L'Union générale des commerçants et artisans Algériens (UGCAA) a plaidé hier pour la légalisation « du petit commerce » informel, notamment à travers son intégration dans le circuit officiel et sa prise en charge, afin de contribuer à la croissance économique et la résorption du chômage. Parmi les solutions proposées par l'UGCAA, il y a notamment celles sur la réutilisation des grandes surfaces des ex-Galeries algériennes (EDGA), pour encadrer les petits commerçants informels. « L'Etat doit impérativement reprendre les anciennes Galeries algériennes, qui existaient quasiment dans toutes les wilayas et dairas du pays, et les distribuer aux commerçants ambulants et ceux activant dans l'informel », a estimé Salah Souilah, secrétaire général de l'Union. Tout en saluant la décision du président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui a chargé le gouvernement de faciliter le transfert du « petit commerce informel » vers des sites aménagés, l'UGCAA appelle aussi les pouvoirs publics à « récupérer les unités des Galeries algériennes dans certaines wilayas cédées aux travailleurs, mais qui ont par la suite changé la vocation commerciale de ces établissements ». Il a souligné, à cet égard, que les anciennes grandes surfaces des EDGA et les Souks El-fellah ont la capacité d'absorber un grand nombre de jeunes activant au niveau des espaces informels. Plusieurs grandes surfaces des ex-Souks El-Fellah et EDGA dans certaines régions du pays ont été transformées en espaces commerciaux privés gérés par d'anciens employés, alors que dans d'autres wilayas elles ont été aménagées en marchés de proximité, notamment à Bouira ou dans la wilaya de Chlef. Selon le ministère du Commerce, il existe 765 sites commerciaux informels en Algérie, où plus de 70.000 commerçants sont recensés dans ces espaces, implantés notamment sur les places publiques, les trottoirs et dans les rues. « L'attribution de certaines unités de Galeries algériennes aux anciens employés de ces établissements n'a pas donné de résultats », d'où la nécessité « pour l'Etat de récupérer ces espaces avant de les distribuer aux petits commerçants de l'informel, qui occupent les trottoirs et les voies publiques », a encore suggéré Souilah. L'autre solution au problème de l'informel réside dans la facilitation, selon des experts, pour ce type de commerçants, de l'obtention d'un registre de commerce. Au niveau du centre national du registre de commerce, des dispositions ont été déjà prises pour intégrer les petits commerçants, notamment ceux ambulants. En 2010, le nombre d'opérateurs économiques nouvellement inscrits au registre du commerce avait atteint 364.362 opérateurs de différents secteurs d'activités économiques et commerciales, selon un bilan du CNRC. « Les nouvelles inscriptions au registre du commerce au 31 décembre de l'année écoulée se sont élevées à 364.362 inscriptions effectuées par des opérateurs économiques à travers le pays, et dont 90% sont constitués en personnes physiques activant dans le secteur commercial », avait indiqué El-Hadi Bakir, directeur du Registre du commerce auprès du CNRC. L'Union générale des commerçants et artisans Algériens (UGCAA) a plaidé hier pour la légalisation « du petit commerce » informel, notamment à travers son intégration dans le circuit officiel et sa prise en charge, afin de contribuer à la croissance économique et la résorption du chômage. Parmi les solutions proposées par l'UGCAA, il y a notamment celles sur la réutilisation des grandes surfaces des ex-Galeries algériennes (EDGA), pour encadrer les petits commerçants informels. « L'Etat doit impérativement reprendre les anciennes Galeries algériennes, qui existaient quasiment dans toutes les wilayas et dairas du pays, et les distribuer aux commerçants ambulants et ceux activant dans l'informel », a estimé Salah Souilah, secrétaire général de l'Union. Tout en saluant la décision du président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui a chargé le gouvernement de faciliter le transfert du « petit commerce informel » vers des sites aménagés, l'UGCAA appelle aussi les pouvoirs publics à « récupérer les unités des Galeries algériennes dans certaines wilayas cédées aux travailleurs, mais qui ont par la suite changé la vocation commerciale de ces établissements ». Il a souligné, à cet égard, que les anciennes grandes surfaces des EDGA et les Souks El-fellah ont la capacité d'absorber un grand nombre de jeunes activant au niveau des espaces informels. Plusieurs grandes surfaces des ex-Souks El-Fellah et EDGA dans certaines régions du pays ont été transformées en espaces commerciaux privés gérés par d'anciens employés, alors que dans d'autres wilayas elles ont été aménagées en marchés de proximité, notamment à Bouira ou dans la wilaya de Chlef. Selon le ministère du Commerce, il existe 765 sites commerciaux informels en Algérie, où plus de 70.000 commerçants sont recensés dans ces espaces, implantés notamment sur les places publiques, les trottoirs et dans les rues. « L'attribution de certaines unités de Galeries algériennes aux anciens employés de ces établissements n'a pas donné de résultats », d'où la nécessité « pour l'Etat de récupérer ces espaces avant de les distribuer aux petits commerçants de l'informel, qui occupent les trottoirs et les voies publiques », a encore suggéré Souilah. L'autre solution au problème de l'informel réside dans la facilitation, selon des experts, pour ce type de commerçants, de l'obtention d'un registre de commerce. Au niveau du centre national du registre de commerce, des dispositions ont été déjà prises pour intégrer les petits commerçants, notamment ceux ambulants. En 2010, le nombre d'opérateurs économiques nouvellement inscrits au registre du commerce avait atteint 364.362 opérateurs de différents secteurs d'activités économiques et commerciales, selon un bilan du CNRC. « Les nouvelles inscriptions au registre du commerce au 31 décembre de l'année écoulée se sont élevées à 364.362 inscriptions effectuées par des opérateurs économiques à travers le pays, et dont 90% sont constitués en personnes physiques activant dans le secteur commercial », avait indiqué El-Hadi Bakir, directeur du Registre du commerce auprès du CNRC.