Quelque 400 personnes se sont rassemblées, hier, devant le siège du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme sis à Alger pour revendiquer contre ce qu'ils ont qualifié d'« injustifiable ». Le sit-in, organisé par l'association de solidarité de bienfaisance « AADL 2001 ». Une association « apolitique », même si elle est domiciliée dans un des bureaux du Front des forces sociales (FFS), « qui regroupe quelque 1500 adhérents ayant postulé, du 18 août au 31 décembre 2001, à cette formule », sans que leurs noms soient affichés parmi les bénéficiaires, a fait savoir M. Rekas, vice-président de l'association. Les présents devant les locaux de Nourredine Moussa, brandissant des pancartes, ont indiqué avoir déposé leurs dossiers durant cette période. Depuis, « des milliers de logements ont été distribués et des dizaines de sites ont été réceptionnés », mais sans qu'ils en bénéficient. Après plusieurs sit-in devant le siège de l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement, à Saïd Hamdine dans la capitale, ils ont appris que le département de Noureddine Moussa avait annoncé à l'AADL qu'il n'y avait pas d'espaces fonciers. A cet effet, le besoin d'un toit a imposé son diktat sur ces personnes et les a conduit à chercher, eux même, un espace dans la capitale qui pourra les abriter. « Il y a 14 hectares à Draria qui ont été cédés par une tierce personne », a-t-il indiqué. C'est cette voie qui a été empruntée par ces manifestants et les a conduits à se rassembler devant le siège de la tutelle. Ainsi, une délégation de l'association s'est entretenue avec le ministre afin de les informer de leur « découverte » ainsi que pour « demander une audience, dans les plus proches délais, avec le ministre », avec accusé de réception, a souligné M. Ayachi président de l'association des souscripteur de 2001. C'est dire qu'au moment où M. Moussa appelle les citoyens à prendre leur mal en patience, ces derniers auront à croiser les doigts pour voir les appartements. A. B. Quelque 400 personnes se sont rassemblées, hier, devant le siège du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme sis à Alger pour revendiquer contre ce qu'ils ont qualifié d'« injustifiable ». Le sit-in, organisé par l'association de solidarité de bienfaisance « AADL 2001 ». Une association « apolitique », même si elle est domiciliée dans un des bureaux du Front des forces sociales (FFS), « qui regroupe quelque 1500 adhérents ayant postulé, du 18 août au 31 décembre 2001, à cette formule », sans que leurs noms soient affichés parmi les bénéficiaires, a fait savoir M. Rekas, vice-président de l'association. Les présents devant les locaux de Nourredine Moussa, brandissant des pancartes, ont indiqué avoir déposé leurs dossiers durant cette période. Depuis, « des milliers de logements ont été distribués et des dizaines de sites ont été réceptionnés », mais sans qu'ils en bénéficient. Après plusieurs sit-in devant le siège de l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement, à Saïd Hamdine dans la capitale, ils ont appris que le département de Noureddine Moussa avait annoncé à l'AADL qu'il n'y avait pas d'espaces fonciers. A cet effet, le besoin d'un toit a imposé son diktat sur ces personnes et les a conduit à chercher, eux même, un espace dans la capitale qui pourra les abriter. « Il y a 14 hectares à Draria qui ont été cédés par une tierce personne », a-t-il indiqué. C'est cette voie qui a été empruntée par ces manifestants et les a conduits à se rassembler devant le siège de la tutelle. Ainsi, une délégation de l'association s'est entretenue avec le ministre afin de les informer de leur « découverte » ainsi que pour « demander une audience, dans les plus proches délais, avec le ministre », avec accusé de réception, a souligné M. Ayachi président de l'association des souscripteur de 2001. C'est dire qu'au moment où M. Moussa appelle les citoyens à prendre leur mal en patience, ces derniers auront à croiser les doigts pour voir les appartements. A. B.