Le calme a régné, hier, dans la ville de Kef, dans le nord-ouest de la Tunisie, au lendemain de la mort de 4 personnes dans des affrontements entre les habitants venus réclamer le départ du chef de la police locale, Khaled Ghazouani, et les forces de l'ordre, ont indiqué des témoins et des sources syndicales. D'après les témoignages d'habitants et des informations de source médicale, au moins quatre personnes ont été tuées et il y a une quinzaine de blessés samedi a rapporté l'APS, citant le syndicaliste Abdelatif Bouguera. Dans la capitale tunisienne, le chef d'une délégation du Parlement européen (PE), José Ignacio Salafranca, en visite depuis cinq jours a, au cours d'une conférence de presse, « déploré la mort hier (samedi) de quatre personnes ». Il a, a cet effet, réclamé « une enquête pour identifier les coupables » en vue de les traduire en justice. Pour rappel, samedi dernier, des centaines d'habitants de Kef qui réclamaient le départ du chef de la police locale, accusé d'abus de pouvoir, ont « incendié le commissariat et saccagé » le siège local de l'ex-parti au pouvoir (RCD), la maison des jeunes ainsi que la résidence du commissaire Ghazouani, selon des médias qui citent plusieurs témoins. Pour ce qui est de l'Agence de presse tunisienne ainsi que des sources syndicales, plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées, samedi dernier, devant la préfecture de ladite ville. La manifestation avait dégénéré lorsque Khaled Ghazouani avait « giflé » une manifestante, provoquant ainsi la colère de la foule, qui s'était ruée vers le commissariat avant d'y mettre le feu. « Ghazouani a été pourchassé par des habitants et il s'est mis à tirer. Deux personnes ont été tuées sur le coup. Puis les policiers ont effectué des tirs de sommation et ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule », a expliqué Jamii El Rabhi, un autre syndicaliste. Selon des sources, Ghazouani a été arrêté et transféré, dans la nuit, à la capitale tunisienne. Il est toutefois utile de souligner que c'est l'acte de gifler qui a provoqué la révolte des jasmins et a conduit l'ex-tyran, Ben Ali, à sortir par la petite porte du Palais de Carthage. Le calme a régné, hier, dans la ville de Kef, dans le nord-ouest de la Tunisie, au lendemain de la mort de 4 personnes dans des affrontements entre les habitants venus réclamer le départ du chef de la police locale, Khaled Ghazouani, et les forces de l'ordre, ont indiqué des témoins et des sources syndicales. D'après les témoignages d'habitants et des informations de source médicale, au moins quatre personnes ont été tuées et il y a une quinzaine de blessés samedi a rapporté l'APS, citant le syndicaliste Abdelatif Bouguera. Dans la capitale tunisienne, le chef d'une délégation du Parlement européen (PE), José Ignacio Salafranca, en visite depuis cinq jours a, au cours d'une conférence de presse, « déploré la mort hier (samedi) de quatre personnes ». Il a, a cet effet, réclamé « une enquête pour identifier les coupables » en vue de les traduire en justice. Pour rappel, samedi dernier, des centaines d'habitants de Kef qui réclamaient le départ du chef de la police locale, accusé d'abus de pouvoir, ont « incendié le commissariat et saccagé » le siège local de l'ex-parti au pouvoir (RCD), la maison des jeunes ainsi que la résidence du commissaire Ghazouani, selon des médias qui citent plusieurs témoins. Pour ce qui est de l'Agence de presse tunisienne ainsi que des sources syndicales, plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées, samedi dernier, devant la préfecture de ladite ville. La manifestation avait dégénéré lorsque Khaled Ghazouani avait « giflé » une manifestante, provoquant ainsi la colère de la foule, qui s'était ruée vers le commissariat avant d'y mettre le feu. « Ghazouani a été pourchassé par des habitants et il s'est mis à tirer. Deux personnes ont été tuées sur le coup. Puis les policiers ont effectué des tirs de sommation et ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule », a expliqué Jamii El Rabhi, un autre syndicaliste. Selon des sources, Ghazouani a été arrêté et transféré, dans la nuit, à la capitale tunisienne. Il est toutefois utile de souligner que c'est l'acte de gifler qui a provoqué la révolte des jasmins et a conduit l'ex-tyran, Ben Ali, à sortir par la petite porte du Palais de Carthage.