Un plan d'action pour la prise en charge de l'insuffisance rénale chronique (IRC) pour la période 2011-2014 sera prochainement lancé, a indiqué le professeur Tahar Rayane, président de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation (SANDT). Un plan d'action pour la prise en charge de l'insuffisance rénale chronique (IRC) pour la période 2011-2014 sera prochainement lancé, a indiqué le professeur Tahar Rayane, président de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation (SANDT). "Ce plan d'action revet une grande importance car il nous permettra de maîtriser de nombreux aspects, à l'instar de l'incidence, de la fréquence et de l'épidémiologie de l'IRC", a fait savoir le Pr Rayane qui s'exprimait en marge du forum du quotidien El-Moudjahid dont le thème débattu est l'insuffisance rénale. Le Pr Rayane a précisé que le plan d'action, qui devrait être lancé au cours du mois de juin prochain, fera d'abord un état des lieux de l'IRC pour déterminer, avec exactitude, le nombre des malades avec des données et des statistiques qui figureront dans le registre national de l'IRC. L'organisation des soins, l'offre et l'accès à ceux-ci constituent des volets importants de ce plan d'action, a ajouté le Pr Rayane qui a souligné la "place prépondérante" de la prévention dans ce plan d'action, mettant en évidence l'importance de la médecine scolaire et celle inhérente au monde du travail. En matière de prise en charge des malades à IRC, il a estimé qu'une nouvelle carte sanitaire pour Alger s'impose du fait qu'elle est saturée et qu'il faudra trouver d'autres endroits susceptibles d'abriter de nouveaux centres d'hémodialyse. Evaluant le taux de mortalité pendant l'hémodialyse à 15 % (dans certains centres, il avoisine les 20 %), le Pr Rayane a souligné la nécessité d'améliorer la qualité des soins prodigués, suggérant la mise de molécules innovantes au profit des patients et invitant le ministère de la Santé et les caisses de sécurité sociales à se concerter en vue de réfléchir au remboursement de ces molécules. "Si la transplantation ne se fait pas comme il se doit, les pouvoirs publics devront, d'ici à 2014, procéder à la construction de 40 centres d'hémodialyse par année", a-t-il fait remarquer. Au sujet des centres d'hémodialyse, il a mis l'accent sur la nécessité de doter ceux-ci d'un psychologue afin de soutenir les patients et de les aider à surmonter "la difficile épreuve qu'ils traversent", notamment pour les enfants qui ont besoin, a-t-il dit, de psychologue, de diététicien et de pédiatre. Afin d'éviter des risques de malformation, le Pr Rayane préconise pour les enfants, au lieu d'une hémodialyse, une transplantation "le plus vite possible". Le président de la SANDT a estimé, par ailleurs, qu'à l'horizon 2014, un minimum de 50 néphrologues doivent être formés pour mener à bien tout ce programme. Pour sa part, le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), le Dr Boukhaloua Mustapha, a indiqué que 16 mille malades sont traités par hémodialyse au niveau de 250 unités d'hémodialyse (étatiques et privées) réparties à travers le territoire national. "Beaucoup reste à faire car les contraintes quotidiennes de la survie en dialyse imposent la recherche et l'application de mesures de soutien qui améliorent la qualité de vie de personnes en insuffisance rénale chronique terminale", a dit en substance le président de la FNIR. De son côté, le secrétaire général de la FNIR, M. Boukhors Mohamed, a fait état du "calvaire" vécu par les malades, notamment ceux qui habitent loin de la capitale. "Certains viennent de la frontière est du pays. Le même jour, on leur pose la fistule artéro-veineuse et, le lendemain, ils doivent rentrer chez eux pour se faire dialyser", a-t-il expliqué, relevant que les hôpitaux sont dépourvus de personnel spécialisé en dialyse et en maintenance des appareillages s'y rattachant. "Ce plan d'action revet une grande importance car il nous permettra de maîtriser de nombreux aspects, à l'instar de l'incidence, de la fréquence et de l'épidémiologie de l'IRC", a fait savoir le Pr Rayane qui s'exprimait en marge du forum du quotidien El-Moudjahid dont le thème débattu est l'insuffisance rénale. Le Pr Rayane a précisé que le plan d'action, qui devrait être lancé au cours du mois de juin prochain, fera d'abord un état des lieux de l'IRC pour déterminer, avec exactitude, le nombre des malades avec des données et des statistiques qui figureront dans le registre national de l'IRC. L'organisation des soins, l'offre et l'accès à ceux-ci constituent des volets importants de ce plan d'action, a ajouté le Pr Rayane qui a souligné la "place prépondérante" de la prévention dans ce plan d'action, mettant en évidence l'importance de la médecine scolaire et celle inhérente au monde du travail. En matière de prise en charge des malades à IRC, il a estimé qu'une nouvelle carte sanitaire pour Alger s'impose du fait qu'elle est saturée et qu'il faudra trouver d'autres endroits susceptibles d'abriter de nouveaux centres d'hémodialyse. Evaluant le taux de mortalité pendant l'hémodialyse à 15 % (dans certains centres, il avoisine les 20 %), le Pr Rayane a souligné la nécessité d'améliorer la qualité des soins prodigués, suggérant la mise de molécules innovantes au profit des patients et invitant le ministère de la Santé et les caisses de sécurité sociales à se concerter en vue de réfléchir au remboursement de ces molécules. "Si la transplantation ne se fait pas comme il se doit, les pouvoirs publics devront, d'ici à 2014, procéder à la construction de 40 centres d'hémodialyse par année", a-t-il fait remarquer. Au sujet des centres d'hémodialyse, il a mis l'accent sur la nécessité de doter ceux-ci d'un psychologue afin de soutenir les patients et de les aider à surmonter "la difficile épreuve qu'ils traversent", notamment pour les enfants qui ont besoin, a-t-il dit, de psychologue, de diététicien et de pédiatre. Afin d'éviter des risques de malformation, le Pr Rayane préconise pour les enfants, au lieu d'une hémodialyse, une transplantation "le plus vite possible". Le président de la SANDT a estimé, par ailleurs, qu'à l'horizon 2014, un minimum de 50 néphrologues doivent être formés pour mener à bien tout ce programme. Pour sa part, le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), le Dr Boukhaloua Mustapha, a indiqué que 16 mille malades sont traités par hémodialyse au niveau de 250 unités d'hémodialyse (étatiques et privées) réparties à travers le territoire national. "Beaucoup reste à faire car les contraintes quotidiennes de la survie en dialyse imposent la recherche et l'application de mesures de soutien qui améliorent la qualité de vie de personnes en insuffisance rénale chronique terminale", a dit en substance le président de la FNIR. De son côté, le secrétaire général de la FNIR, M. Boukhors Mohamed, a fait état du "calvaire" vécu par les malades, notamment ceux qui habitent loin de la capitale. "Certains viennent de la frontière est du pays. Le même jour, on leur pose la fistule artéro-veineuse et, le lendemain, ils doivent rentrer chez eux pour se faire dialyser", a-t-il expliqué, relevant que les hôpitaux sont dépourvus de personnel spécialisé en dialyse et en maintenance des appareillages s'y rattachant.