L'écrivain algérien Yasmina Khadra et directeur actuel du Centre culturel algérien de Paris a qualifié Rachid Boudjedra d'homme «jaloux» dans une interview parue hier dans le journal «La Provence». L'écrivain algérien Yasmina Khadra et directeur actuel du Centre culturel algérien de Paris a qualifié Rachid Boudjedra d'homme «jaloux» dans une interview parue hier dans le journal «La Provence». Yasmina Khadra qui se trouve actuellement à Vitrolles près de Marseille a été reçu en grande pompe puisqu'il est le parrain officiel de la 2e édition du festival Polar en Lumières dont il est appelé à donner le coup d'envoi. Yasmina Khadra réagissait ainsi à l'appréciation formulée à son égard quelques mois plus tôt par Rachid Boudjedra. «Je n'ai jamais réagi à ses propos, il suffit de lire mes livres pour se rendre compte du contraire. Personnellement, je ne me suis jamais permis de médire d'un auteur ou d'un artiste. C'est de la jalousie pure et simple, voilà tout...» a déclaré Yasmina Khadra. En effet l'auteur de «l'Escargot entêté», l'on se souvient, avait critiqué au mois d'avril de l'année passée l'œuvre de Yasmina Khadra, qui a ses yeux «n'est même pas une littérature». Enfonçant le clou, Boudjedra avait soutenu que les livres de Yasmina Khadra alias Mohamed Moulessehoul appartiennent à la «littérature de loisir qui est liée à l'actualité chaude». Il avait ajouté : «C'est la seule explication qu'on trouve à des romans tels que «L'attentat», « Les hirondelles de Kaboul» ou «Les sirènes de Baghdad»!». «Le plus drôle avait souligné Boudjedra c'est que Yasmina Khadra disait que j'étais son écrivain préféré et que je l'influençais». Rachid Boudjedra n'a pas manqué du reste d'arguments en faisant observer que Yasmina Khadra est un auteur qui «écrit sur l'immédiat», le contraire de «écrivain qui pose des questions et qui s'angoisse». Et de conclure sa littérature est proche de l'écrit «journalistique» que de la création littéraire. Jalousie ? Il semblerait que Rachid Boudjedra ait anticipé sur la critique universitaire. En effet si celle-ci n'a pas encore affiné ses recherches relatives à la littéralité (caractère d'un texte considéré comme littéraire) de l'œuvre de Yasmina Khadra, c'est que peut-être elle n'a pas considéré qu'il était dans ses priorités de faire des études, rien que pour nuire à un succès commercial auquel ont contribué quelques unes des plus prestigieuses éditions françaises. En privé, les universitaires partagent l'avis de Boudjedra, ne serait-ce que parce que la totalité des thèses qui lui ont été consacrées se sont focalisées sur le fait que ses œuvres sont des polars. Des œuvres qui sont loin d'égaler la perfection esthétique des livres de K. Yacine ou de M. Dib. Notons que le film "Morituri" réalisé par Okacha Touita et adapté de l'œuvre de Khadra, a été projeté hier aux Lumières, en présence du réalisateur et de l'écrivain algérien ainsi que de l'auteur satirique Serge Scotto, chargé de l'animation de l'édition de cette année. Aujourd'hui, pour la seconde journée, Yasmina Khadra et l'auteur jeunesse Jean-Luc Luciani dédicaceront leurs œuvres respectives à la bibliothèque George-Sand. Une soirée spéciale courts métrages algériens réunira les réalisateurs qui vont venir à la rencontre du public lors de projection de «La Baie d'Alger», «Sektou, Ils se sont tus», «Babel», ainsi que «Mon Colonel» de Laurent Herbiet. Yasmina Khadra qui se trouve actuellement à Vitrolles près de Marseille a été reçu en grande pompe puisqu'il est le parrain officiel de la 2e édition du festival Polar en Lumières dont il est appelé à donner le coup d'envoi. Yasmina Khadra réagissait ainsi à l'appréciation formulée à son égard quelques mois plus tôt par Rachid Boudjedra. «Je n'ai jamais réagi à ses propos, il suffit de lire mes livres pour se rendre compte du contraire. Personnellement, je ne me suis jamais permis de médire d'un auteur ou d'un artiste. C'est de la jalousie pure et simple, voilà tout...» a déclaré Yasmina Khadra. En effet l'auteur de «l'Escargot entêté», l'on se souvient, avait critiqué au mois d'avril de l'année passée l'œuvre de Yasmina Khadra, qui a ses yeux «n'est même pas une littérature». Enfonçant le clou, Boudjedra avait soutenu que les livres de Yasmina Khadra alias Mohamed Moulessehoul appartiennent à la «littérature de loisir qui est liée à l'actualité chaude». Il avait ajouté : «C'est la seule explication qu'on trouve à des romans tels que «L'attentat», « Les hirondelles de Kaboul» ou «Les sirènes de Baghdad»!». «Le plus drôle avait souligné Boudjedra c'est que Yasmina Khadra disait que j'étais son écrivain préféré et que je l'influençais». Rachid Boudjedra n'a pas manqué du reste d'arguments en faisant observer que Yasmina Khadra est un auteur qui «écrit sur l'immédiat», le contraire de «écrivain qui pose des questions et qui s'angoisse». Et de conclure sa littérature est proche de l'écrit «journalistique» que de la création littéraire. Jalousie ? Il semblerait que Rachid Boudjedra ait anticipé sur la critique universitaire. En effet si celle-ci n'a pas encore affiné ses recherches relatives à la littéralité (caractère d'un texte considéré comme littéraire) de l'œuvre de Yasmina Khadra, c'est que peut-être elle n'a pas considéré qu'il était dans ses priorités de faire des études, rien que pour nuire à un succès commercial auquel ont contribué quelques unes des plus prestigieuses éditions françaises. En privé, les universitaires partagent l'avis de Boudjedra, ne serait-ce que parce que la totalité des thèses qui lui ont été consacrées se sont focalisées sur le fait que ses œuvres sont des polars. Des œuvres qui sont loin d'égaler la perfection esthétique des livres de K. Yacine ou de M. Dib. Notons que le film "Morituri" réalisé par Okacha Touita et adapté de l'œuvre de Khadra, a été projeté hier aux Lumières, en présence du réalisateur et de l'écrivain algérien ainsi que de l'auteur satirique Serge Scotto, chargé de l'animation de l'édition de cette année. Aujourd'hui, pour la seconde journée, Yasmina Khadra et l'auteur jeunesse Jean-Luc Luciani dédicaceront leurs œuvres respectives à la bibliothèque George-Sand. Une soirée spéciale courts métrages algériens réunira les réalisateurs qui vont venir à la rencontre du public lors de projection de «La Baie d'Alger», «Sektou, Ils se sont tus», «Babel», ainsi que «Mon Colonel» de Laurent Herbiet.