Le président libyen a parlé hier. Dans un discours retransmis par la TV d'Etat libyenne, il a fait part de son intention de rester au pouvoir. « Je suis un révolutionnaire, je suis un Bédouin, je ne peux pas laisser la terre de mes ancêtres. Je vais mourir en martyr. Mouammar Kadhafi n'est pas un président et n'est pas un être normal contre qui on peut mener des manifestations. La révolution est un sacrifice à vie jusqu'à la fin. C'est nous qui avons créé ce pays. Ceux qui sont vendus nous ne pouvons pas l'accepter. Que Dieu les maudisse.", a-t-il déclaré en adressant de sévères critiques à certains médias arabes et à la jeunesse libyenne. Le chef de la Révolution libyenne affirme sa volonté de « reprendre le pouvoir sur le terrain" et critique «ceux qui sont vendus» appelant à l'union de toutes les tribus de l'ouest jusqu'à Feyzan. Il rappelle certains faits d'arme de la Libye :"Nous avons défié les Etats-Unis, toutes les puissances nucléaires dans le monde. Nous avons vaincu tout le monde. L'Italie a reconnu le chef des martyrs. Nous avons fait face à tout le monde, même à l'OTAN, nous n'avons jamais capitulé. Et il estime que les manifestants sont « des jeunes qui ont entre 16 et 18 ans. Ils sont en train d'imiter ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte et qui sont dirigés par une minorité malade qui se cache dans les villes et qui donne de l'argent à ces jeunes pour les pousser à commettre de tels actes". Il relève que «ceux qui ont été tués sont de la police, de l'armée, mais ceux qui sont en train de les manipuler ne sont pas en Libye" et affirme qu' il est du côté du peuple libyen et ajoute sur un ton menaçant : "Nous n'avons pas encore utilisé la force. On le fera s'il le faut". Faisant savoir que « si j'étais président, j'aurais démissionné. Mais je n'ai pas de titre, je n'ai que moi-même et mon fusil." » Il fait savoir sa capacité de répondre aux défis « Moi je suis quelqu'un qui arrive à faire face", appelant ses partisans à combattre les fauteurs de troubles. « Sortez de vos maisons, attaquez-les là où ils se trouvent" a-t-il dit, faisant porter la responsabilité des évènement à un islamiste. «C'est un barbu qui fait ça, qui se présente comme un calife". Il agite la menace d'une intervention étrangère. « Vous voulez que les Etats-Unis vous occupent comme ils l'ont fait en Afghanistan ?" Toujours aussi menaçant, le colonel Kadhafi agite la menace d'employer la force. «Quand on aura besoin d'utiliser la force, j'en donnerai l'ordre," et prévient que « tout cela va mener à une guerre civile". Il estime que "tous ceux qui sont derrière une guerre civile doivent être condamnés à mort, ainsi que ceux qui touchent à l'indépendance du pays ». S.B. Le président libyen a parlé hier. Dans un discours retransmis par la TV d'Etat libyenne, il a fait part de son intention de rester au pouvoir. « Je suis un révolutionnaire, je suis un Bédouin, je ne peux pas laisser la terre de mes ancêtres. Je vais mourir en martyr. Mouammar Kadhafi n'est pas un président et n'est pas un être normal contre qui on peut mener des manifestations. La révolution est un sacrifice à vie jusqu'à la fin. C'est nous qui avons créé ce pays. Ceux qui sont vendus nous ne pouvons pas l'accepter. Que Dieu les maudisse.", a-t-il déclaré en adressant de sévères critiques à certains médias arabes et à la jeunesse libyenne. Le chef de la Révolution libyenne affirme sa volonté de « reprendre le pouvoir sur le terrain" et critique «ceux qui sont vendus» appelant à l'union de toutes les tribus de l'ouest jusqu'à Feyzan. Il rappelle certains faits d'arme de la Libye :"Nous avons défié les Etats-Unis, toutes les puissances nucléaires dans le monde. Nous avons vaincu tout le monde. L'Italie a reconnu le chef des martyrs. Nous avons fait face à tout le monde, même à l'OTAN, nous n'avons jamais capitulé. Et il estime que les manifestants sont « des jeunes qui ont entre 16 et 18 ans. Ils sont en train d'imiter ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte et qui sont dirigés par une minorité malade qui se cache dans les villes et qui donne de l'argent à ces jeunes pour les pousser à commettre de tels actes". Il relève que «ceux qui ont été tués sont de la police, de l'armée, mais ceux qui sont en train de les manipuler ne sont pas en Libye" et affirme qu' il est du côté du peuple libyen et ajoute sur un ton menaçant : "Nous n'avons pas encore utilisé la force. On le fera s'il le faut". Faisant savoir que « si j'étais président, j'aurais démissionné. Mais je n'ai pas de titre, je n'ai que moi-même et mon fusil." » Il fait savoir sa capacité de répondre aux défis « Moi je suis quelqu'un qui arrive à faire face", appelant ses partisans à combattre les fauteurs de troubles. « Sortez de vos maisons, attaquez-les là où ils se trouvent" a-t-il dit, faisant porter la responsabilité des évènement à un islamiste. «C'est un barbu qui fait ça, qui se présente comme un calife". Il agite la menace d'une intervention étrangère. « Vous voulez que les Etats-Unis vous occupent comme ils l'ont fait en Afghanistan ?" Toujours aussi menaçant, le colonel Kadhafi agite la menace d'employer la force. «Quand on aura besoin d'utiliser la force, j'en donnerai l'ordre," et prévient que « tout cela va mener à une guerre civile". Il estime que "tous ceux qui sont derrière une guerre civile doivent être condamnés à mort, ainsi que ceux qui touchent à l'indépendance du pays ». S.B.