Les prix des matières premières, notamment les cours des céréales, vont connaître une augmentation constante durant les cinq prochaines années. Plus malins sont les pays qui ont acheté massivement des quantités importantes de blé, récemment, afin de pallier toute éventualité. Les prix des matières premières, notamment les cours des céréales, vont connaître une augmentation constante durant les cinq prochaines années. Plus malins sont les pays qui ont acheté massivement des quantités importantes de blé, récemment, afin de pallier toute éventualité. L'APS rapporte que « les cours des céréales devraient rester supérieurs à la moyenne jusqu' à 2015 au moins, alors que les prix d'un certain nombre de produits de base sont aujourd'hui proches des pics atteints en 2008 » selon la Banque mondiale en prévision de la réunion des argentiers des pays du G20 les 18 et 19 février à Paris. D'ores et déjà inscrite à l'ordre du jour du G20, la volatilité des prix alimentaires doit devenir sa "priorité numéro un", souligne le président de la BM, Robert Zoellick, dans une tribune diffusée par l'institution de Bretton Woods. L'agence ajoute que « dans les pays les plus pauvres, où les personnes consacrent jusqu'aux deux tiers de leurs revenus quotidiens à l'alimentation, la hausse des prix s'impose à nouveau comme une menace pour la croissance économique et la stabilité sociale. Près de 1,2 milliard de personnes dans le monde vivent sous le seuil de l'extrême pauvreté, caractérisé par des dépenses de 1,25 dollar par jour et par personne, et plus de 60% d'entre elles sont des femmes, ajoute le patron de la BM selon lequel une hausse des prix alimentaires signifie que les ménages les plus démunis vont devoir consommer des aliments moins chers et de moindre qualité, et supprimer les dépenses consacrées à la santé et à l'éducation ». Augmentation constante des populations pauvres Selon les dernières estimations, 44 millions de personnes vivant dans les pays en développement sont tombées dans la pauvreté depuis le mois de juin dernier sous l'effet de la hausse des prix alimentaires, qui continuent leur ascension vers leurs niveaux de 2008. "Les prix alimentaires mondiaux sont en train d'atteindre des niveaux dangereux, et constituent une menace pour des dizaines de millions de pauvres à travers le monde, prévient Zoellick. "Cette hausse des prix est déjà en train de faire basculer des millions de personnes dans la pauvreté et d'exercer des pressions sur les plus vulnérables, qui consacrent déjà plus de la moitié de leurs revenus à l'alimentation", a-t-il souligné. Selon la dernière édition de Food Price Watch, l'indice des prix alimentaires de la Banque mondiale a progressé de 15% entre octobre 2010 et janvier 2011. Il se situe aujourd'hui à un niveau supérieur de 29% à celui d'il y a un an, et n'est plus qu'à 3% de son plafond de 2008. Parmi les céréales, c'est le blé qui a le plus augmenté. Le prix du blé a en effet doublé entre juin 2010 et janvier 2011. Le maïs a, quant à lui, progressé de 73%, mais le prix du riz a en revanche augmenté plus lentement que celui des autres céréales, un élément capital pour un grand nombre de pauvres, ajoute le rapport de la Banque mondiale. Les prix du sucre et des huiles comestibles ont eux aussi fortement grimpé, et d'autres denrées essentielles à une alimentation diététiquement variée ont suivi le mouvement: c'est par exemple le cas des légumes en Inde et en Chine, ou des haricots dans certains pays d'Afrique. Selon Food Price Watch, l'augmentation du nombre d'individus que cette flambée des prix a fait basculer dans l'extrême pauvreté (définie comme vivant avec moins de 1,25 dollar par jour) est associée à un surcroît de malnutrition, car les pauvres se nourrissent moins et sont contraints de se procurer des aliments qui sont moins coûteux mais aussi moins nutritifs. Avec un fonds de 1,5 milliard de dollars, le Programme d'intervention en réponse à la crise alimentaire mondiale (GFRP), mis en place par la BM, compte apporter son assistance à une quarantaine de pays à faible revenu sous la forme d'aides agricoles (nouvelles semences améliorées, systèmes d'irrigation) et d'aides alimentaires destinées aux populations les plus vulnérables. Sur le plus long terme, la BM s'emploie à augmenter ses dépenses dans le domaine de l'agriculture, avec une moyenne annuelle de 6 à 8 milliards de dollars, contre 4,1 milliards de dollars en 2008. En outre, l'appui qu'elle fournit s'articule autour de plusieurs axes. Le Fonds alimentaire mondial (FAO) basé à Rome ne va pas tarder à tirer