«La dépénalisation de l'acte de gestion est une mesure qui s'imposait depuis longtemps", à déclaré M. Ksentini qui était l'invité de l'émission politique de la chaîne III de la Radio nationale, soulignant qu'"il fallait se débarrasser de l'aspect pénal de ce cette mesure qui a porté un coup fatal à l'économie nationale". «La dépénalisation de l'acte de gestion est une mesure qui s'imposait depuis longtemps", à déclaré M. Ksentini qui était l'invité de l'émission politique de la chaîne III de la Radio nationale, soulignant qu'"il fallait se débarrasser de l'aspect pénal de ce cette mesure qui a porté un coup fatal à l'économie nationale". Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), M. Farouk Ksentini, s'est félicité hier à Alger de la décision de dépénaliser l'acte de gestion, annoncée au dernier Conseil des ministres. «La dépénalisation de l'acte de gestion est une mesure qui s'imposait depuis longtemps", à déclaré M. Ksentini qui était l'invité de l'émission politique de la chaîne III de la Radio nationale, soulignant qu'"il fallait se débarrasser de l'aspect pénal de ce cette mesure qui a porté un coup fatal à l'économie nationale". M. Ksentini a estimé que cette décision "aura certainement un impact positif" sur les gestionnaires nationaux qui seront désormais "plus libres". Il a relevé, dans le même cadre, le problème de la formation des magistrats qui se trouvent souvent devant des affaires qui sont loin de leur spécialisation. "Comment est-il possible de demander à des juges qui n'ont aucune notion de la gestion de juger des gestionnaires", s'est interrogé le président de la CNCPPDH qui s'est arrêté également sur les textes "confus" relatifs au domaine de la gestion et qui demeure "extrêmement difficile" de les appliquer. Sur le plan social, M. Ksentini a réitéré son appel à revoir la situation vécue par les jeunes Algériens, notamment en ce qui concerne l'emploi et le logement. "Il est impératif de rassurer cette jeunesse désespérée", a-t-il affirmé, indiquant que "l'Algérie dispose de moyens nécessaires afin de régler ces problèmes qui sont à l'origine du malaise social". Pour le problème du logement, il a souligné qu'il faut reconnaître que l'Etat est en train de construire d'une façon "effrénée", mais le problème réside au niveau de la distribution. Afin de mettre fin à ce déséquilibre, il a suggéré la mise en place de commissions de wilayas chargées de veiller sur la distribution "équitable" des logements. Concernant l'emploi, M. Ksentini a appelé à encourager les petites et moyennes entreprises à créer de nouveaux postes d'emploi et à faciliter la tâche aux investisseurs en luttant contre la bureaucratie. D'autre part, le président de la CNCPPDH a évoqué la situation en Egypte et en Tunisie, qualifiant la réussite des deux peuples à imposer leur volonté de "geste hautement significatif" pour les Occidentaux qui "croient que les Arabes et les Musulmans sont incapables de pratiquer la démocratie". I.A. Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), M. Farouk Ksentini, s'est félicité hier à Alger de la décision de dépénaliser l'acte de gestion, annoncée au dernier Conseil des ministres. «La dépénalisation de l'acte de gestion est une mesure qui s'imposait depuis longtemps", à déclaré M. Ksentini qui était l'invité de l'émission politique de la chaîne III de la Radio nationale, soulignant qu'"il fallait se débarrasser de l'aspect pénal de ce cette mesure qui a porté un coup fatal à l'économie nationale". M. Ksentini a estimé que cette décision "aura certainement un impact positif" sur les gestionnaires nationaux qui seront désormais "plus libres". Il a relevé, dans le même cadre, le problème de la formation des magistrats qui se trouvent souvent devant des affaires qui sont loin de leur spécialisation. "Comment est-il possible de demander à des juges qui n'ont aucune notion de la gestion de juger des gestionnaires", s'est interrogé le président de la CNCPPDH qui s'est arrêté également sur les textes "confus" relatifs au domaine de la gestion et qui demeure "extrêmement difficile" de les appliquer. Sur le plan social, M. Ksentini a réitéré son appel à revoir la situation vécue par les jeunes Algériens, notamment en ce qui concerne l'emploi et le logement. "Il est impératif de rassurer cette jeunesse désespérée", a-t-il affirmé, indiquant que "l'Algérie dispose de moyens nécessaires afin de régler ces problèmes qui sont à l'origine du malaise social". Pour le problème du logement, il a souligné qu'il faut reconnaître que l'Etat est en train de construire d'une façon "effrénée", mais le problème réside au niveau de la distribution. Afin de mettre fin à ce déséquilibre, il a suggéré la mise en place de commissions de wilayas chargées de veiller sur la distribution "équitable" des logements. Concernant l'emploi, M. Ksentini a appelé à encourager les petites et moyennes entreprises à créer de nouveaux postes d'emploi et à faciliter la tâche aux investisseurs en luttant contre la bureaucratie. D'autre part, le président de la CNCPPDH a évoqué la situation en Egypte et en Tunisie, qualifiant la réussite des deux peuples à imposer leur volonté de "geste hautement significatif" pour les Occidentaux qui "croient que les Arabes et les Musulmans sont incapables de pratiquer la démocratie". I.A.