sud de la Méditerranée», a-t-il soutenu. M. Benaïssa a également souligné les effets des changements climatiques sur «l'apparition de nouvelles maladies vectorielles jusque là inconnues». Selon des experts présents à la rencontre d'Alger, 75% des maladies qui affectent directement la santé humaine proviennent des animaux.