la sonnette d'alarme afin de prévenir d'éventuels calamités humanitaires et des cycle de famine, notamment dans les pays pauvres et démunis, tels que ceux de l'Afrique subsaharienne, confrontés souvent à de chroniques situations de famine et de soif (Ethiopie, Tchad, Niger…). L'APS rapporte que « les cours des céréales devraient rester supérieurs à la moyenne jusqu' à 2015 au moins, alors que les prix d'un certain nombre de produits de base sont aujourd'hui proches des pics atteints en 2008 » selon la Banque mondiale en prévision de la réunion des argentiers des pays du G20 les 18 et 19 février à Paris. D'ores et déjà inscrite à l'ordre du jour du G20, la volatilité des prix alimentaires doit devenir sa "priorité numéro un", souligne le président de la BM, Robert Zoellick, dans une tribune diffusée par l'institution de Bretton Woods. L'agence ajoute que « dans les pays les plus pauvres, où les personnes consacrent jusqu'aux deux tiers de leurs revenus quotidiens à l'alimentation, la hausse des prix s'impose à nouveau comme une menace pour la croissance économique et la stabilité sociale. Près de 1,2 milliard de personnes dans le monde vivent sous le seuil de l'extrême pauvreté, caractérisé par des dépenses de 1,25 dollar par jour et par personne, et plus de 60% d'entre elles sont des femmes, ajoute le patron de la BM selon lequel une hausse des prix alimentaires signifie que les ménages les plus démunis vont devoir consommer des aliments moins chers et de moindre qualité, et supprimer les dépenses consacrées à la santé et à l'éducation ». Augmentation constante des populations pauvres Selon les dernières estimations, 44 millions de personnes vivant dans les pays en développement sont tombées dans la pauvreté depuis le mois de juin dernier sous l'effet de la hausse des prix alimentaires, qui continuent leur ascension vers leurs niveaux de 2008. "Les prix alimentaires mondiaux sont en train d'atteindre des niveaux dangereux, et constituent une menace pour des dizaines de millions de pauvres à travers le monde, prévient Zoellick. "Cette hausse des prix est déjà en train de faire basculer des millions de personnes dans la pauvreté et d'exercer des pressions sur les plus vulnérables, qui consacrent déjà plus de la moitié de leurs revenus à l'alimentation", a-t-il souligné. Selon la dernière édition de Food Price Watch, l'indice des prix alimentaires de la Banque mondiale a progressé de 15% entre octobre 2010 et janvier 2011. Il se situe aujourd'hui à un niveau supérieur de 29% à celui d'il y a un an, et n'est plus qu'à 3% de son plafond de 2008. Parmi les céréales, c'est le blé qui a le plus augmenté. Le prix du blé a en effet doublé entre juin 2010 et janvier 2011. Le maïs a, quant à lui, progressé de 73%, mais le prix du riz a en revanche augmenté plus lentement que celui des autres céréales, un élément capital pour un grand nombre de pauvres, ajoute le rapport de la Banque mondiale. Les prix du sucre et des huiles comestibles ont eux aussi fortement grimpé, et d'autres denrées essentielles à une alimentation diététiquement variée ont suivi le mouvement: c'est par exemple le cas des légumes en Inde et en Chine, ou des haricots dans certains pays d'Afrique. Selon Food Price Watch, l'augmentation du nombre d'individus que cette flambée des prix a fait basculer dans l'extrême pauvreté (définie comme vivant avec moins de 1,25 dollar par jour) est associée à un surcroît de malnutrition, car les pauvres se nourrissent moins et sont contraints de se procurer des aliments qui sont moins coûteux mais aussi moins nutritifs. Avec un fonds de 1,5 milliard de dollars, le Programme d'intervention en réponse à la crise alimentaire mondiale (GFRP), mis en place par la BM, compte apporter son assistance à une quarantaine de pays à faible revenu sous la forme d'aides agricoles (nouvelles semences améliorées, systèmes d'irrigation) et d'aides alimentaires destinées aux populations les plus vulnérables. Sur le plus long terme, la BM s'emploie à augmenter ses dépenses dans le domaine de l'agriculture, avec une moyenne annuelle de 6 à 8 milliards de dollars, contre 4,1 milliards de dollars en 2008. En outre, l'appui qu'elle fournit s'articule autour de plusieurs axes. Le Fonds alimentaire mondial (FAO) basé à Rome ne va pas tarder à tirer la sonnette d'alarme afin de prévenir d'éventuels calamités humanitaires et des cycle de famine, notamment dans les pays pauvres et démunis, tels que ceux de l'Afrique subsaharienne, confrontés souvent à de chroniques situations de famine et de soif (Ethiopie, Tchad, Niger…).