Le vice-Premier ministre a été catégorique lorsqu' il a mis en garde les initiateurs de la marche programmée pour le 12 février prochain contre les dérapages tout en écartant l'éventualité de la levée de l'état d'urgence qui n'est pas à l'ordre du jour. Nouredine-Yazid Zerhouni, assailli par les journalistes en marge de la clôture de la session d'automne des deux chambres du Parlement, n'a pas été avare en mots puisqu' il a indiqué, en se référant aux déclarations du ministre de l'Intérieur, Dahou Ould kablia, que « la marche du 12 février ne sera certainement pas autorisée car les marches à Alger sont interdites ». Zerhouni, qui s'est exprimé au Conseil de la nation à l'APN, a mis en avant les risques de dérapages pour justifier cette interdiction et a rappelé, à l'occasion, la marche du 14 juin 2001 initiée par les arouchs et les enseignements tirés par les autorités à l'issue de cette gigantesque manifestation tant c'est à partir de cette date que les marches sont carrément interdites dans la capitale . « Il faut prévenir les dérapages» a-t-il, en effet, estimé en ajoutant que « les initiateurs de cette marche sont appelés à assumer leurs responsabilités en cas de dérapages ». Interrogé aussi sur l'éventualité de la levée de l'état d'urgence, une mesure qui est en vigueur depuis le mois de février 1992, Zerhouni a apposé un niet catégorique. « L'état d'urgence n'a jamais retreint les libertés » a t-il ainsi affirmé en précisant « qu'il n'y a aucun détenu politique en Algérie alors que la presse est libre ». Pour le vice- Premier ministre, qui a refusé de répondre à une question sur ses prérogatives au sein du gouvernement, «l'Exécutif a ouvert plusieurs dossiers tant au plan économique que politique» précisant que « le ministère de l'Intérieur a, dans ce cadre,ouvert les chantiers relatifs à la révision de la loi sur les associations, les partis politiques, la fiscalité locale et le code communal » . Ce dernier est déjà déposé au niveau de l'APN. Sur les rumeurs le donnant comme probable successeur du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, Zerhouni dira «qu'il faut laisser la place aux jeunes ». Le vice-Premier ministre a été catégorique lorsqu' il a mis en garde les initiateurs de la marche programmée pour le 12 février prochain contre les dérapages tout en écartant l'éventualité de la levée de l'état d'urgence qui n'est pas à l'ordre du jour. Nouredine-Yazid Zerhouni, assailli par les journalistes en marge de la clôture de la session d'automne des deux chambres du Parlement, n'a pas été avare en mots puisqu' il a indiqué, en se référant aux déclarations du ministre de l'Intérieur, Dahou Ould kablia, que « la marche du 12 février ne sera certainement pas autorisée car les marches à Alger sont interdites ». Zerhouni, qui s'est exprimé au Conseil de la nation à l'APN, a mis en avant les risques de dérapages pour justifier cette interdiction et a rappelé, à l'occasion, la marche du 14 juin 2001 initiée par les arouchs et les enseignements tirés par les autorités à l'issue de cette gigantesque manifestation tant c'est à partir de cette date que les marches sont carrément interdites dans la capitale . « Il faut prévenir les dérapages» a-t-il, en effet, estimé en ajoutant que « les initiateurs de cette marche sont appelés à assumer leurs responsabilités en cas de dérapages ». Interrogé aussi sur l'éventualité de la levée de l'état d'urgence, une mesure qui est en vigueur depuis le mois de février 1992, Zerhouni a apposé un niet catégorique. « L'état d'urgence n'a jamais retreint les libertés » a t-il ainsi affirmé en précisant « qu'il n'y a aucun détenu politique en Algérie alors que la presse est libre ». Pour le vice- Premier ministre, qui a refusé de répondre à une question sur ses prérogatives au sein du gouvernement, «l'Exécutif a ouvert plusieurs dossiers tant au plan économique que politique» précisant que « le ministère de l'Intérieur a, dans ce cadre,ouvert les chantiers relatifs à la révision de la loi sur les associations, les partis politiques, la fiscalité locale et le code communal » . Ce dernier est déjà déposé au niveau de l'APN. Sur les rumeurs le donnant comme probable successeur du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, Zerhouni dira «qu'il faut laisser la place aux jeunes ».