Comme attendu, le conseil des ministres qui s'est tenu, jeudi, a été l'occasion pour le président de la République de non seulement revenir sur les derniers évènements qui ont secoué plusieurs villes du pays, mais aussi de dresser un bilan de ce qui a été fait pour améliorer le vécu des citoyens et d'annoncer une série de mesures qui vont également dans cette même veine. Comme attendu, le conseil des ministres qui s'est tenu, jeudi, a été l'occasion pour le président de la République de non seulement revenir sur les derniers évènements qui ont secoué plusieurs villes du pays, mais aussi de dresser un bilan de ce qui a été fait pour améliorer le vécu des citoyens et d'annoncer une série de mesures qui vont également dans cette même veine. Toutefois, d'aucuns s'accordent à relever que l'annonce qui aura été la plus émérite est sans nul doute celle concernant la levée de l'état d'urgence qui, promet le chef de l'Etat, s'effectuera dans «un très proche avenir». Ainsi prenant de court l'opinion nationale et particulièrement les voix qui se sont élevées pour réclamer la levée de cette mesure, le Président Bouteflika commence par qualifier cette polémique d' «infondée». Il charge, ensuite, le gouvernement de «s'atteler, sans délai, à l'élaboration de textes appropriés qui permettront à l'Etat de poursuivre la lutte antiterroriste jusqu'à son aboutissement, avec la même efficacité et toujours dans le cadre de la loi». Une phrase derrière laquelle se dessine en filigrane la nette intention du premier magistrat du pays à venir à bout des pratiques de certains partis politiques qui font de cette question leur cheval de bataille pour permettre, disent-ils «d'asseoir une véritable démocratie». A ceux là, la réponse du Président Bouteflika est sans appel. «L'état d'urgence a été instauré pour les seuls besoins de la lutte antiterroriste, et c'est cette raison uniquement qui en a dicté le maintien sur une base légale», affirme-t-il. Mieux encore, l'état d'urgence, atteste le Président, n'a à aucun moment «entravé une activité politique pluraliste des plus riches, ni contrarié le déroulement de campagnes électorales intenses, de l'avis même des observateurs qui les ont suivies». Un message derrière lequel M. Bouteflika a également balayé d'un revers de la main les accusations rapportées par l'un des câbles de WikiLeaks selon lequel l'un des diplomates américains avait remis en cause les présidentielles de 2009. Pourtant des observateurs, dont certains sont originaires de ce même pays, étaient là pour justement veiller au respect du choix des urnes. L'état d'urgence avait, rappelons-le, été instauré le 9 février 1992 en Algérie pour un an. Il a été reconduit l'année suivante pour une durée indéterminée. A ce jour, il n'avait encore jamais été levé. Avec cette annonce d'une levée de l'état d'urgence, incessamment, le Président Bouteflika vient justement de couper l'herbe sous les pieds de l'opposition, en satisfaisant, par anticipation, la principale revendication de ceux qui ont appelé à une marche samedi prochain, 12 février. Reste à savoir maintenant si les différentes parties qui ont appelé, tambour battant, à cette manifestation la maintiendront ou non. Pas de marches à Alger Parlant justement des marches, le chef de l'Etat rappelle qu'«hormis la wilaya d'Alger», rien ne les entrave dans toutes les autres wilayas du pays, «pour autant que les demandes et les conditions exigées par la loi soient réunies». «Certes, la capitale fait exception dans ce domaine pour des raisons d'ordre public bien connues, et certainement pas pour y empêcher une quelconque expression», a-t-il tenu à relever dans une claire intention de pallier toute mauvaise interprétation. Toujours en ce qui concerne Alger, M. Bouteflika rappelle que «la capitale compte plusieurs salles publiques, de capacités diverses, qui sont gracieusement disponibles pour tout parti ou association». Il suffit donc, poursuit-il, de veiller à «présenter légalement la demande en vue d'y faire entendre son point de vue». Autant d'affirmations qui ne laissent aucun équivoque sur le fait que la marche du 12 février sera, donc, bel et bien interdite. Toutefois, d'aucuns s'accordent à relever que l'annonce qui aura été la plus émérite est sans nul doute celle concernant la levée de l'état d'urgence qui, promet le chef de l'Etat, s'effectuera dans «un très proche avenir». Ainsi prenant de court l'opinion nationale et particulièrement les voix qui se sont élevées pour réclamer la levée de cette mesure, le Président Bouteflika commence par qualifier cette polémique d' «infondée». Il charge, ensuite, le gouvernement de «s'atteler, sans délai, à l'élaboration de textes appropriés qui permettront à l'Etat de poursuivre la lutte antiterroriste jusqu'à son aboutissement, avec la même efficacité et toujours dans le cadre de la loi». Une phrase derrière laquelle se dessine en filigrane la nette intention du premier magistrat du pays à venir à bout des pratiques de certains partis politiques qui font de cette question leur cheval de bataille pour permettre, disent-ils «d'asseoir une véritable démocratie». A ceux là, la réponse du Président Bouteflika est sans appel. «L'état d'urgence a été instauré pour les seuls besoins de la lutte antiterroriste, et c'est cette raison uniquement qui en a dicté le maintien sur une base légale», affirme-t-il. Mieux encore, l'état d'urgence, atteste le Président, n'a à aucun moment «entravé une activité politique pluraliste des plus riches, ni contrarié le déroulement de campagnes électorales intenses, de l'avis même des observateurs qui les ont suivies». Un message derrière lequel M. Bouteflika a également balayé d'un revers de la main les accusations rapportées par l'un des câbles de WikiLeaks selon lequel l'un des diplomates américains avait remis en cause les présidentielles de 2009. Pourtant des observateurs, dont certains sont originaires de ce même pays, étaient là pour justement veiller au respect du choix des urnes. L'état d'urgence avait, rappelons-le, été instauré le 9 février 1992 en Algérie pour un an. Il a été reconduit l'année suivante pour une durée indéterminée. A ce jour, il n'avait encore jamais été levé. Avec cette annonce d'une levée de l'état d'urgence, incessamment, le Président Bouteflika vient justement de couper l'herbe sous les pieds de l'opposition, en satisfaisant, par anticipation, la principale revendication de ceux qui ont appelé à une marche samedi prochain, 12 février. Reste à savoir maintenant si les différentes parties qui ont appelé, tambour battant, à cette manifestation la maintiendront ou non. Pas de marches à Alger Parlant justement des marches, le chef de l'Etat rappelle qu'«hormis la wilaya d'Alger», rien ne les entrave dans toutes les autres wilayas du pays, «pour autant que les demandes et les conditions exigées par la loi soient réunies». «Certes, la capitale fait exception dans ce domaine pour des raisons d'ordre public bien connues, et certainement pas pour y empêcher une quelconque expression», a-t-il tenu à relever dans une claire intention de pallier toute mauvaise interprétation. Toujours en ce qui concerne Alger, M. Bouteflika rappelle que «la capitale compte plusieurs salles publiques, de capacités diverses, qui sont gracieusement disponibles pour tout parti ou association». Il suffit donc, poursuit-il, de veiller à «présenter légalement la demande en vue d'y faire entendre son point de vue». Autant d'affirmations qui ne laissent aucun équivoque sur le fait que la marche du 12 février sera, donc, bel et bien interdite.