Sous leur forme populaire, les festivités ont eu lieu à la placette du Mechouar, centre emblématique de la ville. Une troupe de cavaliers en costumes traditionnels a exécuté un tour de baroud au milieu d'une foule grouillante. Sous leur forme populaire, les festivités ont eu lieu à la placette du Mechouar, centre emblématique de la ville. Une troupe de cavaliers en costumes traditionnels a exécuté un tour de baroud au milieu d'une foule grouillante. La manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 » a débuté hier au mausolée de Sidi Boumediene à Tlemcen, sous le signe de la célébration du Mawlid El Nabaoui Elcharif (anniversaire de la naissance du Prophète QSSSL). Khalida Toumi, ministre de la Culture a rendu visite au site et s'est recueillie sur la tombe du saint patron de la ville. « Nous voulons revaloriser notre patrimoine culturel immatériel et dire que ce que nous faisons n'est que la restitution de la mémoire et de l'histoire du peuple algérien » a déclaré Toumi à la presse. Qualifiée de « nationale » cette inauguration n'est pas en fait celle qui donne le coup d'envoi à la manifestation dans son ensemble. L'inauguration officielle étant prévue le 16 avril prochain, date qui coïncide avec la célébration de « Youm El ïlm (Journée du Savoir). Une autre inauguration dite « populaire » interviendra la veille, soit le 15 avril. La célébration du mouloud dans l'ancienne capitale des Zianides comporte un programme d'activités qui s'étale sur 2 jours (hier et aujourd'hui), dont des soirées concerts à la salle de la maison de la culture, une animation baroud à la placette du Mechouar, des spectacles donnés par les confréries des Aissaoua venues de différentes régions du pays ainsi qu'une exposition qui a été inaugurée hier et devra se poursuivre jusqu'au 15 mars 2011 au niveau de la maison de la Culture avec une visite guidée. Etaient présents à la cérémonie de recueillement au mausolée de Sid Boumediene beaucoup d'artistes, des comédiens, musiciens et acteurs. « Je suis content de me retrouver ici, mais je constate que tout a changé, Tlemcen est devenue une ville cosmopolite avec l'exode rural, peu de gens nous connaissent » dira, un tantinet nostalgique, le chanteur chaâbi mostaganémois Maâzouz Bouâdjadj, lequel nous a confié qu'il avait connu de par le passé la ville dans le détail à l'occasion des fêtes qu'il venait animer. L'acteur Mohamed Adjaïmi a pour sa part confié que c'est la seconde fois qu'il vient à Tlemcen, s'étant rendu une première fois pour se recueillir sur le mausolée de Lalla Setti. Mourad Bouteflika, directeur de la conservation et de la restauration du patrimoine culturel au ministère de la Culture a regretté le manque d'entretien dont est entouré le mausolée de Sidi Boumediene soulignant le fait que « si l'on n'entretenait pas notre patrimoine on sera contraint sous peu de le restaurer, ce qui va a-t-il ajouté nous coûter encore plus d'argent ». « Le manque d'entretien explique notre interlocuteur découle de l'absence d'un marché de restauration, il faut qu'il y ait un marché intersectoriel à l'effet de mettre en relation ceux qui veulent entretenir avec les métiers de larestauration (ébénistes, forgerons, etc.)» La manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 » a débuté hier au mausolée de Sidi Boumediene à Tlemcen, sous le signe de la célébration du Mawlid El Nabaoui Elcharif (anniversaire de la naissance du Prophète QSSSL). Khalida Toumi, ministre de la Culture a rendu visite au site et s'est recueillie sur la tombe du saint patron de la ville. « Nous voulons revaloriser notre patrimoine culturel immatériel et dire que ce que nous faisons n'est que la restitution de la mémoire et de l'histoire du peuple algérien » a déclaré Toumi à la presse. Qualifiée de « nationale » cette inauguration n'est pas en fait celle qui donne le coup d'envoi à la manifestation dans son ensemble. L'inauguration officielle étant prévue le 16 avril prochain, date qui coïncide avec la célébration de « Youm El ïlm (Journée du Savoir). Une autre inauguration dite « populaire » interviendra la veille, soit le 15 avril. La célébration du mouloud dans l'ancienne capitale des Zianides comporte un programme d'activités qui s'étale sur 2 jours (hier et aujourd'hui), dont des soirées concerts à la salle de la maison de la culture, une animation baroud à la placette du Mechouar, des spectacles donnés par les confréries des Aissaoua venues de différentes régions du pays ainsi qu'une exposition qui a été inaugurée hier et devra se poursuivre jusqu'au 15 mars 2011 au niveau de la maison de la Culture avec une visite guidée. Etaient présents à la cérémonie de recueillement au mausolée de Sid Boumediene beaucoup d'artistes, des comédiens, musiciens et acteurs. « Je suis content de me retrouver ici, mais je constate que tout a changé, Tlemcen est devenue une ville cosmopolite avec l'exode rural, peu de gens nous connaissent » dira, un tantinet nostalgique, le chanteur chaâbi mostaganémois Maâzouz Bouâdjadj, lequel nous a confié qu'il avait connu de par le passé la ville dans le détail à l'occasion des fêtes qu'il venait animer. L'acteur Mohamed Adjaïmi a pour sa part confié que c'est la seconde fois qu'il vient à Tlemcen, s'étant rendu une première fois pour se recueillir sur le mausolée de Lalla Setti. Mourad Bouteflika, directeur de la conservation et de la restauration du patrimoine culturel au ministère de la Culture a regretté le manque d'entretien dont est entouré le mausolée de Sidi Boumediene soulignant le fait que « si l'on n'entretenait pas notre patrimoine on sera contraint sous peu de le restaurer, ce qui va a-t-il ajouté nous coûter encore plus d'argent ». « Le manque d'entretien explique notre interlocuteur découle de l'absence d'un marché de restauration, il faut qu'il y ait un marché intersectoriel à l'effet de mettre en relation ceux qui veulent entretenir avec les métiers de larestauration (ébénistes, forgerons, etc.)»